L'emménagement

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Mes parents ont décidé de déménager vers la petite ville où ils passaient leurs vacances d'été lorsqu'ils étaient plus jeunes. Je ne me plains pas, j'aimais la ville où j'ai passé les années de ma vie, de ma naissance jusqu'à mon adolescence. Là où tout mes amis sont.
Pourtant à la différence de la plupart de tout les adolescents, je ne réagis pas de manière excessive, bien sûr, je suis triste. Je ne suis pas sans cœur, ce dernier est empli de regrets et de tristesse.
Mais, la perspective d'un nouveau départ, d'un nouveau lycée, de nouveaux amis, d'une nouvelle vie, me rend d'humeur joyeuse.
Au fait, je m'appelle Harwyne. Harwyne Brimat. J'ai seize ans et un mois, j'ai de magnifiques cheveux blonds me tombant en cascade jusqu'au trois quart de mon dos que je partage avec ma superbe mère aimante, Ova, j'ai aussi hérité de sa petite taille.
Pour se qui est des yeux, j'ai les yeux ambré de mon père, Nathaniel, aussi doux et protecteur que peut l'être le meilleur des pères. Et j'ai un petit frère, Uriel, âgé de quatre petites années. Il a une petite bouille d'ange, mais ne vous laissez pas abuser pas ce visage angélique, en réalité c'est un véritable petit démon. Un véritable petit démon pour lequel je ferai absolument n'importe quoi.

Voilà bientôt six longues heures que nous roulons, Uriel dort à poings fermés à côté de moi. S'en est terriblement énervant sachant qu'en voiture je suis malade. Que par conséquent je ne parviens pas à dormir. Je prends son petit lapin en peluche et lui chatouille le bout de son petit nez. Il râle, se gratte le bout du nez, mais ne s'en réveille pas pour autant. Je continue à m'amuser de lui pendant une ou deux petites minutes, juste le temps pour qu'il râle assez fort pour «prévenir» ma mère.

-Harwyne! Enfin, laisse ton petit frère tranquille! Vilaine! dit-elle en m'assenant une petite tape sur les genoux. Nous avons plus beaucoup de route à faire, il reste environs un petit quart d'heure de route.

Ma mère se tourna de nouveau vers la route. Mon père qui conduit, souris et indique du doigt le panneau qui annonce l'entrée et le nom de la ville Forgefeu. J'écarquillais les yeux et regardais la jolie petite ville qui se présentait face à nous. Mais se qui m'emplissait d'un véritable bonheur fût la vision de notre belle maison et du splendide jardin qui l'entourait. J'ai cru, à m'y méprendre, apercevoir une piscine creusée.

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Et voilà le premier chapitre.

Normalement anormaux.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant