- : Mais c'est beau hein...

- Youssef : Grosse folle !

La soirée s'était passé dans cette bonne humeur. Bilel était rentré un peu plus tard, quand il nous a vu il nous a défoncé. Nesrine et moi, ont étaient morte de rire mais de douleur aussi. Cette ambiance familiale m'avait énormément manqué. J'aimerais tant passé le reste de mes jours chez mes parents, avec mes frères et ma sœur. 

( ... )

Plus je passais mes journées chez mes parents. Plus j'avais envie de retourner chez moi. Je n'avais toujours pas digéré la galoche avec Shana. Younes en vrai c'est un hagoune... Puis Younes et moi. Comment dire ? Ont ne s'aimaient pas, ont avaient rien à faire ensemble sérieux. Ahh mais oui j'avais oublié ! Nos parents nous ont marié sans notre accord. Quelle triste vie.

Ça fait maintenant une semaine et demi je suis chez mes parents. Je me réveille, Nesrine n'est pas dans la chambre, elle s'est sûrement réveillé. Je mon téléphone qui indique huit heures cinquante deux. J'aperçois un message de Sonia. "Arrête ont peut pas, j'peux pas w'Allah. Je culpabilise trop sah." Qu'est-ce qu'il voulait dire ce message ? Je lui réponds aussitôt : "Quoi ? J'comprends rien So."  Je me lève prendre ma douche. Après avoir passé un bon bain, je fais ma prière. J'en profite pour faire des du'as. J'invoque le tout puissant pour qu'il me facilite ma vie de mariée. J'invoque Allah pour que Younes arrête de faire des choses, comme galocher d'autres filles. Et je n'oublie pas mes parents et mes frères et ma sœur dans mes du'as. Après une demi heures d'invocations je me lève et déjeune dans la salle à manger. Nesrine regardait ses dessin-animés. Ma mère me sert un café chaud.

- : Ne te fatigue pas mama, je peux me servir seule.

- mère : Oui je sais benthi. D'ailleurs c'est quand que tu rentres chez toi ?

- : Dis que je vous ai gavé, ça va plus vite.

- mère : Mais non hmara ! T'as un mari, il a besoin de toi ma fille.

- : Ohh non je n'ai pas envie de le voir.

- mère : Khlass ça fait assez longtemps je pense.

- : Non faut qu'il attend un an minimum.

- mère : T'es folle !

Finalement ma mère m'a convaincu ou plutôt obligé pour rentré chez moi. Si j'y allais c'était pour ma mère et sûrement pas pour Younes. J'aide Nesrine et ma mère à faire le ménage. Je m'habille, Nesrine m'avait bouclé les cheveux. Je me mets du parfum, je prends mon sac. J'étais enfin prête. Youssef m'avait accompagné en voiture.

- : Merci Youssef, fais belek à toi mon frère.

- Youssef : Mddr depuis quand tu me dis ça toi ? T'inquiète ûkhty fais attention à toi. Si y a heja tu m'appelle hein !

- : Oui oui...

- Youssef : Hleuf ! 

- : W'Allah ! Je t'aime.

Il ne me répond pas. Sa fierté là elle m'énerve.

- : J'attends ma réponse.

- Youssef : Ouais tu la connais...

- : Mddr mama t'es un cas toi !

- Youssef : Ta gueule, bon sors de ma gova bagra !

- : Tsss je retiens Youssou, je retiens.

Je sors de la voiture rapidement avant de me prendre un coup. Dans le hall des teneurs de murs bordaient les murs dont Naoufel. Je lance un "selem" qui me rendent par politesse. Ce que j'aime chez les teneurs de murs c'est leurs solidarité. Ils sont toujours entres eux, leurs mutualité. Ils forment un corps. C'est ça qui me plait chez eux. On va leurs dire bonjour, il vont nous répondre gentillement. Des nouveaux voisins débarquent, les teneurs de murs ne vont pas hésité à les aider. 

Oui, pour la vie.Where stories live. Discover now