Chapitre 02 : Un cauchemar, une réalité.

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Une vie sans toi...

Chapitre 02 : Un cauchemar, une réalité.

Du feu. Une Voiture et une forêt. Sur la route, on pouvait remarquer des traces de dérapage. Le feu était fort. Trop fort. Il se propageait et l'on ignorait sa source. Même la pluie qui tombait ne pouvait rien faire. Misaki, assistant à tout cela, eu une énorme envie de se jeter dans le feu. Sa seule pensée : Usagi.

- U...

On pouvait entendre les arbres tomber les uns après les autres à cause du feu ravageur. Il n'y avait aucun bruit perturbateur mis à part le crépitement des flammes au contact des arbres. Le vent ne faisait qu'agrandir le feu.

- Usa...

Si l'on regardait bien, on pouvait apercevoir la voiture enflammé. Un corps inanimé dépassait de la portière. Cette personne était brulé, au point où on ne pouvait plus reconnaitre son visage.

Sous le choc, les yeux écarquillés, le brun réprima un cri de terreur. Il s'écroula à genoux, fermant les yeux pour ne plus voir. Les mains sur les oreilles, pour ne plus entendre les flammes. Il se retrouva plonger dans le noir le plus total. Le feu avait disparus, la forêt aussi. Il y avait plus rien. Il rouvrit les yeux. Usagi était devant lui.

Une once de chaleur l'envahie. Il était là. Il voulait lui sauter dessus, lui parler, entendre sa voix lui murmurer les mots qu'il répétait tout le temps "Je t'aime". Être entouré par sa chaleur qu'il avait l'habitude. Mais à chaque pas, il s'éloignait. À chaque pas, tout ce bonheur partait. Il avait beau courir, ça ne l'aidait pas. Il s'arrêta. Seul, encore une fois. En avait-il trop demandé en ayant connu Usagi ? Il ne savait plus. Il voulait juste, son Usagi. Au même moment, une main se posa sur son épaule une voix lui murmura.

- C'est de ta faute.

Il se retourna brusquement, pour savoir qui lui avait parlé. Personne. Puis, il sentit le sol se dérober sous ses pieds. Se laissant tomber...

Misaki se réveilla en sursaut. Transpirant. Il venait de faire un cauchemar. Il laissa passer une dizaine de minutes avant de reprendre ses esprits.

"Usagi !"

Il regarda dans le lit ou il se trouvait, si Usagi se trouvait enfouie sous une couverture. Il n'y avait personne. Il regarda même au bord du lit, peut-être était-il tout simplement tomber en dormant ? Toujours personne. Était il partie si tôt ? Pour s'assurer de l'heure, il se tourna vers le réveil d'Usagi, qui affichait "6h50". Soit, 9 minutes avant que l'alarme ne se mette en route. Il prit soin de désactiver l'alarme avant de se lever. Il s'inquiétait, il ne se souvenait pas qu'Usagi partait si tôt. Surtout pour une personne qui ne faut jamais déranger pendant qu'il dort. Normalement, il aurait surement du entendre Isaka et Aikazawa s'énerver après lui dans le salon, mais il n'avait rien entendus. Il ne pouvait pas dormir si profondément. Décidé, il entrouvrit la porte du bureau d'Usagi et émit un petit "Usagii". Pas de réponse. C'était-il encore évanoui pendant qu'il écrivait l'un de ses romans ? Il ouvrit la porte en grand et alluma la lumière. Personne. Il soupira, et chercha dans les autres pièces.

"C'était-il fait écraser par la montagne de Suzuki ? Ou bien est-il en train de se noyer dans son bain ?"

Misaki se posait toute sorte de questions. Tout pouvait arriver au grand Usami Akihiko. Mais il n'avait trouvé personne se faire étouffé ou se noyer. Déçu, il descendit au salon. Même sur le canapé, il n'y avait rien. Il se dirigea ensuite vers la cuisine, pour manger. Il remarqua qu'un papier avait été posé sur le frigo. Il était écrit.

"Je m'en vais, au retour, je me retiendrais pas."

Signé : Usagi.

Il prit le mot et le rangea dans la poche de son pyjama. Il n'arrivait même plus à faire son petit déjeuner. Il avait failli casser un bol et d'autres ustensiles. La faute, à Usagi bien sûr. Le visage de Misaki avait viré au rouge et ce mot le perturbait beaucoup.

- Idiot. Murmura-t-il, comme si le concerné pouvait l'entendre.

Lorsqu'il eut fini son petit déjeuner et qu'il avait réussi par miracle à tout ranger sans rien casser, il monta dans sa chambre. Il prit soin de bien faire son sac et de sortir des vêtements propres pour se changer. Manger seul, le dérangeait. Il avait pris pour habitude de manger avec Usagi. Peut-être une trop grosse habitude. Il ne pouvait plus supporter le seul bruit de l'horloge. Il soupira, une fois de plus et enfila sa veste, pris son sac, descendit les marches d'escaliers, puis enfila ses chaussures à l'entré. Il entrouvrit la porte d'entrée avant de regarder derrière lui.

- J'y vais.

Aucune réponse. Évidemment. Usagi n'était pas là. Rien qu'à cette pensé, cela donnait des frisons au brun. Il ferma la porte à clé et pris le métro. Il y avait beaucoup de monde et ça étouffait Misaki. Quand il arriva aux éditions Marukawa, il fut soulagé d'être sorti de la foule. Il était devenu éditeur. Enfin, pas vraiment, un autre éditeur l'assistait dans son travail pour l'aider. Quand il était arrivé, beaucoup de personnes l'avait prévenus de ne pas s'approcher des départements Emerald. Mais il n'en savait pas plus. Qu'avait-il donc de si spécial ce département ?

La journée de Misaki passa vite. Il était bientôt 16 heures quand il eut le malheur de croiser Ijuin. Il tenta de l'ignorer et l'éviter, mais ce dernier l'interpella.

- Takahashi !
- B-bonjour, sensei.

Il voyait bien au regard d'Ijuin, quelque chose c'était passé.

- Takahashi, fit-il d'une voix douce, je suis désolé pour toi.

À cet instant, il redoutait le pire. Il ne comprenait pas.

- Désolé ? Pour quoi ?
- Tu n'es pas au courant ?

Une peur l'envahie. Il ne voulait pas savoir.

- Pour Usagi. Ils en ont parlé à la télé.

Son monde s'effondra. Tout ce dont il n'avait pas envie d'entendre. Il voulait que le temps s'arrête.

Mais il ne pouvait plus reculé. Il ignora les paroles d'Ijuin et se dirigea vers la salle de repos, là où se trouvait la télé. Bizarrement, il y avait beaucoup de monde rassemblé. Il vit Aikazawa et s'approcha d'elle.

- Aikazawa-san ? Fit Misaki, d'une voix tremblante.
- Je suis désolé, Misaki.

Elle pleurait. Il était intrigué, et il ne l'était pas en même temps. Il se tourna vers la télé.

- Nous apprenons que la voiture qui escortait le célèbre écrivain Usami Akihiko à Osaka a dérapé à cause d'une forte pluie. Elle a pris feu dans la forêt. Nous ne savons pas si il est toujours en vie, il est possible qu'il ait été brulé dans le feu. Nous n'avons pas retrouvé de corps de l'écrivain qui est probablement mort. Il y a peu de chance qu'il soit porté disparu.

Son cauchemar se réalisa.



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⏰ Last updated: Jan 03, 2016 ⏰

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[STOPPED] Une vie sans toi.Where stories live. Discover now