Chronique de Mélyna : le véritable Amour ne meurt jamais

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- Ça te tuerai de dire merci ?
Ayaz - C'est toi qui a payé ?
- Non
Ayaz - Merci Anya
- Non mais c'est grave, t'es quel type de mec toi ?
Ayaz - Le type qui te donne même pas l'heure
- Oh, excusez nous prince Ayaz, vous désirez peut-être que je vous masse les pieds pendant que vous y êtes ?
Ayaz - Même gratuitement j'en voudrais pas
Anya - Ça va arrêtez de vous disputer on vient à peine d'arriver
- Tu vois bien que c'est lui qui cherche
Ayaz - Qui est venue parler en premier ?
- Et alors ? C'est parce que tu
Ayaz – (me coupant) On est d'accord t'a ouvert ta bouche en première.

Anya me tire pour qu'on s'éloigne

- Il va me rendre folle ! Ça va pas le faire Anya je te jure ça va pas le faire.
Anya - Le calcule pas!

On se fait des longueurs pour que j'évacue, sinon je crois bien que je lui aurais sauté à la gorge, tellement son attitude m'agacée.

- Qu'es ce qu'elles ont les filles à le suivre comme des toutous
Anya - T'a vu comment elles sont !
- Tu vois pourquoi je voulais que des vacances entre filles, elles nous ont même pas calculé depuis qu'il est là à croire c'est je ne sais qui. Elles sont vicieuses, dès que y'a un gars elles changent.
- C'est pas je ne sais qui, c'est monsieur Ayaz, c'est un beau mec mon cousin
- Même pas je me retourne s'il passe à côté de moi
- Vous êtes vraiment chien et chat vous deux !
- Non on est rien du tout, tu vois les mecs comme lui vaux mieux les ignorer, ça n'apporte que des problèmes.

Après s'être épuisé autour de la piscine, on était tous mort de faim, alors on décide de se préparer et d'aller voir les restaurant autour. Ce soir, c'est Italien !
À table, l'ambiance était tranquille. Inès et Sofia vont aux toilettes.

Ayaz - Oh c'est tes copines ou les miennes ?
Anya - Bah je me le demande aussi
Ayaz - Parfois si elles pouvaient se taire comme elle là (me montrant de la tête) ça serait bien
- J..
Anya - Ayaz !
Ayaz - Quoi j'ai fait quoi encore
- Et pourquoi tu leur dis pas tout simplement ? Au lieu de te plaindre à ta cousine

Les filles reviennent à table

Ayaz - Je crois qu'elle est jalouse de vous Mélyna
Inès - Ah bon, jalouse de quoi ?
Ayaz - Parce que je vous porte de l'attention et pas à elle
Sofia – (Rire) ah bon mais faut pas Mélyna
Inès – (Sourire) C'est parce que tu râles trop faut sourire un peu plus
- Non mais je rêve enfaite ?

Je me lève et sors du restaurant. Dans ma tête je l'insultais de tous les noms. J'avais besoin de prendre l'air, Anya ne m'a pas suivi, elle sait que j'aime la solitude, j'ai besoin de me retrouver seule quand je suis furax.
Je ne comprends pas ce qui se trame dans sa tête à celui-là. Qu'es ce que je vivais bien quand on s'ignorait, c'était beaucoup mieux que les petits piques qu'il me lance.
Je marche sur le sable, respirant l'air frais, ça fait du bien d'entendre comme seul bruit le son des vagues de la mer et cet air frais qu'elle nous jette.

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis sur cette plage, je décide enfin de retourner à l'hôtel, la tension qui occupait tout mon corps s'était évaporé.

Inès - Te voilà !
Sofia - C'est pas trop tôt, Ayaz est parti te chercher !
Anya - Je vous avais dit qu'elle allait revenir, vous êtes là à faire du bruit pour rien.
- Rassurez moi, vous n'aviez pas cru que j'étais partie me suicider
Anya - Si, elles l'ont cru
- Vous blaguez ? Mais vous êtes tarés dans vos têtes à penser des choses comme ça
Sofia - Bon faut appeler Ayaz qu'il rentre là le pauvre
- Non attendez, laissez-le chercher un peu ça lui fera du bien
Sofia - Oh non ça ne se fait pas
- Oh mais qu'es ce qui t'arrives toi, depuis qu'il est là t'es à ses pieds je pensais pas que t'étais ce genre de meuf
Sofia - Mais n'importe quoi !
- Oh vous m'avez gonflé avec votre Ayaz bouffer le, je vais me doucher.

Je claque la porte de la salle de bain, super comme première journée de vacances. Si c'est comme ça tous les jours, j'annonce la couleur je me barre illico presto.

Anya - Tu sais quoi ?
- Quoi ?
Anya - Ayaz est encore à ta recherche
- Vous l'avez pas prévenu ?
Anya - Bah non je suis la seule à avoir son numéro et après t'avoir énervé il mérite sa petite marche
- Rire, tu sais que je t'aime toi !

Je me mets dans mon lit, et franchement je suis contente qu'il soit en train de ramer dehors à espérer entrevoir ma tête quelque part.

Deux heures s'écoulent.

- Il est déterminé à me retrouver à ce que je vois
Anya - Ouais mais quand il saura que t'es ici depuis perpète il va te tuer
- Qu'il vienne tiens, j'ai hâte de voir sa tête
Anya - Je lui dis que t'es rentrée ?
- Oui, attends tu lui dis juste que je suis rentrée et que je dors là
Anya - Ta peur de l'affronter ?
- Non je suis fatiguée, on laisse le suspens pour demain
Anya - Olala t'abuses bon je l'appelle... Non enfaite c'est mieux si je lui envoie un message sinon il va m'engueuler au téléphone
- Tapette
Anya - C'est toi qui dit ça ?

Un petit rire émane de nos corps.
Sur ses derniers mots on s'endort, pressé d'être à demain pour découvrir la réaction de monsieur Ayaz ...

« Je te le dit pas par fierté mais mon amour te suivra jusqu'au cieux »