Chapitre 7

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-M. le directeur! J'ai trouvé ses deux là, à se battre. S'écria Rusard qui entrait à grands pas dans le bureau du directeur avec Draco Malefoy et Harry Potter qu'il tenait par leur robe de sorcier. Dumbledore se tourna vers le blond en lui adressant un sourire: 

-Vous êtes pile à l'heure Monsieur Malefoy. 

En revanche Macgonagall ne riait pas. Elle se leva, pâle, avant de dire:

-Mais si vous êtes tous là, alors qui surveille la jeune femme?

Rusard, qui venait de prendre conscience de son erreur, pâlit. Macgonagall, voyant l'homme ne savant plus où se mettre, pris l'initiative de courir auprès le la mystérieuse femme, avec Draco sur ses talons. Mais quand ils arrivèrent, c'était trop tard. La femme était allongée, les yeux ouverts et sans vie, montrant quelque chose du bout de son doigt. Mais elle ne pointait rien. C'était trop tard. Et les élèves, qui arrivèrent petit à petit commençaient a paniquer malgré les conseils rassurant de Dumbledore qui avait rejoint le groupe. Tous devaient rejoindre leurs dortoir en compagnie des deux préfets en chef. 

Une fois cela fait, Granger et Malefoy ont été convoqué une nouvelle fois dans le bureau du directeur. Toutes leurs futilités de la veille au sujet du dortoir avaient disparus laissant place à des visages blafards. Même Dumbledore ne riait pas, il les regarda un moment avant de prendre la parole:

-Est-ce que l'un de vous deux sait quelque-chose? Dit-il avec froideur, pourtant on avait l'impression qu'il savait.
Drago pris tout de suite la parole, comme sur la défensive.
-Nous ne savons rien. Mais vous, vous la connaissiez? Fit-il en essayant de rester le plus naturel possible. Il avait poser cette question sans réfléchir. Après tout, qui mieux que Dumbledore pouvait la connaitre? Hormis son assassin, cela va de soi.
-M. Malefoy, ceci ne vous regarde pas. Fit-il de façon froide. Il tourna la tête, et reprit d'une voix plus douce:
-Miss Granger, je vous repose la question, vous ne sauriez mentir à votre directeur.
Hermione était blanche à faire peur, ce fut Draco qui allait répondre quand la jeune fille ouvrit la bouche plus rapidement que jamais:
-Nous ne savons rien, Professeur. Ne remettez pas la parole de mon acolyte en doute. Avez vous des informations supplémentaires à nous donner?
Draco et Dumbledore étaient abasourdis. Non seulement elle avait menti, mais elle avait menti pour sauver Draco Malefoy, son pire ennemi.
Dumbledore, après avoir regardé les deux jeunes tour à tour, chercha des yeux le professeur McGonagall. Celle-ci hocha du chef avant de dire froidement:
-C'est bon, vous pouvez disposer.
Après leur avoir expliqué qu'on leur avait attribué un nouveau tableau, les deux préfets retournèrent à leur dortoir dans un silence implacable.  Le chemin en silence avait parut une éternité, chacun ne sachant quoi dire. De plus, la fatigue avait repris le dessus sur leurs émotions respectives. Quand soudain.

-Granger! Attention! Hurla le blond en se jetant sur sa partenaire en lui évitant de se prendre un éclair vert de plein fouet. Ils l'évitèrent de justesse. Ils n'eurent pas le temps de se remettre de ce nouveau choc que d'autres jais de lumières fusaient autour d'eux. Ils regagnèrent leur dortoir en courant, l'ouvrirent afin de s'y réfugier. Draco avait pris la main d'Hermione dans le feu de l'action et n'avait pas conscience qu'il l'a tenait encore. Ils étaient essoufflés, fatigués. Pourtant ils entendirent des pas dans la salle. 

-Bonjour, fils.  Fit Lucius Malefoy avec dédain. Je vois que tu fais ami-ami avec cette chose impure. Tu trahis ton camps pour une sang-de-bourbe? On aurai cru qu'il allait vomir la dernière phrase.

-Ravi de vous revoir aussi, Père. Dit ironiquement Draco. Il regarda Hermione dans les yeux une fois que son père s'était tourné pour admirer la décoration qu'il qualifia de ''pathétique''. Le blond profita de cet instant pour murmurer à Hermione: Fait moi confiance, je t'en pris.
Elle acquiesa en guise de réponse, n'ayant pas d'autre choix que de lui faire confiance. Entre la mort imminente ou tardive. Elle choisi d'attendre un peu avant de mourir.

-Tu me déçois beaucoup, mais j'ai l'habitude, à force. Que va penser ta mère quand je lui dirai que tu as préféré cette CHOSE plutôt qu'elle? Le seigneur des ténèbres va te punir Draco, rend toi utile! Tue la fille et tu seras pardonné. Tu seras marqué si tu élimine l'amie de l'élu. Fini Lucius. 

Draco faisait mine de réfléchir, mais il savait très bien que se faire marquer était la pire chose et il ne voulait sous aucun prétexte tuer Granger, ce serai comme choisir un camps. Il n'était pas plus pour l'Ordre du Phénix que du côté des forces obscures :il ne fallait  donc pas qu'il prenne un parti. 
Il remarqua une fenêtre ouverte, sûrement l'entrée que son père avait emprunté pour venir ici.
Il empoigna un peu plus fort la main d'Hermione qui ne cessait de trembler.
-Père pourriez vous dire au seigneur qu'il ne faut plus compter sur moi? 

Pour ce qui est de Mère, elle comprendra, je sais qu'elle s'opposera à vous pour me défendre. Vous êtes un monstre.

Le visage de Lucius Malefoy, changea de couleur, et dans un mouvement sec Draco entraina Hermione à l'autre bout de la salle lui évitant un Avada.
-Vous êtes pris  au piège, inutile d'essayer de s'enfuir. Ricanait le mangemort.
A cet instant Hermione compris, mais elle était effrayé.
Elle eut des secousses, mais Draco lui prit les épaules.
-Granger. Lui dit-il avec son plus beau sourire.
Hermione était éblouie par ce sourire, elle ne broncha pas. A cet instant, elle n'arrivait plus à réflechir, c'est son instinct de Gryffondor qui prennait le dessus sur toute sa logique. 

Mais en réfléchissant bien, dans tous les cas de figure possible, elle se fera tuer par un des Malefoy, alors autant faire confiance à Draco.

-Maintenant! Cria le blond en encerclant la fille de ses bras.

Ils échappèrent de justesse à un autre sort, décidément Lucius ne savait pas visait. Hermione était paralysée par la peur. Son coeur se débattait dans sa poitrine :Était-ce l'adrénaline ou un autre sentiment?  Mais à cet instant, tout s'enchaina si vite qu'elle crut voir sa vie défiller devant ses yeux. Elle plaça sa main sur quelque chose de chaud. Et, toujours dans leur chute, Hermione réalisa que sa main était couverte de sang. Mais ce n'était pas le sien.

-Malefoy?! cria-t-elle.





Dramione, tout simplement. (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant