Bohémien balafré.

« 13. »

Le « nerveux » - Baleq wesh, qu'il vienne pas faire le malin avec moi.

- Arrête de t'donner un rôle devant tes potes, rien qu'à ta gueule on crame direct que t'es une victime alors dégage là bas voir si j'y suis et m'pète pas plus la tête que ça. Dis-je agacé.

Le gars - Allez venez on décale. Dit-il à ses potes. Désolé gars. En s'adressant à moi.

Tss pathétique. Bien sur que je suis le cousin à Tanguy mais cela change quoi ?
Ma foi en tout cas ici il à l'air d'être respecter le sin-cou.

Je décide de rentrer après cette mini altercation.

Grenoble n'est vraiment pas fait pour moi, je me sens pas à ma place ici.
Je préfère mille fois ma petite place aménagée en face de la cité de Jawed.
Ah ouais en parlant de lui, il m'a reprocher d'être partit sans le prévenir.
C'est vrai que j'aurai pu le faire mais j'suis pas l'gars qui déclare ses actions comme ça et puis sur le coup j'ai pas penser.

Mima - T'es déjà là ?

- Ouais.

Mima était accompagnée de deux femmes, surement ses filles.

Femme 1 - C'est la petite Gina ? En s'approchant d'elle.

Mima - Oui, t'a vue comme elle est belle ?

Femme 1 - Elle ressemble à sa mère. Je peut la prendre ? En s'adressant à moi.

Je regarde Mima qui me fait signe de dire oui.
Non, moi j'ai envie de dire non. C'est ma petite soeur, et cette femme je ne la connais pas, pourquoi j'accepterai ? Imaginez elle lui fait du mal ? Oui je vois le mal partout et alors ?

- Ouais. Lui répondis-je alors que ma tête me dictez le contraire.

Elle détache Gina et l'a prend dans ses bras. J'observé la scène, au moindre pas de travers, je serai prêt à attaquer.

Mima - Ah oui, y a ton grand-père qui te cherche.

- J'irai après, quand j'aurai récupérer Gina.

Femme 1 - Vas-y, je te la ramène après si tu veut.

- Non, je peut attendre.

Mima m'a lancée un sale regard. Bah ouais Mima, mon caractère tu le connait alors fait pas l'étonnée.

Le femme me repasse Gina et je peut enfin rejoindre mon grand-père.

Entourer de toute ma famille je me sens mal, pas à ma place. Alors qu'à Paris, avec des inconnus je me sentais beaucoup mieux là bas qu'ici.

Je pense que cette idée de tout quitter était une mauvaise idée.
J'ai pris cette décision sur un coup de tête, sans réfléchir.

Grand père - T'a fait connaissance avec tes tantes ?

Il faisait allusion aux deux femmes qui étaient avec Mima.

- Non.

Grand père - -souffle- Arrête d'être fermer comme ça Jesym, c'est ta famille. Ils sont là pour t'aider.

- J'ai pas besoin d'aide.

Grand père - Tout le monde a besoin d'aide et toi le premier. Ta grand mère et moi, on est pas éternels. Les seuls qui pourront t'aider c'est eux.

- Non, j'ai pas confiance en eux et tu le sait très bien pour quoi. Dis-je avant d'aller dans ma caravane.

Le soir Mayeron m'a appeler. Il me demandait des nouvelles de sa « chérie » Gina, et il voulait savoir comment ça se passer.

Je lui ai raconter ma journée, il était vénère.

Mayeron - Ils sont sérieux ces boloss ? Oh t'aurait dû les niquer Jesym !

- Avec Gina dans sa poussette ? Pour qu'il lui arrive quelque chose ?

Mayeron - Ah ouais c'est vrai, bah la prochaine fois te laisse pas faire.

Mayeron et moi, au fond on est pareil. On a tout les deux une haine immense envers notre « famille ». Pour moi le mot famille il n'existe même pas pour eux, c'est des inconnus pour moi.

Le lendemain soir, la femme 1 nous a inviter mes grand parents, Gina et moi.
Bien que cette invitation ne m'enchanté pas, je m'y suis quand même rendu.

De toute la soirée ils n'ont pas quitter Gina des yeux, je ne sais pas mais j'avais comme un mauvais pressentiment.

La femme 2 était aussi là mais elle, elle restait silencieuse.

Tellement j'en avais marre de leur hypocrisie, j'ai stoppé court et je suis retourner dans ma caravane avec Gina bien sur.

Ah ouais, j'ai l'impression que depuis la mort de mes parents je deviens une personne mauvaise.
J'suis rancunier, j'oubli pas tout ce qu'ils nous ont fait.

Mes parents et moi, on méritait pas cette méchanceté gratuite qui nous ont donnait.

On m'a toujours appris à pardonner mais quand ça touche mes parents, le pardon il n'existe plus.

Bohémien balafré.