Entre Âmes - Terminer (En correction)

1. Enfuis ✓

Je sors un Sweat à capuche noire de mon sac appartenant à un loup que j'avais, on va dire emprunter à vie, puis enlève ma veste la remplaça par celui-ci. Je rentre dans la ville en essayant d'être discrète, ce que je suis, dans n'importe occasion, je l'ai toujours été, la fille discrète, calme, invisible et timide est bien ce qui me ressemble le plus. Je marche dans une des allers en essayant de paraître aussi calme que possible, mais ce que je suis en ce moment est tout sauf calme mais plutôt contrôlé par la peur de se faire retrouver et de retourner au Centre. Je ne veux pas ça, je me ressaisis donc et me calme comme je pus, je semble avoir retrouvé tout mon calme, mais à l'intérieur, une rage énorme qui envahit chaque parcelle de mon corps et une peur qui essaye de se cacher parmi toute cette pagaille que mon cœur me fait ressentir.

Je traverse la ville en marchant, comme si j'étais chez moi, des gardes loups sont présents, mais ne semblaient pas sentir qu'un pauvre humaine telle que moi soit présente ici ou alors ils se disent que c'est impossible, car aucun humain, normal, n'ose venir dans cette ville. Des marchant vendant des vêtements et de la nourriture, pas besoin de préciser, j'espère que cette nourriture est de la viande, crue, avec tout ce sang qui me donnent envie de vomir tout ce que j'ai mangé ce matin et les jours précédant. J'arrive devant la plus imposante maison qui me semble être une villa de luxe, tout me montre que l'Alpha vit ici. Je ne me trompe pas en voyant un jeune Alpha sortir de cette demeure, je ne reste pas planté là et me mis à avancer vite, ne courant pas, car ils remarqueraient vite que je suis ennemie, que je suis bizarre et ma vie risque de se terminer rapidement, très rapidement, sans que je n'aie pu voir une dernière fois mes parents. Une larme réussit à sortir, que j'essuie aussitôt avec ma paume de main.

Je m'apprête à rentrer dans la forêt de l'autre côté de la ville quand je vois des petits enfants monstres loup partir vers la forêt, je ralentis le pas pour ne rien paraître de suspect envers ses monstres et marche lentement jusqu'à que je ne les vois plus, car ils sont restés au bord de la forêt. Je me mis à courir vite, vraiment vite, la pause dans la ville était suffisante, bien trop longue à mon goût et rester une seconde de plus près de ses monstres me donne envie encore une fois de laisser sortir de mon corps tous les restes de mes repas précédents.

Je cours pendant deux bonnes heures, essayant de ne pas m'arrêter malgré la fatigue lancinante qui recouvre tout on corps de spams, jusqu'à que j'arrive près d'une falaise, avec une chute d'eau, qui me servira à faire détendre mes muscles, ce petit lac me permettra de me remettre sur pied avant de repartir. Je me pose dans l'herbe à côté de celui-ci, m'allonge et ferme, les yeux, je me sens bien, mon corps heureux d'enfin pouvoir s'arrêter et semble vouloir être en sécurité ici.

« Mais pour combien de temps le serais-je, me dis-je à moi-même. »

Quelque minute plus tard, je tombai dans les bras de Morphée.

Il est près, je le sens, mais mon regard ne semble pas pouvoir le voir, mais je le sens, je ressens sa présence ici, comme un doux rêve s'apprêtant à commencer. Mais je commence à avoir peur, peur de retourner dans cette prison, dans ce Centre pour humain. Je cours dans les bois, j'entends très nettement un hurlement de loup, un Alpha. On le ressent au plus profond de nous, le fait qu'il soit Alpha, Bêta, Oméga ou simple loup. Les hurlements sont aussi différents. Mais ce hurlement est un hurlement de peur, de tristesse. Je ne comprends pas pourquoi, il me fait presque peur, plus qu'il ne le devrait, le fait que je ressente sa tristesse me fait peur, mon corps, mon cerveau, ne veut pas connaître ses sentiments, mais mon cœur, se traître semble vouloir le connaître plus, l'aimer.

Je dis bien presque, ma peur pour lui ne doit pas grandir plus qu'elle ne le devrait.

Je fonce tellement que je ne remarque pas quelque chose par terre qui me fit tomber. Un louveteau, je me relève et essaye de continuer à courir, mais il me mord la cheville, ce qui me fit souffrir le martyre, je tombe au sol, les larmes aux yeux. Quand soudain, un loup Alpha, le loup Alpha qui m'avait hurlé auparavant me grogne dessus. J'essaye de ne pas lui montrer ce que je ressens en ce moment et de faire partir ce louveteau quand soudain, il se transforme en humain, en petite fille, en moi précisément. Je fis les gros yeux tellement cela me paraît faut, impossible qu'un de ses monstres me ressemble. Le loup Alpha s'approcha de moi et se mit retroussa ses babines, prêtes à m'attaquer, il ouvre sa gueule et s'approche de moi. Tellement près que je tombe à terre. Et là, il me saute dessus.