Salimata : Ce sont nos dernières minutes alors tâche d'être agréable tu veux ?! Il m'a fait confiance alors je ne veux pas qu'il trouve quelque chose à redire

Fatima : je comprend mais je suis énervée là !! Je suis obligée de partir avant toi ce qu'on a jamais fait en plus y'a le toubab ( blanc) là qui est bête comme tout ! WALLAHI je suis dégoûtée là ( avec une voix tremblotante qui se suivie de quelques larmes)

Salimata : Arrêtes pleures pas tu sais bien que quand je commence j'ai du mal à en finir . On se reverra bientôt inchALLAH . Et puis il est mignon le khonk noope (blanc)tu trouves pas ?

Fatima : Lol je suis fiancée ces choses là ne marchent plus .

Salimata : Allez t'as un avion à prendre prends soin de toi . Tu vas trop me manquer bébouh

Fatima : oui moi aussi je t'assure . Mais restes pas longtemps stp je n'aime pas te savoir seule ici

Salimata : juste le temps de tout régler et je serais là bas promis

Elles se firent des bisous et un câlin qui n'en finissait pas puis Fatima s'éloigna sous le regard embué de son amie qui fut interrompu par le monsieur de l'accident

Monsieur : On pourrait parler de la voiture s'il vous plait

Salimata : Oui bien sur

Monsieur : Je m'appelle Théodore James , mais vous pouvez m'appeler Théo

Salimata : moi c'est Salimata Sow mais Sali fera l'affaire

Apres ces brèves présentations Salimata lui expliqua la situation et Théo décida de passer le lendemain chez elle pour prendre la voiture et la faire réparer . Elle reprit alors la route avec une solitude qu'elle n'avait jamais connue.
Une fois arrivée chez elle, le manque de sa meilleure amie se fit vraiment ressentir. Fatima savait comment mettre de l'ambiance lui donner du punch comme elle dit souvent, et puis Sali n'a jamais vécue sans elle dans cet appartement, elles étaient tout le temps collées à faire des  bêtises, à chanter avec leur voix de casserole, à rire aux éclats, à pleurer à se réconforter en cas de déception amoureuse de réception d'une mauvaise note ou sans raison.
Salimata regrettait déjà de n'être pas partie avec elle. Elle n'aimait pas rester seule, car en plus du fait qu'elle n'avait plus l'habitude, cela la fesait réfléchir sur sa vie qui selon elle ne rimait à rien. Sur le plan professionnel tout allait bien elle avait sû être et rester brillante, sa relation avec sa famille aussi était quasi parfaite mais sa situation amoureuse lui donnait littéralement le cœur brisé. À 23ans elle n'avait toujours rien construit comme ses paires, elle n'a toujours pas trouver le grand amour. Étant petite elle eu le béguin pour quelques garçons biensûr comme tout le monde, mais ça n'a jamais été réciproque, elle était du genre timide avec beaucoup de difficultés à s'imposer. À l'adolescence, se concentrant sur ses études, elle a perdu tout intérêt pour la gente masculine se transformant en une personne opiniâtre et très imbu de sa personne, elle s'est jurée de ne plus laisser à qui que se soit l'occasion de la piétiner et elle a appliquer sa règle à la lettre. Devenue adulte, elle sortie avec des hommes sans intérêt d'après elle juste pour avoir quelqu'un qui lui tiendrait parfois compagnie mais surtout parce qu'elle en avait marre de dire non et d'écouter ensuite ses amies débattre sur sa vie sentimentale. Pour elle cette situation était plus que désastreuse. Mais ce n'était pas de sa faute si les hommes confiants, intelligents, marrants, beaux, mystérieux et j'en passe...se faisaient rare. Sur cette dernière pensée elle se leva, dîna et décida d'appeler sa mère.

***

Sali : Allô néné ? ( Allô maman ?)

maman : Ayoo Sali mbada ? ( Sali comment vas-tu ?)

Nouvelles braisesWhere stories live. Discover now