Partie 1 - la Turquie

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Nous ne savions pas où partir pour les vacances de Pâques, je laisse parfois le hasard choisir à ma place. Nous avons écrit des pays sur des bouts de papier avec un numéro de 2 à 10. Nous avons jeté un dé chacun, j'ai fait 1 et elle 5, la Turquie fût décidée. 


Comme je n'aime pas les séjours qui se ressemble nous payons pour une excursion dans les montagnes Turques. Nous nous levons à 5h du matin pour prendre la navette à 5h30 au pied de l'hôtel. 

Nous roulions depuis trente minutes quand j'aperçois sur la voie s'en face un ours entraver la route. Debout sur ses pâtes arrières le plantigrade hurle de tout son souffle mettant la patte droite en avant signe pour arrêter l'automobiliste innocent. Je vois la bête féroce ouvrir la porte, le conducteur s'échappe à toute vitesse, le monstre entre dans la voiture. 

Le car prend un dos d'âne trop rapidement j'ouvre les yeux : je vois le siège conducteur et sur ma droite la tête reposée de ma copine sur mon épaule - les transports sont l'essence même du voyageur (même dans le tram je suis un voyageur) - la Turquie vaste territoire, mélange d'ancien et de moderne ; montagnes jeunes, pic au falaises abruptes comme des crêtes de stégosaure.

Au détour d'un large virage, nous laisse entrevoir un panorama des plus fous, les montagnes en face ne possède plus d'arbre mais des touffes vertes foncées saupoudrées de tâche jaune terre. La route traverse une prairie, les arbres ne sont plus là, les maisons sur le côté de la route sont délabrées, parfois il manque même une façade, un peu du même genre que l'on voit à la télé lorsqu'une bombe à exploser dans la région de Gaza... 

La routes est pleines de trous, les voitures sont vieilles et certaines abandonnées au bord de la route. Une mosquée avec son minaret pointue et cette école sont entièrement neuves, on comprend le sens des priorités. 

 Nous finissons par arriver, Herapolis vestiges grec dont la cité a été détruite par un tremblement de terre, reprise par les Romains, d'ailleurs le sentimental Marc-Antoine avait invité Cléopâtre se baigner dans cette eau pétillante naturelle à 36 degrés. Cette même ville a été reprise par l'empire de Byzance. 

Les tufières sont impressionnantes les murs de calcaire blanc ressemble à de la mousse d'une avalanche figée, l'épaisse paroi paraît douce comme du coton et son eau chaude qui coule dans plusieurs bassin est un cadeau de la nature. La température de l'air atteint déjà les 30 degrés alors qu'il est 9h de matin, à cause de la réverbération de la lumière du soleil sur ce sol et mur droit blancs au teinte rouge sel, grises de poussières et parfois jaune par d'autres composés chimiques que compose l'eau de ses sources. Un moment inoubliable perché à près de 1000 mètres d'altitude.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 06, 2015 ⏰

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