◈Chapitre 1◈

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Enfin le grand jour arriva. Aujourd'hui Stan et moi allons nous unir pour la vie. Cela fait un an qu'on est installé à New York, un an de purs bonheurs. J'ai décidé d'arrêter les études pour que Stan puisse évoluer dans son travail et aussi pour que je sois présente pour Élisabeth qui a fêté, depuis peu, ses deux ans. Stan n'est pas d'accord avec ma décision, mais avec le temps il a reconnu que c'était le mieux pour notre fille. Je me contemple dans le miroir et je trouve le résultat satisfaisant. Ma robe est couleur ivoire en bas et le bustier bleu à dentelle, elle est magnifique. Je porte la robe de ma mère ce qui me donne l'impression de sa présence. Mes cheveux sontrelevés en un magnifique chignon retenu par de petites fleurs bleues.

— Que tu es magnifique !

Mon père me fait sursauter et le voit dans le miroir.

— Merci, Papa, en rougissant.

— Tu ressembles tellement à ta mère. Elle aurait été si fière de toi, cette robe te va à merveille. Dit-il les larmes aux yeux.

— Tu vas me faire pleurer. En retenant mes larmes. J'aurais tant voulu qu'elle soit parmi nous.

— Je sais ma chérie, en me prenant dans ses bras. Elle est là, près de nous, j'en suis sûr.

Mon père est arrivé là veille, car il a trop d'affaires en cours. Il est venu accompagner de Sarah. Entre eux c'est toujours au point mort. Oh il a plusieurs fois tenté de se lancer, mais devant l'indifférence de Sarah il se décourage à chaque fois.

— J'espère que ce sont des larmes de joie. Me demande Fanny en entrant dans ma chambre accompagnée de Céline. Avec un grand sourire.

— Oui ne t'inquiète pas ! lui répondis-je

— C'est l'heure ma belle, l'homme de ta vie t'attend. Me dit Fanny avec un clin d'œil.

Elles sont toutes les deux demoiselles d'honneur et portent pour l'occasion une robe bleue cintrée assortie à ma robe. Céline est toujours en couple avec David, qui d'ailleurs est garçon d'honneur avec Derek le cousin de Stan et Fanny n'a toujours pas trouvé son prince charmant.

— Tu es prête ? Me demande mon père.

— Oh que oui ! Avec enthousiasme. On arrive devant l'église et tous les invités m'attendent à l'intérieur sauf Gloria et Élisabeth.

— Ma chérie tu es splendide, me dit Gloria les larmes aux yeux. Mon fils a bien de la chance.

— C'est moi qui ai de la chance !

— Mon amour tu es toute belle, en m'adressant à ma fille. Fais-moi un gros bisou d'amour. Puis elle me fait un petit bisou sur la bouche.

— Allez on y va sinon Stan va venir te chercher, dit en riant Gloria. Viens ma puce on va rejoindre papa.

Elle entre dans l'église avec Élisabeth qui tient dans ses mains un panier rempli de pétales de roses blanches. Elle les lance au fur et à mesure qu'elle avance dans l'allée centrale.

Puis ce fut à mon tour. Je tiens le bras de mon père et on avance au rythme d'une douce musique. Plus j'avance, plus mon cœur s'affole. Je vais épouser l'amour de ma vie. Celui avec qui j'ai traversé tant d'épreuves et que personne n'a réussi à nous séparer. Je m'approche de Stan , nos yeux se fixent je vois dans son regard tant d'amour et de fierté que j'en ai les larmes aux yeux. Il est si beau dans son costume noir, sa chemise blanche et sa cravate. Il me sourit et me prend la main pour nous rapprocher du prêtre.

— Tu es si belle mon amour.

— Toi aussi mon amour, tu es magnifique.

La cérémonie fut simple, mais remplie d'émotions. On se promet amour et fidélité dans les bons comme dans les mauvais moments jusqu'à ce que la mort nous sépare.

La réception a lieu dans une salle des fêtes qui est joliment décorée pour l'occasion. Les félicitations me parurent durée une éternité, mais je garde le sourire. Une fois finis, nous sommes invités à nous asseoir à nos tables. Je vois Stan se lever et prendre le micro que l'animateur lui passe. Il me prend la main et enchaîne....

« Tu es mon amour, ma passion, mon incessante admiration, tu me rends tellement heureux, que je ne peux être qu'amoureux. Tu es tellement douce avec moi, que je fonds quand tu es là. Tu as littéralement changé ma vie, grâce à toi, elle s'est embellie. Je t'offre donc mon cœur, inondé par tant de bonheur, il t'appartient pour toujours, à toi, mon tendre amour »

Des larmes se mirent à couler et je me mets à l'embrasser sans savoir m'arrêter.

La soirée se passe magnifiquement bien. Les invitations à danser n'ont pas arrêté et je voyais que ça agaçait beaucoup Stan. Il perd patience quand ce fut au tour de son cousin Derek. Je le vois parler avec David est apparemment celui-ci essayait de le calmer. Il n'hésite pas à nous interrompre et ça me soulage, car je sentais ses mains baladeuses.

— Je peux récupérer ma femme ! dit Stan d'un ton sec.

— Ouais cousin, je t'en prie. Ta femme est magnifique, encore mes félicitations.

Stan me prend dans ses bras et je me colle à lui lorsque je l'entends dire à son cousin.

— Eh, cousin ? Derek le regarde en le questionnant du regard. Touche encore une fois à ma femme et je t'éclate la gueule, compris ? À voix basse.

— T'inquiète reçu cinq sur cinq, puis il s'en va au bar.

— Tu l'as vu ? lui demandai-je.

— Il a de la chance que c'est mon mariage sinon je te jure que je lui aurais pété sa gueule........... Il a raison sur un point, tu es magnifique mon amour. Je veux que tu danses qu'avec moi à partir de maintenant et personne d'autre. Moi je n'ai dansé qu'avec toi, ma mère et Élisabeth. Les autres, je m'en fous royalement.

Quand je l'ai vu danser avec sa fille dans les bras, j'en ai eu les larmes aux yeux. Je l'ai vu chuchoter des mots dans son oreille en la berçant. Avant la fin de la chanson, elle s'était endormie. Stan la garde une bonne heure dans ses bras, il ne voulait pas la réveiller.

— Avec plaisir mon cher mari, en l'embrassant.

À la fin avant de partir et de laisser nos invités s'en aller chez eux Stan avait tenu à les remercier.

— Merci à tous d'être venu partager notre bonheur. Merci maman, d'avoir toujours été là pour moi malgré mon comportement indigne d'un file. Merci, Ben, de m'avoir donné votre fille. Je vous promets d'en prendre soin. Je pense aussi à ceux qui malheureusement ne sont plus parmi nous. Georges qui était pour moi un père plus qu'un oncle, à Jack, mon frère que je n'ai pas eu le temps de bien connaître et qui grâce à lui je suis là aujourd'hui et enfin à Élisabeth la maman de Molly que je n'ai pas eu la chance de connaitre, mais rien qu'en voyant sa fille, je suis sûre qu'elle devait être géniale. Merci à tous.

Il eut des applaudissements, des embrassades et des accolades.


Laisse-moi t'aider! Tome 2Where stories live. Discover now