Wicked Game

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> Wicked Game de The Weeknd

San Francisco, 19 décembre

La fumé que recracha mes poumons, restait comme suspendu dans l'air pendant que mes muscles ce contractaient à chacun de mes mouvements et que mon index accompagné de mon pouce, qui, tenant ma cigarette, finit par la faire s'écraser dans mon cendrier. Aujourd'hui, on m'a assigné une nouvelle mission, une nouvelle femme..une dont je m'occuperai avec la plus grande attention comme les autres mais aussi avec le plus grand détachement pour mon plus grand plaisir personnel. J'aime les torturer..oui j'aime sentir qu'elle me veule au point de commettre un crime et de s'en tordre sur le lit à chaque fois que je les déshabille. Ça me plaît tout simplement. 

Depuis combien de temps suis-je ici déjà ? Peut être un mois où plus, je ne sais pas vraiment mais mes lèvres trouvent rapidement un substitue à la nicotine qui altère mes sens pour laisser un liquide fort qui brûle ma gorge comme si je brûlais en plein enfer sans pouvoir m'en défaire. Du scotch..sûrement du scotch car aucune boisson n'est plus à mon goût que ce poison qui réchauffe chaque chemin de veines tracé sous ma peau saillante qui ne laisse pas indifférent. Ne prenant pas la peine de tirer les rideaux pour m'enlever cette enveloppe d'obscurité, je laisse la flamme nourrit par mon Zippo, éclairer mon visage et la lettre que je dois bientôt apporter à -comment dire ça sans choquer- cette femme aussi malléable qu'insignifiante à mes yeux que toutes les autres. En quoi serait-elle différente ?. Mon regard fixe alors ce bout de papier rougeâtre avec un peu plus de froideur et je finis par laisser les heures m'abreuver d'un peu de répits avant que je ne sorte pour trouver celle pour qui je feindrai de l'intérêt afin de la faire se sentir importante. Après tout n'est-ce pas mon travail ? Combler l'espace vide dans leur cœur à la forme de gouffre.

Lui:  Il est temps, dis-je avec un timbre de voix assez bas mais grave.

Pendant que chaque semelles de mes chaussures en cuir noir, claque sur le goudron humide d'une légère averse, je ne laisse rien m'atteindre, rien n'y personne ne m'intéresse car je ne vis que pour avoir du plaisir et en donner. Rien d'autre et je ne compte pas changer. Lorsque je me tourne vers la bâtisse qui me laisse présumer que j'y suis, j'entre en connaissant toute les informations nécessaire sur la jeune femme de mon choix et je jette l'enveloppe sans vraiment me préoccuper de ce qu'il adviendra après. 

A ma montre 22 heures, ponctuel comme toujours, je sors du bâtiment en allant directement préparer ma futur salle de jeu.

**

23 heures..voilà le moment pour moi de me préparer. Sortant de la cabine de douche, je rabats mes cheveux me collant à mes tempes, en arrière pour passer ma main sur le miroir couvert de buée qui laisse apparaître ma musculature assez frappante ainsi que ma peau tatoué. Je joue alors avec le rouage de mon cou pendant quelque secondes et termine par mes épaules avant  de laisser à  la crème à raser le rôle de faire partir au fil du temps que le simple objet que je tiens entre mes doigts, sillonne mon menton à la mâchoire un peu carré. Cela ne me prend que 2 minutes et bientôt je pense à sécher mon corps n'étant couvert de rien , la pudeur n'étant qu'une poussière à côté de moi. Pour ce soir, je sais absolument de quoi j'aurait besoin, une chemise noir d'où un long collier d'argent y est visible et une croix y pends pour défier ma religion. Je choisi mon paradis et je choisi moi-même mon propre enfer, tel est ma foi. Mon pantalon ainsi que mes chaussures en cuir noir, contraste avec la cravate blanche que je viens de mettre mais je ne m'en soucis pas, les couleurs n'ont pas leur place là où je saurai la dompter.

23 heures 34, mon manteau d'un noir corbeau ne manquant pas de rajouter à ma personnalité, je descends et monte dans ma jaguar noir pour me diriger vers le lieu du rendez vous. Maintenant plus que quelque minutes et elle entrera normalement dans une pièce noir guider par des hommes en masque, qui lui auront bander les yeux à son arrivée. Dans cette endroit pas une fenêtre ne tâche les murs, pas un interrupteur ou même une source de lumière qui pourrait trahir mon identité. Personne ne sait qui je suis et personne ne le saura jamais car même la plus coriace des femmes n'aura en aucun point la puissance de caractère nécessaire pour dominer la situation. Mon parfum enveloppant ainsi quelque peu mes vêtements, ampli doucement la pièce tandis que je reste à côté d'une chaise pour retirer mon manteau qui pourrait me gêné.  

Sensual in red and blackOù les histoires vivent. Découvrez maintenant