Homosexuel | j.g | j.j

Épilogue.

Sous mes yeux, dans mes mains, se trouvait l'épaisse corde beige libératrice.
Je ne cessais de la toucher, de passer mes doigts dessus.
Je sais que c'est facile de faire ça, d'éviter le problème et de prendre la solution la plus facile, pourtant je n'en vois aucune autre.
J'ai fini par arrêter de pleurer, de toute façon plus rien ne pouvait sortir de mes yeux.
Je pris le tabouret pour installer la corde au plafond.
J'ai quand même la gorge nouée, on imagine souvent le moment de sa mort, comment cela va se passer, quand quelle situation et pour quelle raison.
J'ai trouvé la mienne, je ne peux plus vivre ici, ils m'ont achevé à petit feu.
Certes je pourrais déménager mais qui me dis que ma vie sera meilleure une fois parti ?
Je vais surement encore subir des moqueries, comme d'habitude.
De toute façon ma mort n'affectera personne, encore moins Jack.
À ce bon vieux Jack, je me pose beaucoup de questions à son sujet.
Va-t-il regretter que je sois mort ou pas ? Va-t-il se sentir coupable ? Restera-t-il avec sa pouf de copine ?
Je ne le saurai jamais.
J'espère d'ailleurs que j'aurai une jolie tombe, si toutefois j'en ai une.
Pour revenir à Jack, c'était surement le seul qui aurait pu changer ma vie, la rendre meilleure. Malheureusement il n'a pas fait les bons choix, enfin pour lui c'était surement les bons choix.
Il veut que je meure de toute façon, alors ne perdons pas plus de temps que j'en ai déjà perdu à penser autant.
Je montai sur le fameux tabouret, passai la corde autour de mon cou.
Quelques dernières larmes coulèrent, je pensais à ma meilleure amie qui va être anéantie.
Je suis désolé.
Je regardai une dernière fois si ma petite lettre était à sa place, oui elle l'était.
Je fermai les yeux et balançai le tabouret au fond de la pièce.
C'est une sensation bizarre de s'étouffer.
Je ne luttai pas, et me laissai bercer par la mort.

" Je vous salue vous qui lisez cette lettre,
Si vous la lisez cela veut dire que je suis bel et bien mort. Oui j'avoue m'être suicider, personne ne m'y a obligé, enfin si d'une certaine manière, mais l'action vient de moi.
Je tenais à remercier tous mes amis qui m'ont faits faire ce que j'ai fais, merci beaucoup d'avoir gâché ma vie, de m'avoir enfoncé dans un trou d'où je ne pouvais plus ressortir.
Merci pour les nombres incalculables de fois où vous m'avez frappé, insulter, rabaisser, je vous en remercie fortement.
Évidemment je précise, si vous êtes idiot et que vous n'aviez pas encore compris, que tout cela est ironique bien-sûr.
Et surtout remercier Jack Gilinsky, sans lui, aujourd'hui, je serai encore en vie. Vous lui demanderez ce qu'il m'a fait, je n'ai pas le courage de le raconter.
J'espère que mourir ne fait pas trop mal, sinon ce n'est pas grave, souffrir j'y suis habitué.
Une dernière chose avant que j'aille installer tout le matériel à ma disparition, j'aimerais que vous disiez à Jack que je l'aime plus que tout au monde. Il m'a fait faire ce que j'ai fais mais je l'ai aimé, et malgré le faite que tout ce qu'il m'a dit était faux, pendant deux jours il m'a rendu vraiment heureux, et ça je ne l'oublierai jamais.
Et bien-sûr merci à ma meilleure amie d'avoir été la seule présente pour moi.
J'espère que la vie vous sourira mieux qu'à moi,
La bise.

Jack Johnson
03.07.15

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Voilà la fin de Homosexuel les ami(e)s :( comme prévue une fin triste. Merci en tout qu'a de l'avoir lue jusqu'au bout, d'avoir voter et commenter :D
Je vous aimes fort, on se retrouve bientôt avec une nouvelle fiction. Je vous donne déjà le titre pour vous donnez envie ;) = Les Macgons au tour de France.
Voilà voilà, bisous :*

~ Laura