Party One

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Le voilà, l'homme que toutes les femmes saines d'esprit veulent, y compris moi et je suis à mille pour cents certaine que c'est moi qui l'aurai. Qu'est-ce qu'il est beau mon homme, son dégagement me laisse toujours sans voix et je ne cesse de le fixer comme si ma vie en dépend et elle en dépend . Je suis tombée amoureuse de cet homme des le premier jour où je l'ai rencontré ici même dans ce restaurant que je travaille et qui m'appartient. La première fois que j'ai rencontré son regard perçant, séducteur et arrogant à la fois, j'ai failli trébuché avec mes haut talons mais Dieu merci, j'avais l'équilibre qu'il fallait pour rester sur mes pattes.

_ Bonjour Monsieur Mbacké vous désirez ? Ou comme d'habitude? Lui dis je souriant timidement en me tenant droite.

_ Madame Seck, non je crois que cette fois-ci je vais vous laisser choisir pour moi, quand dites-vous ? Me demande t'il de sa voix douce comme un ange et à la fois virile comme le Dieu grec.

_ Avec grand plaisir, patientez donc je vous prie, je vous reviens dans quelques minutes. Dis je genre avant de partir direction la cuisine.

Mme Seck ? J'arrive à l'oublier, surtout quand je suis avec lui. C'est sûrement l'habitude mais c'est une appellation qui me gêne à tout point, ce me rappelle de mauvais souvenirs mais je ne vais pas leurs en vouloir parce qu'ils m'ont connus avec ce surnom et ce n'est pas prêt de changer. La plupart de mes clients pensent que je suis mariée avec de cet appellation et ça ne m'a jamais dérangé mais lui, rien que le fait de l'entendre le dire me mets dans tout mes états, limite ce surnom me répugne alors qu'il fut un moment de ma vie j'étais fière de le porter.

Mr Mbacké avait pour habitude de manger du Mafé à chaque repas, bien vrai que nous ne le cuisinons pas tous les jours mais pour lui, j'avais décidé de le mettre au menu de toutes la semaine avec d'autres plats bien sûr.

Anita : sert lui des lasagnes, ils sont à tombé, je me demande toujours comment tu fait pour qu'elles soient aussi bonne, j'en raffole tout les jours. Me dit une de mes cuisinière après que je lui ai demandé son avis sur quoi servir à Messieurs Mbacké .

_ Mdr toi et les lasagnes, c'est une longue histoire.

_ Je t'assure que de toutes les restaurants que j'ai fait, le tiens fait la meilleure des lasagnes, ma main au feu. Dramatise t'elle me faisant rire .

_ Bon d'accord, vas pour les lasagnes, s'il n'apprécie pas tu vas me sentir venir. La menace t'elle faussement.

_ T'inquiète patronne, ton chéri va aimer. Me dit t'elle en me faisant un clin d'œil me laissant bouche bée .

Cette peste je vais la taper, elle dit ça tout haut en plus. Voyant ma tête choquée, elle rigole avant de retourner à son travail. J'étais gênée et surprise de savoir que les gens ont remarqué que j'avais de l'affection pour cet homme, la discrétion n'a jamais été mon fort, je l'avoue .

Bon vas pour les lasagnes, je donne des instructions à une servante pour qu'elle amène à Mr Mbacké son plat et je me rend dans mon bureau pour regardez sa réaction à travers les caméras. Je le vois qui remercie la serveuse et commence à manger. Des son premier bouchée il ouvre grand les yeux et mon cœur rate un battement, mon Dieu, il n'aime pas. Pourquoi j'ai écouté cette dingue d'Anita ? J'éteins avec rage la caméra et me tiens la tête, grand Dieu, j'aurai jamais du écouter cette folle.

C'est avec lassitude que j'ai terminé ma journée avant de rentrer à la maison de mauvaise humeur. À cet heure toute la maisonnée est endormie, je prend donc mon bain puis me mets rapidement au lit et m'endort sur le champ, le restaurant m'épuise .

L'éternel Pécheresse...

Pécher Mignon Where stories live. Discover now