Chapitre 5

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Les premiers essais libres commencent et mon téléphone vibre dans ma poche. Je m'éloigne un maximum. 

Encore et toujours mon père. 

- Paloma ? Alors ça avance ? 

- Les essais commencent justement. 

- C'est pour ça que je te pose la question. 

Il a cru que j'avais mis Ferrari a feu et a sang en cinq minutes ? 

- Je suis arrivé sur le circuit sans le prévenir et il a été surpris au début. 

- Mais ? 

Je sens la colère dans sa voix. 

- Mais il n'a pas l'air déstabilisé. 

- Si tu n'es même pas capable de te le mettre dans la poche tu ne me sers à rien.

- Je vais y arriver je te le promets !

- Tu as intérêt. Il vaudrait mieux pour toi qu'il ne finisse pas dans les dix premiers à la course. 

Ah bah rien de plus simple !

Non mais sérieusement ? Les dix premiers ? 

C'est impossible. 

- Je m'en occupe. 

Il raccroche sans un mot de plus. Je ne sais pas ce que je vais faire mais je dois trouver un moyen de le déstabiliser. 

Les essais se déroulent plutôt bien pour Ferrari les deux voitures sont dans le top cinq. C'est en revanche pas une bonne nouvelle pour moi. 

Carlos me ramène à l'hôtel. J'ai réussi à me prendre le même que lui. J'en profite pour le brosser dans le sens du poil. 

- Félicitations pour ces essais c'était vraiment incroyable. Je n'en reviens pas de comment tu as pris la dernière chicane, c'était vraiment impressionnant. 

- Merci je ne savais pas que tu t'y connaissais en formule un. 

Oh ! 

C'est vrai que je ne suis pas censé connaître ce genre de chose. Je cherche un mensonge. 

- A vrai dire je m'y suis mise qu'après t'avoir rencontré. 

- Et bien tu es très douée parce que tu as l'air de bien connaitre.

- Disons que j'aime savoir beaucoup de chose. 

Carlos ralentit. 

- Nous sommes arrivés. 

Je me fais toute petite lorsque nous traversons les couloirs de l'hôtel. Je dois trouver un moyen de le déstabiliser mais comment faire ? 

Je sais !

- Au fait tu te souviens que je te devais un verre ? 

- Et moi un rencard. Je me souviens pourquoi ? 

- Tu voudrais aller boire un verre ce soir ? 

Il semble gêné. 

- En général je me repose les weekends de course...

Je fais une petite moue. 

- Oh et bien une prochaine fois alors. 

Tandis que nous attendons l'ascenseur il ajoute :

- Mais je pourrais faire une exception. 

Sauve-moi ( Carlos Story )Where stories live. Discover now