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Il arque un sourcil, il est dérangé. Mais il ne
veut pas s'énerver, en fait, je viens de le vexer.

Je déglutis lourdement encore une fois, et je ne
veux pas laisser mon empathie pour lui prendre
le dessus sur moi. Je me l'interdis! Mais je me
perds dans ces yeux.

Mes jambes qui s'affaiblissent et mes mains qui tremblent, Et mes yeux détestent, autant qu'ils se noient dans cette yeux.

Et quoi que je puisse dire... Maintenant mon âme se sent en sécurité.

Parce-qu'il faut le dire, à jamais je ne cesserai d'éprouver pour lui.

Alors mon coeur me fait cette chose.
Qu'il fait tout le temps quand il est là. C'est un
mélange parfait d'euphorie, de palpitations
sucrées, d'une forme unique de bonheur et mes
battements ne sont pas désagréables. Et mon
estomac se soulève délicieusement. Pourtant,
mon cerveau lui me lance des signaux d'alarme
pour que je continue à détester ce qu'il m'a
fait.

Il t'a détruit Emira, il t'a anéanti, il est partit, il t'a abandonné.

Ma colère est revenue, car elle se rappelle que pour lui, j'aurais pu donner toute ma vie, quand lui à préféré me quitter le plus jour de ma vie.

Pourquoi est-il là ? Devant moi ?

Après huit mois d'absence pourquoi te tien-tu devant moi Kaysân ?

Lorsque le silence s'est laissé dominer par le son de sa voix grave, tout en moi à halluciné, j'ai frissonné de la tête aux pieds.

Kaysân: Emira, dit-il sans me quitter du regard.

Mon nom entre ses lèvres, j'ai l'impression qu'il
le murmure... Et sa voix autoritaire m'a fait
trembler.

On reste les yeux dans les yeux pendant plusieurs
secondes. J'en arrive au point. Ou j'analyse son
visage. Qui malgré les traits durs, reste toujours
incroyablement beau.

Il est bronzé et il a laissé poussé sa barbe, et j'aime tellement la barbe sur lui. Je regarde
ses cheveux qui ont légèrement poussé. Je me haie de le trouvé aussi beau à ce moment là

Mes yeux finissent par tout revoir. Ce nez que j'ai
tellement aimé. Ses lèvres que j'ai tellement
aimés, leur forme, pulpeuse, et leur goût.. Et je n'ose pas regarder plus que ça.

Et il n'a jamais été aussi baraqué que
maintenant. Il a pris du muscle et sa serai mentir si je dis que sa ne lui va pas.

Je prends une grande inspiration... J'ai besoin
d'air... J'ai besoin de remettre de l'air dans mon
cerveau blessé.

Aucun de nous deux rompe le contact visuel jusqu'à qu'il baisse lentement, très lentement les yeux sur mon corps afin de resté figé sur mon ventre.

C'était lent et lourd...

Et maintenant ses yeux ne quittent pas mon ventre.

Ce ventre dans lequel je porte la vie, son enfant.

Il pince ses lèvres, et son souffle est profond et douloureux alors si il a mal sachez que moi
aussi.

Il avance lentement vers moi et il tend sa main pour pouvoir la posé sur mon ventre.

Moi: non, non, non, dis-je en faisant un signe sec de ma main pour qu'il n'approche pas plus.

Je recule et je le toise du regard, pour qui se prend t-il ?

Kaysân: t... t'es enceinte, dit-il en faisant un pas vers moi.

Je le fixe méchamment et je recule jusqu'à mettre une distance entre nous.

« Et si c'était toi, mon bonheur ? » - Emira Onde as histórias ganham vida. Descobre agora