- Que ce que...

Commence-t-il fébrile, sans réussir a finir sa phrase.

- Un rocher, dans une grotte, au départ.

Il fronce les sourcils. C'est vrai. J'ai tendance a oublier qu'ils ne peuvent pas comprendre. C'est normale. Je comprend pas non plus.

Je tente vainement de chercher les bons mots pour lui expliquer, mais la fièvre embrume mes idée, aucune réponse claire ne me viens a l'esprit.

- Ça fait longtemps ?

- Quelque moi, peut-être un ans, voir quelque année...

Putains, ce truc agira sur moi comme une drogue jusqu'au bout. Voila que je me met a dire n'importe quoi. La vérité c'est que je ne sais même plus combien de temp tous cela dure. Je me suis habituer a ce truc, c'est comme si il avait toujours était là. C'est une partie de moi maintenant, je ne peux plus m'en défaire. Un frison travers mon échine, car je sais ce que cela signifie.

- Ben... Il lève la tête vers moi, inquiet.

- Je vais mourir Ben...

Un éclaire semble le traversait. Il aurait eu la même tête si il savait qu'il aller se faire écraser par un camion. Je crois qu'il ne s'attendait pas a cette révélation. Et son expression désarmait me noue encore plus l'estomac. Mon coeur ce rétracte, me provocant une vif douleur, je n'ai plus beaucoup de temp.

- Ecoute je voulais te dire que... Je t'apprécie beaucoup est...

Il semble vraiment réaliser. C'est pire qu'un camion qui va l'écraser. Il me scrute, avant de commencer a se pencher sur moi.

- Non, non...Tu va pas mourir, c'est pas possible...

Je plonge mes yeux dans les siens, qui sont désormais emplie de larme, je lui souris faiblement, avant de poser ma main contre sa joue.

- Reste avec moi...je t'en supplie.

Son visage n'est plus que quelque centimètre du miens. Je peux sentir son souffle chaud contre ma peaux. Ce dernier embrase le feux qui brule en moi.

Je fais glisser mes doigt contre sa joue, pour descendre jusqu'a son coup, je l'entour ensuite de la paume de ma main. Il se reproche un peu plus. Nos lèvres son a peine séparer. Seul une feuille d'air les sépares. Je suis presque déçus.

Je sert son coup dans ma main. Je le sens s'agiter. Il attrape mon poignet. Je contracte mes muscles, avant que des éclaire apparaissent autour de moi. Je me sert de mon bras pour les conduire jusqu'a lui. Son coup s'embrase, il ce fait électrocuter. Il crie, il hurle, s'arrache les corde vocales. Il ce débats comme un lapin face a sa proie. Comme un lapin qui sait qu'il n'y a plus d'issue. Comme si il aller se faire écraser par un camion.

- Elle m'avait dit d'arrêter. Je l'ai pas écouté. Elle m'avait prévenue. « attention, ce truc c'est comme une drogue. ». elle avait raison. Ça paraissez si inoffensif. Mais une fois que je suis tombé dedans je ne pouvait plus m'arrêter. C'est comme si je ne vivait plus quand je n'en avait plus. Tous les addict me comprendront. Maintenant la question est, a quel moment ça ne devient plus mon addiction, mais l'addiction de tous le monde ? A quel moment ce n'est plus mon problème, mais le problème de tous le monde ? Je crois que c'est maintenant. Tu me trouve égoïste ? On pourrais aussi se poser cette question, tu ne crois pas ? Un addict est-t-il égoïste ? Est-ce ma faute ? Est-ce qu'on peut vraiment m'en vouloir ? Peut-être que si...Si cette accident ne serait jamais arriver, tous aurait changer. Peut-être que si il n'avait pas était là, tu ne serait pas en train de mourir. C'est pas a moi que tu dois en vouloir. C'est a lui. Sans lui je ne serait jamais tombé dedans. Maintenant je n'est pas le choix, si je ne te tue pas, je vais mourir. J'ai besoin de ton énergie vitale pour me sauver, ce pouvoir a absorber toute la mienne. Je n'ai pas le choix...Je...Je tiens trop a la vie.... Oui...Je suis égoïste.... A toi maintenant de l'être. Car tu le sais. A ce stade plus de retour en arrière, c'est soit toi soit moi. Si tu veux t'en sortir il va falloir que tu me tue. Alors ? Est ce que tu va avoir le courage d'être égoïste ? Est ce que tu va avoir le courage de vivre ? Le courage de me sacrifier, le courage de prendre une vie ? De prendre ma vie ?

Des éclaires traversent mes yeux, pour le transpercé. Son coup est bruler, c'est un miracle si il s'en sort. Il se débat. Il me griffe le bars, jusqu'au sang. Les goutes pourpres recouvre le carrelage. Il tente de se relever mais ses pieds glisse sur le sol, pendant que je le maintiens, il n'aura jamais assez de force, il va mourir.

Une aiguille me transperce le coeur. Mon corps se vide de son énergie. Si je ne récupère pas celle de Ben rapidement on va mourir tous les deux, il faut qu'il se dépêche de crever.

Choc thermique. Une lame glacial se plant dans mon coup. Le froid ce repend, se battent avec mon brasier intérieur. Mes membre se glace, tétaniser. Il a réussi ? Il m'a tuer ?

La terre tourne affreusement. Je tombe. Heurte le sol. Tous devient noir. Mon feux s'éteint, moi avec.

L'histoire des corbeaux Where stories live. Discover now