Revving Rivalry [REECRITURE]

𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 18

La salle d'interview est plongée dans une atmosphère électrique, les journalistes s'affairent à ajuster leurs appareils alors que nous prenons place. Je m'installe avec mes collègues, jetant un regard en direction du mur de publicités qui sert de toile de fond à nos échanges.

Pourtant, une place reste vide : celle d'Elian. Les minutes semblent s'étirer alors que nous attendons son arrivée. Les journalistes commencent à murmurer, impatients de démarrer l'interview.

Enfin, une silhouette familière franchit la porte, Elian faisant son entrée avec un sourire charmeur. Il s'excuse poliment auprès des journalistes pour son retard, ajoutant une touche de charisme à la salle.

Les questions fusent de toutes parts, chaque pilote répondant avec calme et assurance. Les journalistes sont avides d'anecdotes et de perspectives sur la saison à venir.

- Elian, pouvez-vous nous donner votre avis sur le nouveau circuit que nous allons visiter ? interroge un journaliste.

Elian prend la parole avec aisance, partageant ses réflexions avec un mélange de professionnalisme et de confiance. Sa présence captive l'auditoire, attirant l'attention sur lui-même.

- Béa, quels sont vos objectifs pour cette saison ? demande un autre journaliste, se tournant vers moi.

Je réponds avec assurance, partageant mes ambitions et ma détermination pour les courses à venir. Pendant ce temps, je sens le regard d'Elian posé sur moi, ajoutant une légère tension à l'atmosphère déjà chargée.

Les échanges se poursuivent, ponctués de remarques amusantes et de réparties entre les pilotes. Malgré nos rivalités sur la piste, il y a une certaine camaraderie qui persiste entre nous.

Après l'interview, je me retrouve à échanger quelques mots avec mes coéquipiers et d'autres pilotes, discutant des prochaines courses et des défis à venir. Elian, quant à lui, reste à l'écart, discutant avec quelques journalistes, un sourire taquin accroché à ses lèvres.

Je décide de m'approcher de lui, me sentant soudainement d'humeur à lui adresser la parole. Lorsque je m'approche, son sourire s'élargit, signe qu'il sait que quelque chose se trame.

-Alors, Aubéa, tu as aimé l'interview? demande-t-il, son ton teinté d'amusement.

Je lui réponds avec un sourire énigmatique.

-Oh, j'ai adoré. Surtout ta petite entrée en scène tardive. Classique Elian, comme toujours.

Il rit légèrement, reconnaissant ma taquinerie.

-Eh bien, je suis ravi de t'avoir divertit.

Je laisse échapper un léger rire, appréciant son autodérision.

- Oh, tu as toujours le don pour ça, même quand tu ne le veux pas, répliqué-je avec un clin d'œil complice.

Il incline légèrement la tête, ses yeux pétillant d'une lueur espiègle.

- Tu sais que je ne peux pas m'en empêcher, surtout quand il s'agit de te taquiner.

Je lève les yeux au ciel de manière théâtrale, mais je ne peux m'empêcher de sourire.