Scarface

12.

'' Je préserve ma peau''

Je sentis mon souffle se couper.
Cette phrase..
Je la connaissais que trop bien.

Mon corps s'imobilisa, comme figée de la réalité, je marmonais de brefs mots avant de partir.

- ohh, euh-m, ouais, M-merci d'votre aide, j'y v-vais !

Et sans un regard, je montais dans le véhicule et chercha à fuir cette soirée.
Fuir la réalité tel un lâche.
Durant tout le trajet j'essayais de me raisonner. La peur m'arrivait aux tripes

Putain

Je claquais la porte d'entrée, balançant toutes mes affaires;  les clés, mes chaussures, ma perruque de fausse blonde.

Comment est-ce possible ??

J'avais l'impression d'être dans un trou noir.

- О, есть кто-нибудь? 
( Oh! Y'a quelqu'un ?? )
Criais-je.

Sans réponse, je continuais à hurler mon mal-être intérieur.

Comment est-ce possible ?

Comment est-ce possible ?

Putain COMMENT C'EST POSSIBLE !

Lui, Simon Riley, en Russie.

L'homme à la cicatrice.

J'allais perdre la tête, d'un revers de la main, je balançait toute la déco par terre. Voyant les vases et sculptures se briser sur le sol. Un peu comme ma raison.

Briser...

La honte s'empara de moi.
J'avais honte, honte de le revoir comme ça.

Comment est-ce possible après tant d'années, la probabilité de le croisé sur mon territoire ?
Masqué...

Masqué ?

Il était Masqué !

''Je préserve ma peau.''

Mon sang ne fit qu'un tour.
Une noirceur voila mon regard
Je fouilla dans ma poche avant d'en sortir mon téléphone, composa le numéro de Mirkov.

- Да ?
Disait-il.

Je respirai un bon coup avant de me lancer :

- Мне нужна вся информация о Саймоне Райли.  (Je veux toute les informations concernant Simon Riley.)

- Madame, c'est un soldat. Vous le savez très bien, il va nous falloir plusieurs jours avant de décrypter les données sans se faire remarquer.

En effet, j'avais déjà essayé de le retrouver, mais j'avais finis par abandonner l'idée de le revoir un jour

- Faites ce que je vous dis.
Он одна из трех целей. ( Il fait partie des trois cibles.)

Je raccroche, déboussolé de ce moment qui ne cesse de se rejouer dans ma tête.

18 ans
18 ans qu'on ne s'était pas vue.
18 ans que j'suis en Russie.
18 ans que Seelena à disparue de Londres.

18 ans.
C'est le nombre d'année que je ne l'avais pas vue.

Simon Riley.

Simon Riley.

Simon Riley.

'' je préserve ma peau ''

Un fou rire incontrôlable me prit, cette excuse minable, la même phrase.
Celle qu'il m'avait sortit ce jour là.
La nostalgie s'empara de moi.
Les rires se transforment en pleures, pas de tristesse, non.
Des pleures, ceux qui viennent après l'adrénaline vécue.
Après l'angoisse, le stresse.
Des pleures qui rassurent.

J'avais l'impression de rêver, cette image qui s'est imprégné dans mon crâne.

Il a changé.
J'en étais certaine.

À Bientôt !