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1 semaine plus tard.

k - t'irais m'acheter des œufs s'il te plaît frero ?
m - oui pas de soucis, ça me fera sortir un peu
k - nickel, tiens les sous, traîne pas hein !
m - oui oui t'inquiète frangin j'me grouille

PDV MIGUEL
je marchais tranquillement jusqu'au carrefour, je m'arrêta de marcher soudainement et me retourna, l'homme que je venais de croiser, est-ce que c'était..

m - ines ?

après que j'ai prononcé son nom, il s'arrêta le temps de quelques secondes, puis recommenca à marcher, je m'avança et lui pris le bras le tirant vers moi, je vis ses yeux, rempli de haine et de tristesse à la fois, il était habillé entièrement en survêtement avec sa capuche sur la tête, les yeux rouges et blindés de cernes

m - pourquoi tu m'as abandonné ?
i - désolé
m - tu m'avais promis de jamais me laisser, tu me disais qu'on irait au dessus de ça, qu'on se battrait ?
i - je suis tellement désolé miguel

des larmes coulèrent sur ses joues, j'hésita quelque seconde avant de les sécher en passant mes doigts sous ses yeux

i - tu le sais que je t'aime, et je t'aimerais toujours miguel
m - moi aussi. et c'est bien ça le problème, tu devrais franchement réfléchir à tout ça
i - je sais, je m'en veux tellement.. laisse moi t'expliquer s'il te plaît

avant même que j'eu le temps de baisser la tête, il pris mon menton et la releva, il fit glisser sa main sur ma nuque tout en me regardant et se rapprochant d'un pas léger, mes larmes montaient petit à petit, je n'arrivais plus à décrocher mes yeux des siens, je fini par retirer sa main le regardant une dernière fois

m - reviens me parler quand tu auras réfléchis

dit-je avant de partir dans la direction opposée les larmes qui avait fini par couler de mes yeux, au fond de moi je n'avais qu'une envie c'était l'embrasser, tout oublier et puis recommencer.. mais il m'a trop fait souffrir et je ne pouvais pas laisser passer ça, j'espère juste qu'il reviendras de lui même

k - ahh merci vraiment tu gères
m - de rien, et euh aussi faut que jte raconte un truc qui s'est passé tout a l'heure..
k - oui raconte moi vas-y
m - devine qui j'ai croisé
k - non ? sérieusement ?
m - ouais..
k - tu lui as parlé ?
m - plus ou moins ouais, il s'est excusé et je lui ai dis de revenir quand il aura réfléchi a ses actes, je sais pas si c'était ce qu'il fallait que je fasse ou non
k - non moi je pense que t'as pris la bonne décision, ines t'as fais souffrir alors c'est normal que tu n'acceptes pas forcément ses excuses directement, il te faut du temps pour réfléchir c'est tout à fait normal
m - si tu le dis, mais bon je regrette un peu par moment, je me dis que j'aurais pas dû être si méchant avec lui, il a sûrement envie de me donner des explications pour tout ça
k - si il tiens vraiment à t'en donner, il viendra de lui même j'en suis sûr miguel
m - et si il ne revient jamais ? j'ai tellement besoin de lui putain
k - ne t'en fais pas miguel, je suis sur qu'il reviendra, tu le connais de toute façon
m - ouais j'espère..

je monta dans ma chambre, m'allongea sur mon lit, et si je l'avais laissé m'expliquer ? ça serait redevenu comme avant ? j'ai tellement envie de le voir, de le sentir à nouveau.. ce ines que j'ai vu la, j'ai pas eu l'impression que c'était le même, quelque chose chez lui n'était pas comme d'habitude, il avait l'air en détresse et plus lui même, j'aimerais l'aider mais comment ?

k - tu viens manger avec moi ?
m - non j'ai pas faim désolé

il me regarda bizarrement et vient s'asseoir à côté de moi

k - je sais que t'es pas bien, tu veux encore en parler ou ça ira ?
m - j'ai peur kevin, j'ai peur de ne jamais le retrouver
k - il faut y croire miguel, toujours y croire
m - depuis qu'il m'a laissé tomber, je ressens un vide en moi, comme si je n'existais plus, comme si je n'étais plus vraiment moi, sans lui je n'ai pas l'impression d'être entier, il me comblais de bonheur, quand il me prenait dans ses bras c'était comme si plus rien ne pouvait m'atteindre, j'étais protégé de tout danger, et quand il m'embrassait.. les papillons ne pouvaient plus arrêter de s'agiter dans mon ventre, on se complétait tout les deux, comme des âmes sœurs, du moins c'est ce que je pensais avant que.. voilà quoi
k - c'est tellement touchant tout ce que tu viens de me dire, je crois que tu ne t'étais jamais autant confié à moi

minox - findOnde as histórias ganham vida. Descobre agora