Revving Rivalry [REECRITURE]

𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 1(corrigé)

            Avoir l'opportunité d'être pilote de F1 est comme un rêve. Mais un rêve est devenu réalité. A peine j'ai pu poser le pied dans une voiture de formule 2 que je savais que je pouvais aller au maximum et arriver à plus.

           Quelques semaines se sont passées depuis l'opportunité que mon coach m'a proposée et je suis aujourd'hui dans les quartiers d'entraînement.

           L'adrénaline d'avoir activer mon propre badge sur les tourniquets pour pouvoir entrer m'a fait réaliser que ce qui m'arrivait était bien la pure réalité.

           Je traverse les bâtiments, croise quelques techniciens et je peux même apercevoir des voitures de F1. Attendez moi, j'arrive bientôt vous conduire.

           Alors que je continue ma petite visite, j'aperçois mon idole. Mon idole, ce célèbre coureur de F1 dont les posters tapissent ma chambre depuis des années. La perspective de devenir l'adversaire de mon idole, de rivaliser avec celui qui a inspiré ma passion pour la course, m'envahit d'une énergie nouvelle. La piste de Formule 1, qui était auparavant un terrain d'aspiration, devient aujourd'hui un champ de bataille où je vais défier non seulement les concurrents, mais aussi les icônes.

J'hésite à l'interpeller et à me présenter mais ma voix est sortie toute seule de mes lèvres.

-Elian ! m'écrié-je, essayant de paraître décontractée malgré l'excitation qui me submergeait.

Il se tourna, son regard intense fixé sur moi.

-Aubéa, n'est-ce pas ? a-t-il lancé, esquissant un sourire charmeur.

             Chaque lettre de mon prénom prononcé par sa voix avait le pouvoir de créer une tempête dans mon être.

-Tu peux m'appeler Béa, ai-je murmuré.

Il hocha la tête.

-J'ai entendu dire que tu avais du potentiel.

-Merci, c'est un honneur de vous rencontrer. Vous avez toujours été mon idole, ma principale source d'inspiration pour atteindre la F1, lui dis-je avec sincérité.

             Elian m'invita à le suivre vers un coin plus calme du paddock, loin de l'effervescence des stands. Au fur et à mesure de notre marche, il partagea des conseils précieux, des anecdotes éclairantes sur sa propre ascension fulgurante en F1. Pourtant, au-delà de son attitude amicale, je décela une subtile réserve, une nuance de distance.

             Les échanges passèrent de la légèreté des débuts à des sujets plus sérieux. Elian aborda notre future confrontation sur la piste avec une prudence voilée.

-La F1 est un monde exigeant, Béa. Il ne suffit pas d'être rapide. Il faut être stratégique, anticiper les mouvements des autres pilotes, souligna-t-il, son regard pénétrant se perdant dans la perspective de nos futures batailles.

Voulant maintenir un ton positif, je répliquai avec assurance.

-Je suis prête à relever le défi. La piste est le seul juge impartial.

Elian, autrefois décontracté, évoqua ensuite la rivalité imminente entre nous.

-La compétition en F1 est impitoyable. Il faut savoir manœuvrer, trouver les faiblesses des adversaires, ajouta-t-il, un soupçon de méfiance colorant ses paroles.

-Je ne sous-estime en rien la compétition. Mais sur la piste, nous serons tous soumis aux mêmes règles, riposté-je, espérant dissiper la tension grandissante.

              Cependant, à chaque mot échangé, la tension s'accentue. La discussion, censée être un échange inspirant, se mua progressivement en une joute verbale, chaque phrase devenant une tentative de domination. Les regards se faisaient plus scrutateurs, les gestes plus assurés, dans un ballet où la rivalité prenait lentement le pas sur l'admiration initiale.