tes lèvres me font penser à l'exquise nuance des joies. elles ont cette capacité de tout et je me noie dans cette impuissance de moi-même. la résistance leur est démente, inenvisageable et s'opposer à la douceur sensationnelle de tes lèvres est une impossibilité qui m'égaie. me livrer à leur mouvance se fait dans des évidences que j'aime incompréhensibles. avec toi, il y a cet instant qui précède le baiser, une suspension de ce temps qui n'est plus rien. c'est si indicible que j'ai le réflexe de venir chercher cette sensation dans les mots. mais il n'y a qu'avec toi que mon corps n'est plus le mien. j'ai cette exaltation intense pour la perte égarée de mon corps et dans l'amour je me sens proche de toi au point d'en oublier mon nom. ton corps veut tout dire.
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j'ai pleuré la mer
Poetryje pleure sur ton amour comme je pleurerai sur ta mort 02.24