Chapitre .45.

Depuis le début
                                    

- Arthur, tu pourras m'envoyer la photo ? Lui demanda Charles.
- Avec plaisir. Répondit son frère.
- Insupportables ces deux-là. Commenta Charlotte, la copine de Lorenzo. Ne t'en fais pas Jeannie j'ai pire dossier sur les deux. Je t'enverrai ça. Lui fit-elle un clin d'œil.
- Oh c'est vraiment gentil, ça peut servir. Haussa-t-elle les sourcils. Heureusement que tu es là. Lui sourit-elle sincèrement. C'est pas Charles qui va me soutenir. Fit-elle sa victime.
- Quoi ? Arrête, j'ai même pas pris la photo. Dit-il, offusqué.
- T'aurais pu me réveiller avant qu'il prenne la photo. Argumenta-t-elle.
- T'étais beaucoup trop mignonne pour que je te réveille, désolé. Vint-il l'entourer de ses bras.

La jeune femme avait sa tête blottie contre le cœur du pilote et pouvait ainsi l'entendre battre. Là toute suite elle était bien dans ses bras. Il traçait des formes sur ses omoplates avec le bout de ses doigts. Cela apaisait la brune qui écoutait la famille de Charles débattre sur un tout autre sujet. Ils ne faisaient pas attention au duo ou au presque couple finalement. Ils finirent par se séparer et proposèrent au groupe de cuisiner. Jeannie avait hâte de voir les talents de cuisinier du Monégasque. Habituellement, ils se trouvaient dans un hôtel et le pilote leur commandait à manger. Normalement, si tout se passait bien, ce soir elle dégusterait un plat original du chef Leclerc.

- T'as une idée de ce que tu veux faire ? Le questionna-t-elle, curieuse.
- Hum je pense que des pâtes bolo devraient faire l'affaire. Dit-il en sortant une première casserole.
- Dis-moi ce que je dois faire, je suis ton commis. Enfila-t-elle un tablier trouvé pendu au mur. Dis-moi, il est tout propre, tu cuisines ? Le charria-t-elle.
- Fais gaffe parce qu'il y a moyen que tu ne sois pas aussi belle et propre à la fin de la recette. Lui fit-il un clin d'œil.

Jeannie sourit aux menaces de Charles puis ils se mirent enfin au travail. Ils sortirent tout ce dont ils avaient besoin et firent cuire les ingrédients pour sortir le plat souhaité. Visuellement ça avait l'air vraiment bon et l'odeur donnait encore plus envie à Jeannie de déguster le plat qu'ils avaient réalisé. Charles fit remarquer à Jeannie que son tablier était parfaitement propre et que c'était donc possible de cuisiner sans se tâcher.

- T'es sûr de ça ? Déposa-t-elle de la sauce tomate sur la joue du pilote à l'aide de son index.
- T'as pas fait ça ? Haussa-t-il les sourcils.
- Tu sais pas cuisiner proprement, j'y suis pour rien. Imita-t-elle l'émoji innocent.

Charles fit glisser son doigt sur la sauce tomate recouvrant les spaghettis et le rapprocha de la brune mais elle s'échappa de la cuisine sentant le coup venir. Il la poursuivit, le doigt toujours plein de sauce rouge et tachante, à travers le salon où les trois adultes furent spectateurs de leurs enfantillages. Jeannie évita les meubles tant bien que mal mais Charles qui était à domicile finit par rattraper la brune. Il approcha donc à nouveau son doigt du visage de Jeannie mais elle le mit sur pause en déposant un bisou furtif sur sa joue avant de s'extirper. Elle avait évidemment choisi celle sans sauce tomate.

- Charles est-ce qu'on peut considérer que tu as perdu et enfin manger ? Je crève la dalle. Arthur coupa le spectacle.
- S'te plait... Supplia Jeannie qui ne souhaitait absolument pas avoir de la sauce tomate partout.
- Est-ce que j'ai le choix ? T'as entendu Arthur. Mit-il son doigt dans sa bouche pour enlever la sauce tomate.

Pendant qu'ils discutaient, Lorenzo avait ramené le plat de pâtes et Charlotte avait récupéré de quoi mettre la table. Ils s'installèrent donc tous autour de la table et commencèrent ce doux et convivial repas. Finalement les trois juges qu'étaient Arthur, Lorenzo et Charlotte, furent unanimes. C'était excellent. Bon, c'était pas le plus difficile à effectuer mais d'après les proches du numéro 16, il avait déjà réussi à les rater.

D'une pierre deux coupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant