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Younès : c'est ta musique hein ?

Moi : alala

On roule donc, jusqu'à arriver vers un lac. On sort de la voiture, il commençais à faire nuit.

Younès fouille dans sa poche et me donne un petit foulard.

Younès : tient met ça sur tes yeux

Moi : hein ? ça va gâcher mon maquillage !

Younès : vasy toi avec ou sans ta une sale tête

Moi : comme mon frère

Il me tape la tête.

Younès : aller met ça !

Moi : bon.. ok

Je met son foulard puis j'attend quelques minutes.

Younès : donne ta main

Je lui tend ma main puis il me prend pour me diriger vers un banc. On marche quelques minutes sans savoir ou je suis.

Moi : tu va me kidnapper ou bien ?

Il ne me répond pas.

Moi : Younès ?

Il me lâche la main, je m'arrête de marcher, il y'avais un silence. Je ne savais pas quoi dire et quoi faire.

Moi : Younès ?..

Je décide alors d'enlever le foulard, mais il n'y avais rien devant moi.

Moi : YOUNES ELLE EST NUL TA BLAGUE !

.. : retourne toi hmara

Cette voix.. ce n'était pas celle de mon frère. Je reste figée puis je me retourne.

Oui, c'était bel et bien Farès. Je n'arrivais pas à y croire.. c'était un rêve.

Moi : non.. non c'est pas possible

Il était accroupi avec une petite boite.

Farès : une promesse, reste une promesse Kam

Moi : je..

Il se relève, prend ma main.

Farès : je sais même pas comment je pourrais te remercier wAllah Kamila, je remercie encore jour et nuit Allah de t'avoir mis sur mon chemin, tu as était la meilleure chose qui aurait pu m'arriver. Tu es toujours restée malgré mes phases de trou du cul, j'ai pris beaucoup trop de temps pour me rendre compte, qu'une fille comme toi, il en existe pas beaucoup. Quand j'étais en prison, tu venais me voir le plus souvent que tu pouvais, t'aller voir ma mère, tu l'aider dans tout et je te jure que ça je ne l'oublierais jamais

Moi : Farès..

Farès : Quand je suis partit me rendre, j'avais très peur, tu sais de quoi ? que tu passe à autre chose et que tu m'oublie, je priais tout les jours pour que non, j'appelais ma sœur, je lui demandais comment t'aller, ce que tu faisais, tout tout tout

Il s'arrête et me met la bague qu'il avait soigneusement acheté.

Farès : je t'en ai fait voir de toute les couleurs, je me suis calmé depuis, j'ai grandit et je le repète, je te promet devant Allah ! de te traiter comme tu le méritais depuis le début, parce que t'es ma p'tite Kam, celle que j'aimerais toute ma vie, et même après

Les mots qu'ils me disait me toucher vraiment, je savais qu'il aller sortir, mais aussi tôt. Le temps était vraiment passer vite. Même si je le connais depuis qu'on est petit, je n'oublierais jamais le jour où lui et moi, avons commencer à s'aimer l'un et l'autre. Alors des larmes coules sur mes joues, des larmes de joies. Je me rend compte que la patience paie, les prières, toute mes prières pour lui, afin qu'il devienne un homme meilleur. Parce que au fond, j'ai toujours pensée que Farès était un homme bien, seulement il avais grandit dans un environnement où il fallait être le plus méchant, le plus mauvais pour s'en sortir. Et c'est cela qui m'a aider à l'aimer encore et encore.

Alors tout ce ce calvaire prenait fin ? Toute cette patience à me mordre les doigts, à pleurer, à stresser prend fin ? Je pense bien que oui..

Il me prend dans ses bras et me sert de toute ses forces. Au loin, je vois Asma qui arrive avec mon frère.

Asma : je vais pleurée ! Enfin Hamdullilah

Moi : TOI je vais te tuée ! toute la journée je t'ai appelée tu me répondais pas !

Farès : c'est moi j'lui ai pris son téléphone, parce que elle sais pas tenir sa bouche

Asma : mais LOL

Younès : bon..

Il lance les clés de voiture à Farès.

Younès : régale toi

Ils repartent avec Asma et nous laisse.

Farès : putain.. il va comment OREO ?

Moi : MMDDRR il va bien

Farès : j'ai trop hâte de le revoir ce halouf, et.. Walid il habite encore la ?

Moi : mmh, oui

Farès : j'espère tu l'esquive bien quand tu le croise

Moi : je le croise jamais, j'ai déménager je vis plus à *********

Farès : mais même ? tu reviens quand même chez ta mère

Moi : oui bon..

Farès : aller on bouge, j'ai préparer une petite location

Moi : mais non ?

Je me tient à son bras et nous nous dirigeons vers la voiture. C'était la première fois depuis qu'il s'était rendu que j'avais un vrai contact physique avec lui, il sentais toujours aussi bon, toujours très propre sur lui. La prison ne l'avais pas négligé et heureusement ! On fais le tour du lac, on n'a fais que parler, on avais beaucoup beaucoup de chose à se dire je pense..

aimer c pas l'toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant