Chapitre 48

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Je reçois un appel de l'hôpital

- Bonjour, comment vous sentez-vous ?

- La psychologue me fait tenir la route mais je n'arrive à rien

- Comment va votre fille ? 

- Elle est chez ses grands parents

- Bien. Continuez d'aller consulter. Je dois vous donner des nouvelles sur la situation...

- Dites moi

- L'enterrement se déroulera mardi 18 à 10H30, avez vous fait tous les papiers administratifs ?

- Oui, on sera là. 

- Vous pouvez avant cela, venir la voir à la chambre mortuaire dans la journée de demain.

- je viendrais, merci

- Bien, tenez la route, bonne continuation

- Merci, au revoir

Je sens que demain et mardi vont être d'une lourde épreuve

Je téléphone aux proches pour leur donner le rendez-vous

***

Nous sommes tout juste le lendemain et je n'ai pas revu Paola depuis la dernière fois. je redoute ce moment plus que tout. 

***

Je suis arrivée à destination et le gérant me dirige vers sa "chambre" qui se trouve au sous sol de l'hôpital.

L'ambiance de l'environnement est totalement triste et me donne un tat de frissons

J'entre dans la chambre, le gérant me laisse, seul, me recueillir.

Je n'ose pas avancer, mais je le fais quand même, et je la vois, les yeux fermés, la peau clair. Sa poitrine ne bougeant pas. Je fond directement en larme et je m'assois sur une des chaises qui se tenait présente à côté. 

Je reprends mes esprits et je m'approche d'elle, ils ont mit comme je leur avait apporté, les vêtements que j'avais choisis, et son collier favoris que je lui avait offert le jour de la naissance de Louisa. 

Je lui prends sa main, froide, ce qui glace l'entièreté de mon corps. Je ne cesse de pleurer. J'ai perdu la femme que j'aimais et je dois me faire à cette idée. 

Je l'embrasse une dernière fois, sur le front avant de lui dire au revoir une doute dernière fois. Et je m'en vais, en la laissant derrière moi.

***

Mardi 9h, 

Les parents de Paola sont venus hier, me ramener Louisa et dormir à la maison, car ils habitent loin et on s'est dit que ça serait mieux qu'on y aille ensemble. 

Je me suis habillé avec le costume noir qu'on m'avait acheté une fois pour un repas avec les collègues de Paola, tout me remonte à plein de souvenir, je suis sans cesse dans la remémoration de notre passé, c'est tellement douloureux... 

On se dirige dans le silence, on retrouve la famille, peu nombreuse.

Les parents de Paola, ma mère, Louisa, Anna et moi. 

***

Les années s'enchainent et j'ai du reprendre les tournées, Louisa me suis partout et grandit de plus en plus. 

Sur scène, je donne tout pour mon publique et c'est la seule chose avec ma petite fille qui me font tenir. 

Chaque moment me rappelle Paola, je n'ai jeté aucune de ses affaires à la maison, je me suis contenté de les ranger. 

Louisa à commencé l'école et construit sa vie de petite fille. 

J'essaie de me débrouiller du mieux que je peux pour lui donner le meilleure enfance possible. Ma mère et les parents de Paola se montrent très présent pour nous et on essaie d'avancer comme ça. 

J'ai arrêté de jouer Danse et Trop Beau en concert, c'est contre mes forces et je ne veux pas m'infliger ça pour l'instant. 

Les garçons m'aident beaucoup aussi. J'ai de la chance d'être bien entouré. 

Je sens sa présence partout où je vais. Et je sais que même si elle n'est plus là physiquement, elle sera toujours à nos côtés. C'est ce qui me pousse à vivre, pour elle et pour notre fille...

Lomepal/Antoine. Love and TragedyDonde viven las historias. Descúbrelo ahora