Chapitre 6

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Mon père me regardait furieusement. Quant à Camilo, il tremblait de peur. J’allais passée un sale quart d'heure.

- ESTRELLA ! QUE FAIT CET.... ÉNERGUMÈNE DANS NOTRE MAISON ?

- Bonjour, déjà .

- RÉPONDS À MA QUESTION !

- Alors, cet " énergumène " est mon ami, Camilo. Il déteste les Madrigals, tout comme moi. Il va m’aider à accomplir ma vengeance.

- TU PLAISANTES ?

Il lève soudain sa main vers moi. Je n’avais pas peur. J’étais habituée à ce qu’il me frappe. Je fermais les yeux, m’attendant à recevoir ma gifle.  Mais rien.  Camilo tenait la main de mon père.

- Vous ne pouvez pas faire cela, monsieur. Estrella a raison : je déteste les Madrigals,  après ce qu’ils m’ont fait. Je veux vous aider . Je vous le jure. Laissez-moi me rendre utile, je vous en supplie !

Je regarde Camilo, les yeux brillant d’admiration. Je le voyais sous un autre jour . Il était incroyable. Mon père soupira et lâcha Camilo.

- Bien. Tu veux te rendre utile ? Très bien . Rendez-vous demain, vers huit heures à la salle à manger.  Va te reposer, tu dois être fatigué.

Ceux qui arrivaient à tenir tête à mon père gagnaient son respect.  Visiblement, Camilo avait réussit. Je souriais, fière de lui, mais je dû vite arrêter quand je croise alors le regard de mon frère. Il avait un sourire malicieux . Mais qu’est-ce qu’il me cache ? Quand mon père partit dans sa chambre, je lui demande =

- Mais qu’est ce que tu as ?

- Ça va finir en une vraie histoire d’amour, toi et le Madrigal.

- QUOI ? TU TE FOUS DE MOI ?

- J’ai vu comment tu le regardais, tout à l’heure.

- MAIS JE VAIS TE ...

Je me tais soudain . Je venais de penser à un détail.

Raphaël = Quoi ?

- Attends une seconde ... Tu m’avais bien dit que papa étais aller braquer une banque ?

- Oui ?

- Sauf qu’il est venu sans... rien !

Il y a un silence . Mon père avait-t-il échoué ? Si oui, la police l’aurait déjà attraper !

Camilo = Il y a un problème ?

Estrella= Non, ne t’inquiète pas. Viens je vais te montrer ta chambre.

Je monte les escaliers avec Camilo. Dans l’étages suivant, il y avait les chambres, sauf celle de mon père qui est au rez-de-chaussée.

- Je... nous n’avons que cette chambre supplémentaire...

J’ouvre la porte. C’était une magnifique chambre.  Ma préférée malgré son passé un peu sombre. Il y avait pleins de couleurs et briller de mille feux.  Il y avait une autre porte, à l’intérieur.

- N’ouvres surtout pas cette porte. Ce qu’elle contient peut te faire très peur.

- Ah...d’accord.

Il déglutit. Je lui présente la chambre, le laisse s’installer et lui dit :

- Bon, je te laisse te reposer.  Si tu as besoin de moi, n'hésites pas à m’appeler. 

- Mer...Merci...

Il avait encore peur ? Quelle poule mouillé ! Je descends rapidement. Je devais tenter de savoir pourquoi mon père était rentrer bredouille. Mais si je savais le prix à payer pour ma curiosité.  Je m’apprête à toquer à sa porte mais quelqu'un m’interrompit. Raphaël.  Il me chuchote =

-  Tu es folle ?  Il va te tuer !

- Je veux savoir ce qu’il nous cache !

- D’accord, mais pas comme ça !

- T’as une autre idée, peut-être ?

-...

- C’est ce que je pensais...

- Non, j’ai un plan pour le faire parler, mais je risque de ne pas y arriver et c’est trop dangereux.

- Rien n’est trop dangereux pour moi !

- Non, laisse tomber.

- Alors je vais ouvrir cette porte, le questionner et me faire tuer ! Tu me laisses faire ?

Il hausse les épaules et s’en va. À mi-chemin, il se retourne et me dit :

- Fais gaffe ou tu risques de le regretter.

Je hausse mes épaules à mon tour.  Je n’ai jamais regrettée quelques choses dans ma vie, mis à part ma naissance. Je ne peux plus faire marche arrière.  J’ouvre la porte doucement pour ne pas qu’il m’entande. Je vis mon père assit sur son lit, dos à moi, en tenant un pendentif.  Il ne m’avait pas entendu.  Mais j’y pense, j’aurais du me téléporter pour plus de discrétion. Quelle idiote je suis ! Je me faufile discrètement sous son lit. La discrétion et moi, ça fait un ( aupplaudissez-moi pour la rime, svp !) ! J’écoute ce que dit mon père.

- J’ai tout tenté, mi amor...

Mais à qui il parle ?

- Mon heure est bientôt arrivé.  Je veux être auprès de toi. Je veux, maintenant, être une bonne personne, tout comme toi...

Oulà ! Ça va un peu loin ! "Être une bonne personne " ? Mon père est là pire personne qui soit ! Et être auprès de qui ? Je mets soudain ma main devant ma bouche. Je venais de comprendre !  Mon père allait bientôt mourir ! Il veut mourir en étant une bonne personne pour pouvoir rester au côté de ma mère, qui était une magnifique personne ! Mais tout rester quand même illogique.

- Pardonne moi pour avoir était une personne cruelle. (Il se met à tousser) . Tu sais, j’ai cambriolé une banque et j’ai donné toutes mes ressources à des pauvres . Ne suis-je pas sur la bonne voie ?

Alors, comment le lui dire gentiment ?  NON.
Par contre, on en parle qu’il parle à un PENDANTIF avec une photo de MAMAN ? Il a consommé quoi avant de parler ? Il prend une gorgée de tisane, qui était posé sur sa commode et continue :

- Je...

Il ne put achever sa phrase. Il toussait fort . Trop fort même qu’on croirait qu’il s’étouffait.  Je commence à prendre peur . Il crache du sang ! Je sors vite de ma cachette et me penche sur son lit .

- PAPA ! PAPA !

Ses yeux commencent à devenir blanc . Il tousse, crache et hurle, avant de se taire et s’endormi à tout jamais.  Les larmes coulent sur mes joues.  Je prends la tasse de tisane et l’examine de plus près. Elle n’avait pas une couleur habituel et sentait mauvais.  Je commence à réaliser.  Je suis sous le choque mais arrive tout de même à hurler les seuls mots que j’arrivais à prononcer :

- PAPA A ÉTÉ EMPOISONNÉ !

- PAPA A ÉTÉ EMPOISONNÉ !

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Les Deux Cœurs D'Encanto Où les histoires vivent. Découvrez maintenant