12 - la vengeance des poupées

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Soudain, une poupée plus grande que les autres émergea du groupe, sa présence imposante me glaçant le sang. Son visage déformé était peint avec une minutie diabolique, ses yeux de verre reflétant la noirceur de son esprit.

« Tu as brisé nos liens d'innocence. cracha-t-elle d'une voix grondante. Maintenant, tu paieras le prix de tes actes. »

Ma peur se transforma en colère, en une détermination farouche. Je refusais d'être une victime de ces marionnettes démoniaques. Mon regard se posa sur un objet à proximité, une paire de ciseaux en argent. Je les saisis fermement, prêt à me battre pour ma survie.

« Si vous voulez la guerre, vous l'aurez. répliquai-je d'une voix déterminée. Je ne me laisserai pas dévorer par vos sombres désirs. »

Les poupées s'immobilisèrent un instant, surprise par ma résistance. Puis, d'un mouvement synchronisé, elles se lancèrent vers moi, leurs mains de porcelaine tendues pour me saisir.

La bataille commença, un ballet terrifiant où les poupées essayaient de me submerger, de me déchirer de leurs petites mains meurtrières. Je les frappai avec rage, chaque coup porté avec la force du désespoir.

La pièce était remplie des échos des rires des poupées et de mes cris de lutte. Le sol était jonché de membres de poupées brisées, de morceaux de porcelaine éparpillés comme des fragments de leur malédiction.

Enfin, après une lutte acharnée, je me retrouvai debout au milieu des débris, couvert de sueur et de sang. Les poupées gisaient inanimées, leur pouvoir éteint par ma résistance.

Mais alors que je reprenais mon souffle, je vis une dernière poupée, plus petite que les autres, me regardant avec des yeux innocents. Je m'approchai lentement, méfiant. Avait-elle survécu ?

Ses lèvres s'agitèrent, émettant un murmure faible et tremblant.

« Pitié.... supplia-t-elle d'une voix frêle. Pardonne-nous... »

Je fus pris d'une compassion inattendue. Peut-être que toutes ces poupées n'étaient pas mauvaises à la base, peut-être qu'elles avaient été corrompues par la noirceur qui les entourait.

Je décidai de prendre la petite poupée entre mes mains, lui offrant une chance de rédemption. Peut-être que l'innocence perdue pouvait être retrouvée, même dans cet univers terrifiant de marionnettes maudites.

Je rentrai chez moi, tenant la petite poupée entre mes mains. La nuit était tombée, et les ombres dansantes des arbres semblaient se moquer de moi. Le vent soufflait froidement, susurrant des murmures qui résonnaient avec les souvenirs troublants de cette rencontre sinistre.

La poupée, désormais silencieuse, me fixait avec ses yeux de verre, semblant implorer une rédemption que je ne savais pas comment lui accorder. Je la posai délicatement sur une étagère, entourée d'autres poupées inoffensives qui semblaient étrangement vivantes dans l'obscurité de la pièce.

Assis devant la cheminée, je contemplai les flammes dansantes, perdu dans mes pensées. Les images de cette nuit maudite tournaient dans mon esprit, les voix des poupées résonnant encore dans mes oreilles.

Soudain, un bruit de grattement provenant du grenier me fit sursauter. Je me levai précipitamment, mon cœur battant la chamade. Était-ce possible que d'autres poupées aient survécu, tapies dans l'ombre ?

Je montai les escaliers en bois grinçants, un frisson parcourant mon échine. La porte du grenier était entrouverte, laissant filtrer une faible lueur lunaire. J'avançai prudemment, sentant une présence malveillante qui planait dans l'air.

La pièce était remplie de caisses poussiéreuses et d'objets oubliés depuis longtemps. Mais quelque chose attira mon regard. Une petite boîte en bois posée sur une vieille table. Je m'approchai avec méfiance et l'ouvris lentement.

À l'intérieur, j'eus un frisson d'horreur. Des yeux de verre. Des dizaines d'yeux de poupées fixaient leur regard vide sur moi, semblant briller d'une lueur malfaisante. Leurs pupilles semblaient suivre mes moindres mouvements, comme si elles avaient conservé une part de leur âme maléfique.

Je reculai, terrifié par cette vision cauchemardesque. Le grenier était empli d'une atmosphère oppressante, les soupirs des poupées résonnant dans le silence de la nuit. La vengeance des marionnettes était loin d'être terminée.

Soudain, une voix sinistre s'éleva des profondeurs de l'obscurité.

« Nous ne serons jamais apaisées, jamais oubliées. murmura-t-elle d'un ton glacial. Notre vengeance continuera jusqu'à ce que nous obtenions réparation. »

Les poupées, sorties de leur cachette, se rassemblèrent autour de moi, leurs yeux de verre brillant d'une lueur démoniaque. Leur présence suffocante me privait de toute échappatoire. J'étais pris au piège, prisonnier de leur sombre désir de vengeance.

« Vous ne pouvez pas échapper à votre destinée. » chuchotèrent-elles d'une voix unie, leurs voix se mêlant dans une symphonie macabre.

La peur me paralysait, mais au plus profond de moi, une lueur de détermination brûlait encore. Je refusais d'être leur victime. Je rassemblai mon courage et pris une décision audacieuse.

« Si vous voulez une réparation, vous devrez me faire face. déclarai-je d'une voix tremblante mais résolue. Je ne vous laisserai pas détruire ma vie et semer le chaos. »

Les poupées se figèrent, surpris par ma rébellion. Puis, elles lancèrent un rire dément, leurs petites voix résonnant dans l'obscurité.

« Très bien, humain. Prépare-toi à la danse macabre de la vengeance. »

Le chapitre de la vengeance des poupées entrait dans sa phase finale, une bataille terrifiante entre l'homme et les marionnettes démoniaques. Leur pouvoir maléfique allait être mis à l'épreuve, et seule la volonté inébranlable de l'homme pourrait les arrêter.

La maison des poupées [recueil de nouvelles]حيث تعيش القصص. اكتشف الآن