« Je devais à tout prix te protéger.... » L'envol

Dans cette version courte, écrite juste pour le pur plaisir, Ash n'a pas été poignardé.

Il court bien à l'aéroport après avoir lu « Je devais à tout prix te protéger.... »

Je n'ai jamais couru aussi vite, même pas pour sauver ma vie.

Je débarque à l'aéroport comme un fou, hors d'haleine.

Mon sixième sens ne m'a pas abandonné, je repère le groupe assez rapidement.

D'abord Eiji, en chaise roulante , poussé par Ibe.

Mon cœur loupe un battement.

En suite je remarque Max, Jessica...et merde ! Il y a aussi Charlie et l'inspecteur Jenkins.

Je m'arrête net derrière une colonne pour reprendre mon souffle.

Je sais pertinemment que je ne peux pas débarquer comme si rien n'était .

Les yeux me piquent, j'essaie de faire abstraction de la poussée de désespoir qui menace de faire éclater mon cœur.

Je n'arrive pas à quitter Eiji des yeux.

Au moins je l'aurais vu une dernière fois......

Puis plusieurs choses se produisent en même temps.

Eiji tourne la tête vers ma direction.

Je suis certain qu'il ne peut pas me voir et pourtant il a bel et bien l'air de chercher quelque chose.

Max aussi se détache du groupe et il s'approche d' Eiji en regardant autour de lui.

Ils échangent quelques mots.

Plus loin à ma gauche, derrière une autre colonne, je remarque avec surprise mes gars, Alex, Bones et Kong. Il y a Sing aussi!

Encore interloqué je ramène mon regard vers Eiji qui vient de se lever de la chaise roulante.

Ibe essaie de le retenir mais Max semble s'interposer entre eux.

Eiji lève la main vers Ibe comme pour le rassurer tout en s'éloignent lentement. Je ne peux rien entendre mais je suis certain qu'il fait diversion.

Jessica choisit ce moment pour se décaler légèrement, comme pour faire barrière entre eux, tout en continuant de discuter avec les deux inspecteurs

Derrière ma cachette je vois Eiji marcher dans ma direction, lentement mais avec une air assez résolue.

Et soudainement il est bien là devant moi.

« Ash... » il dit seulement, ses yeux se remplissent immédiatement de larmes.

Ce n'est trop pour moi, je ne peux pas retenir mon émotion non plus.

Il s'approche et il s'appuie contre moi, secoué par les sanglots.

D'une part il s'accroche à mon bras, de l'autre main il attrape la mienne.

« Eiji... » j'articule à peine en posant ma main libre sur son dos.

«Non !» il sanglote encore plus fort.

« Eiji ...ne pleure pas » mais je ne suis pas dans un meilleur état.

J'essaie de prendre une grande respiration « Il faut que tu y aille » je lui dis avec toute la peine du monde.

« Non ! »

« Eiji... »

« Si tu ne viens pas, je ne monte pas non plus dans ce satané avion »