I&Z

Chapitre ٨ partie 2:

Assya : ILHAM VIENS LÀ !!!

Moi : purée...

Zayn se tourne vers moi, et me fait « non » de la tête. Je ne bouge pas.

Zayn : t'as peur d'elle ?

Assya : t'es fou ? Jamais. Je la tue quand je veux.

Zayn : ça se voit à ton visage que tu la tues.

Assya : espèce de clochard. T'as du répondant. J'aime bien.

Garçon 1 : wesh t'es sah toi ? Sale conne tu vois pas il se fout de ta gueule ?

Assya : ferme la. Lui au moins il est beau.

Zayn : Nan ta gueule sah. Lâche Ilham, j'me gênerai pas de vous faire bouffer le sol.

Assya : tu protèges ta princesse ?

Zayn : Lâche la.

Assya semble déterminée à me faire avaler mon voile. Elle regarde les garçons et leur fait signe d'aller me chercher.

Zayn le remarque et court vers moi.

Il m'attrape le bras et m'entraîne dans une course poursuite, sauf que c'est nous qu'on poursuit.

On court pendant 15 minutes, et se faufile entre toutes les rues.

Je m'arrête, essoufflée, et Zayn se stoppe.

Il me regarde et dit :

Zayn : t'es fatiguée Ilham ?

Moi :j -j'en peux plus w'الله Zayn. Viens on fait une pause, je crois ils sont plus là.

Zayn : ils sont là Ilham cours vite !

Je les entends hurler. Mais impossible pour moi de bouger.

Mes jambes sont en cotons.

Il me regarde, inquiet et attrape mon sac.

Il l'enfile sur son bras et me porte sur son dos. Je glousse choquée et il me dit :

Zayn : tiens toi bien Ilham.

Je le serre et il se met à courir. J'étais gênée.

Lui qui osait pas me regarder, se retrouve à me porter sur son dos.

On continue comme ça pendant 10 minutes jusqu'à arriver dans notre bâtiment.

Là bas, j'y croise Aymen.

Il me fixe, choqué et fixe Zayn. Zayn me pose, mais ne remarque pas Aymen.

Il regarde derrière le portail et revient vers moi en disant :

Zayn : Ils sont plus là. Si je les attrape, je les tue.

Aymen : Qui ça ?!

Il se retourne, surpris. Il me regarde et regarde Aymen. Il baisse la tête et dit :

Zayn : Salam aleykoum. Désolé d'avoir porté ta soeur. Elle arrivait plus à courir.

Aymen : pourquoi elle devait courir ?!

Zayn : Sa copine a engagé des mecs pour la frapper.

Aymen : QUOI ??????????

Zayn : j'en ai frappé 3. Ilham voulait mais je l'ai empêchée. Elle a pas réussi à courir plus longtemps donc je l'ai porté. Smehli.

Aymen s'approche de lui et lui tapote l'épaule.

Aymen : bien vu mon frère. Qu'الله te récompense pour ce que tu as fait. Vous êtes les nouveaux de Lyon nan ?

Zayn : Ouais c'est nous.

Aymen : tu peux me regarder mon frère. Je suis pas fâché contre toi.

Zayn le remercie et le regarde. Il sourit et Aymen lui rend le sourire.

J'étais rassurée.

Aymen se tourne vers moi et me prend dans ses bras.

Aymen : ça va Ilham ?

Moi : Oui, Zayn m'a sauvée w'الله.

Aymen : c'est un bon. Zayn, viens avec moi on va parler.

Zayn : D'accord.

Ils me laissent seule, Zayn me rend mon sac et sort avec mon frère.

Que voulait lui dire Aymen ? J'en sais rien.

Je monte et retrouve ma mère dans l'appartement avec Youssef.

Youssef : Salam aleykoum. Ça va ?

Moi : wa Aleykoum salam. Al hamdoullillah et toi ?

Youssef : Al hamdoullillah. Viens je dois te parler.

Il me tire vers ma chambre. Je le regarde, étonnée et il me demande :

Youssef : C'était qui l'homme avec toi ?

Moi : Aymen l'a vu. Ils sont allés parler ensemble.

Youssef : subhann'الله. Tu le connais ? C'est ceux qui habitent en haut.

Moi : je sais. Il me l'a dit.

Youssef : leur famille est très pieuse mashaa'الله.

Moi : tu les connais ?

Youssef : son père est le nouveau cheikh. Celui avec qui mama et baba parlaient vendredi soir.

Moi : sah ?!

Youssef : w'الله.

J'étais choquée. Le père de Zayn est un cheikh. C'est lui qui a permis à mon frère de faire sa khotba vendredi. Ils sont tous pieux.

Youssef : il a une petite sœur qui a 5 ans à peine et elle est toute hnina miskina. Toute calme. Tabaraak'الله.

Moi : il a une soeur ?

Youssef : bien sûr. Elle s'appelle Shams.

Moi : comme le soleil...

Youssef : son visage brille comme le soleil aussi. Le garçon est un hafiz. Il connaît le coran par cœur.

Moi : tu mens !?

Youssef : je dis la vérité Ilham. Ce garçon est incroyable mashaa'الله.

Zayn venait de grimper dans mon estime. D'un coup.

Il était hafiz (connaît le coran par cœur) et pieux. Son père est cheikh.

Moi : et sa mère ?

Youssef : sa mère est femme au foyer, mais fait des cours coraniques gratuits à la mosquée le mercredi soir.

Nous sortons de ma chambre, et je continue d'y penser. Quel homme. Quelle famille.