C'était ma raison de vivre...

23 5 2
                                    

Une semaine plus tard...

PDV ISIS

Le vide.
C'est ce que je ressens actuellement.
Allongé sur mon lit, les yeux rougis par les larmes qui n'ont cessé de couler pendant 1 semaine.
Dès que je penses à lui, ma gorge se noue et je ne peux empêcher mes larmes de couler.
Il est 17h, je suis encore une fois dans mon lit, les larmes roulent de nouveau sur mes joues.
Comment je vais faire sans lui ?
Ça fait une semaine qu'il est plus là et j'ai l'impression de ne plus respirer.
Est ce qu'il faut que j'avorte pour qu'il revienne ? C'est ça qu'il attend de moi ?
Je prends mon coussin dans mes bras comme si c'était lui et le sert fort dans mes bras.
Je finis par m'endormir d'épuisement...

PDV FLORIAN

Je sursaute en voyant la main de mon frère faire des aller-retour devant mon visage.
Je reviens à moi en le regardant et devenant à nouveau attentif à la conversation.

Oli : t'es pas avec nous Flo

Dit il sur un ton un peu sec.

Oli : je sais que c'est dur pour toi en ce moment mais s'il te plaît concentre toi un peu

Moi : ouais excuse moi Oli

Je souris faussement à mon frère qui me répond en me caressant légèrement l'épaule.

Oli : bon on disait donc que pour le concert...

Je repartais dans mes pensées malgré moi et celle qui les occupés était Isis.
Elle me manque terriblement.
Je me demande encore comment j'ai pu faire ça, ça fait une semaine que je dors pas.
Quand je l'ai quitté, à peine j'avais fermé la porte de son entrée que les larmes c'était mise à couler sur mon visage.
La réunion se termina rapidement, je serrais la main en souriant faussement aux personnes présentes qui quittent la pièce.
J'attrape mon téléphone entre mes mains et tape son numéro près à l'appeler pour lui dire de revenir et que j'étais désolé mais je me ravise.
Une boule s'installe dans ma gorge, j'avais juste une envie c'était de la serrer dans mes bras.
Mon dieu ce que je l'aime.
Regardant mon frère qui écoute quelques enregistrements, je pose ma main sur son épaule, il enlève son casque et me regarde, attendant que je dises un truc.

Moi : je rentres à l'hôtel Oli je me sens pas bien

Un mélange d'empathie et d'inquiétude s'installe dans les yeux de mon frère.

Oli : ça va aller Flo ?

J'acquiesce en se faire de nouveau une place dans mes yeux.
Comment ça pouvait aller ? Je viens de quitter la fille qui m'a fait vivre de nouveau et qui m'a fait connaître l'amour, le vrai.
Mais mon frère semble avoir vu les larmes dans mes yeux puisque son regard se rempli de tristesse.

Oli : frère

Il me prend dans ses bras, je me laisse faire, un peu de réconfort ça fait de mal à personne.
Mais elle ? Qui elle a pour la réconforter ? Je viens de la laisser seule, j'ai l'impression d'être un monstre.
Cette pensée fit couler une larme sur ma joue, je l'essuie rapidement et sort de bras de mon faire.
Je pars en disant à mon frère de pas s'inquiéter.
Un quart d'heure après j'arrive à l'hôtel, une fois la porte de ma chambre fermé derrière moi, je laisse tout sortir.
Les larmes, la colère, la tristesse, si bien qu'au bout de quelques minutes, je finis par m'endormir complètement épuisé...

PDV ISIS

22h.
C'était l'heure à laquelle j'avais réouvert les yeux.
Assise sur mon lit, je décidais de me lever et d'aller dans la cuisine pour essayer de manger un peu mais en ce moment tout ce que je mangeais me dégoûté.
J'avais pas faim donc je mangeais qu'un petit bout de fromage avec du pain mais ça a suffit pour me donner la nausée.
Mes yeux se posent sur la cheminée du salon et les souvenirs de Florian et moi dans cette pièce refait surface.
Je nous vois rire, s'embrasser, ce dire je t'aime et ce montrer qu'on s'aime...
De colère j'attrape un vase sur la table et le balança au milieu de la cheminée, il se brisa comme mon coeur c'était brisé.
Les larmes coulent de nouveau sur mes joues et pensée bien trop sombre me passe par l'esprit.
Mes parents sont mort, ma grand mère aussi est morte, je n'ai pas d'amis et je viens de perdre Florian.
Il me reste quoi ? Il me reste qui ?
Qu'elle est ma raison de vivre à présent ?
Un rire amer sort de ma bouche, un rire triste et en colère.
J'attrape une veste que j'enfile par dessus mon tee shirt de pyjama trop large pour moi puis je sors de la maison.
Je ferme derrière moi et range les clés dans ma poche de veste.
Je prends le tram jusqu'au capitole et marche jusqu'à la Garonne.
Je longes le fleuve jusqu'à trouver un pont un peu caché du monde.
Ce geste désespéré ne regardait que moi.
Mes mains agrippées la barrière du pont et je passe une jambe et l'autre par dessus la barrière.
Je me retrouve penchée au dessus du fleuve, il commence à ce mettre à pleuvoir pour combler le tout.
Les larmes dévalent mes joues a une vitesse folle.
C'était ma raison de vivre...

....

Ma raison de vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant