Double jeu

14 4 2
                                    

C'est lui puis c'est toi.

Parfois je doute. D'une réflexion, une philosophie, une pensée qu'au fond de mon être, ta peine était plus douce que ses tendresses.

Je te regrette à m'en détruire, à haïr cet amour limpide de paradis, qui m'énerve de son parfait. Parce que sous la pluie et les cris, j'avais ta main.

Parce qu'après les colères tu es revenu.

Parce que tu es parti.

Je ne l'aime plus. Parce qu'il est toujours là. Parce qu'il n'a jamais bougé. C'est trop doux, c'est trop surfait. Je veux le voir s'énerver, casser l'ennui qui me ronge la peau, à m'en crever les os.

Lui crier d'aller se faire foutre, loin de moi, loin de mon cœur. Mais je ne peux pas il vaut  plus que tes humeurs, un prince charmant bercé de galanteries ; et pourtant dans ma tête, il n'y a que ton sourire de sadique.

Dans le craquement de mon âme, sous sa mélodie de joie pure, je cherche ta violence. Je cherche tes coups, plus amoureux que des caresses. Des insultes de mots doux. Je te cherche toi quand je l'ai lui.

T'as rien pour plaire t'es qu'un enfoiré, mais tant pis je t'ai trop aimé. C'est fini maintenant, je pars te chercher.

Amour écrit Où les histoires vivent. Découvrez maintenant