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Dans ce grand silence,

Une seule évidence.

Cette douleur aux boyaux,

Ces coups de couteaux déloyaux.


Cette vision, d'une chambre vide,

D'une pause cigarette livide,

D'un regard au dehors muet,

Tout ceci qui m'obstruait.


La solitude, plus belle des richesses,

Comme une mélancolique sécheresses.

Un bonheur qui heurte qui frappe et fracasse,

Une morosité qui conforte, soutient, une douce.


D'un soir seul à boire,

A une vie de déboire.

Comme une vie sans vie.

Simplement emplis de vice.


Dépareillé de l'existence,

On s'y attache avec insistance.

Comme amoureux de cette blessure,

Maître de sa propre cellule.

Deuil et douceurWhere stories live. Discover now