Ayyy Ïyiti

Brûlure sacrée : l'âme rebelle d'Ayiti.

Dans l'éclat vibrant de ton âme innocente,
S'éveille la convoitise, ardente et fervente.
Ton corps martyrisé par l'infâme fouet des colons,
Là, se niche l'amour brûlant des patriotes en fusion.

Ta valeur, flamme sacrée dans les yeux qui l'admirent,
Défie ceux qui l'entourent, avides de la détruire.
Hélas ! Tes entrailles frémissent d'émotion,
Dans un tourbillon d'amour et de passion.

Tes entrailles déchirées, champ de bataille éternel,
Une cuisine exquise éveille les sens, éternel appel,
Pourtant, l'amour, l'harmonie, la paix se sont éclipsés,
Ayiti, la souffrance se dévoile, inscrite sur ta peau satinée.

Tes valeurs morales se diluent, s'étiolent,
Tes coutumes se volatilisent, se dévoilent.
La mélancolie fige les âmes dans le passé,
Tandis que l'instant présent, tristement, se défait.

Mais dans tes veines coulent un sang vibrant d'énergie,
Ayiti, berceau de héros, terre d'une ferveur infinie.
Fière d'un passé de guerrier, d'une histoire grandiose,
Le destin de la nation vibre dans chaque éclose.

Ayiti, ce trésor où l'or scintille, où la terre féconde,
Où le lait nourrit les âmes, où le miel inonde.
Patrie des braves, des âmes vaillantes mais égarées,
Le feu de l'espoir brûle encore, en toi, inaltéré.

Ô Ayiti, éveille ton esprit, embrase tes fils,
Fais renaître l'amour, l'honneur et l'abondance qui nourrissent.
Que les valeurs morales se lèvent, resplendissantes,
Que les coutumes s'élèvent, éternelles et éblouissantes.

Que la mélancolie se transforme en une flamme vive,
Que chaque instant présent soit un hymne à la vie.
Ayiti, nation fière, ne laisse pas ton essence se faner,
Élève-toi, relève-toi, et que ton cœur palpite à jamais.