C'est dur de vivre, de supporter, devoir se forcer à rire et sourire alors qu'au fond t'as juste envie d'hurler au monde que t'en as marre. Marre de dire que ça va pour arrêter d'inquiéter les gens, arrêter qu'ils pensent à toi et aux choses que tu pourrais faire. T'as juste envie de disparaître parce que de voir chaque jour s'ajouter aux précédents te tues un peu plus chaque moments. Tu veux juste partir pour que les gens soient tranquilles et qu'ils arrêtent de penser que tu n'as pas le droit. Alors tu as jurée ne rien faire parce que faire serait horrible pour les autres, mais j'ai qu'une envie c'est crever, pour arrêter de souffrir, arrêter d'avoir mal. Arrêter d'aimer à crever parce que c'est ça le fond, tu l'aime à crever et maintenant qu'il n'y a plus de nous, plus rien ne te retiens. Mais tu l'aime quand même à crever, tu donnerais tout pour revenir en arrière et ne pas entendre ces mots. Tu donnerais tout pour qu'elle te dise allez c'est bon, j'ai compris. Mais non c'est finit. Comme tout le reste, c'est finit. Alors tu la regarde, tu te rappelle tous les souvenirs du passés, les rencontres, les je t'aime et tu chiale parce que c'est le seul truc que t'es capable de faire, chialer pour faire sortir toute cette tristesse et cette colère que tu ressent pour toi, même finit ça lui fait mal. Mais elle, est ce qu'elle m'aime encore ? Pourquoi ces gestes si simples sont devenus si horribles pour elle ? Pourquoi fumer une putain de clope avec enchainé un non sec et direct ? Pourquoi j'ai pas le droit d'avoir ce que j'ai en tête ? Je ne veux qu'elle et je n'ai plus rien, alors gardons le peu que nous pouvons s'il te plaît. Je ne te demande plus d'être avec moi car ça tu ne le veux pas, mais d'être là, d'être toi, de rire sans te forcer, jouer et j'en passe. Pourquoi te braquer et t'excuser à chaque gestes que tu as. Ce n'est rien et ces excuses me font mal. Je reste persuadée au fond de moi qu'il se passe autre chose mais je n'ai le droit de rien dire, de rien faire. Alors je me tait, je contiens ma colère jusqu'au jour où je n'en pourrai plus. Un jour je partirai, quand les gens arrêteront d'avoir peur, quand ils arrêteront d'avoir de l'intérêt pour moi, quand ils comprendront que je n'en vaut pas la peine. Ce jour là arrivera et je serai en paix pour partir, je sais qu'il y a des choses qui m'attendent beaucoup plus loin que le sol sur lequel nous sommes. Je suis détruite, je me suis détruite et je l'ai détruite. Je suis coupable de tout et c'est un déchirement je ne demande que de légères attentions, que je sente que tu es encore un peu là sans l'option couple. Le jour où je ne ne serai plus là vous verrez que vous aussi vous serez en paix. Pas de culpabilité et autres non, soyez heureux je ne serai plus là, vous serez apaisés et moi aussi. Laissez moi ce choix le jour où il s'imposera plus que les autres.
