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Octobre 2024

Italie

PDV IDRISS

J'ai les yeux ancré dans ceux de Juliana. Elle est allongé sur ce lit avec un draps qui nous empêche de voir son corps. De l'autre côté de ce draps, des chirurgiens qui font une césarienne.

-J'ai peur. me chuchote Lia.

-Ca va. je dis en caressant sa joue. Je te promet que ça va aller.

Quelques secondes plus tard des pleurs se font entendre.

-Et voila votre petite fille.

Instantanément, Juliana se met à pleuré. Elle a à peine le temps de l'embrasser, que la femme emène notre fille.

-Monsieur, vous voulez venir?

-Je reste avec.

-Non vas-y. me dit Juliana. Ne la laisse pas seule.

-D'accord.

J'embrasse Lia et je me dépêche de partir rejoindre ma fille. Elle pleure pendant que la sage femme lui fait faire tout un tas de truc.

-Est ce qu'elle va bien? je demande.

-Elle va très bien. elle me rassure.

-Vous êtes sur? J'ai déjà enterrer un fils.

-Je suis désolé. De quoi?

-Méningite.

-Okay. Je vais le signaler au médecin. On fera en sorte qu'elle est un bon suivit.

-Merci.

-Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une maladie héréditaire. Il y a peu de chance qu'elle l'attrape. Mais on fera en sorte de vous rassurer.

-Merci.

Elle lui a enfilé son pyjama et lui a mis son bonnet.

-Est ce que je la met dans le berceau ou vous la prenez?

-Je la prend.

-Allez y.

Elle se décale et je prend ma fille dans mes bras. On nous emmène dans une chambre ou on attend Juliana.

-Elle va bien? demande Juliana à peine arrivé dans la chambre.

-Elle va très bien.

Je me lève et je lui donne la petite.

-Elle a plein de cheveux. elle sourit.

-Je suis désolée de vous déranger. J'ai besoin du prénom de cette petite merveille.

-Sofia. je dis.

-Non. dit Juliana. Amaya.

-Amaya? je dis.

-Fais moi confiance.

-Amaya alors? demande la sage femme.

-Oui.

Elle s'en vas et je regarde Juliana.

-Amaya? Ca te viens comme ça?

-Non. elle répond. Avant d'avoir ton père, Yemma a eu une fille, elle est décédé in utéro.

-Je ne savais pas.

-Elle m'en a parler par rapport à la grossesse.

-Elle m'étonneras toujours. je souris. Et elle s'appelait Amaya?

-Oui. Je suis désolée, c'était impulsif.

-Tu as eu raison. J'adore. Et Amaya lui va très bien.

Ma fille s'est fait entendre, c'est l'heure du biberon. Comme avec Ali, elle a essayé le sein, mais Amaya ne l'a pas pris du tout. Elle a donc eu son premier biberon avec maman. Juliana à mangé à son tour et s'est endormi totalement épuisé. Il faut dire qu'une césarienne n'est pas rien.

Je me suis assoupi mais je suis réveillé par Amaya qui commence à bouger. Je la prend dans mes bras et je demande un biberon. Je me suis installé et j'ai nourri ma fille. Elle ne m'a pas vomis dessus, ce qui me va plutôt bien.

-Si tu veux bien, papa te garde un peu contre lui. Tu sais, quand on va rentré, tu sera la seule enfant à la maison. Et pourtant à côté de ta chambre, il y a celle de ton grand-frère. Il s'appel Ali, et c'est devenu un ange. Tu vas très vite devenir plus grande que lui. Mais ce n'est pas grave. Parce que je sais qu'il aurai adoré avoir une petite soeur. Ali je ne connais pas beaucoup de chose de lui. Si ce n'est qu'il ne dormait pas si on ne lui caressait pas le nez. Juste ici. Il n'aimait pas être sur le ventre. Alors vu que je ne sais pas beaucoup de chose, j'imagine sa vie.

Je reste silencieux.

-Tu sais ton frère tu en entendras parler tous les jours. Ali est très important pour nous, et je suis sur qu'il le sera pour toi. Ce qu'il s'est passé avec Ali on ne l'oubliera pas. Je te demande pardon d'avance, parce qu'on sera souvent trop inquiet alors qu'il n'y a rien. On risque de t'emmener au médecin pour un rien. On risque de vouloir te garder pour nous. On risque de vouloir te protéger de tout. Et en réalité, on apprendra en même temps que toi. Ne nous tiens pas rigueur de tout cela.

Je souris et caresse sa petite main.

-Je suis si heureux que tu sois dans ma vie Amaya. Et toi tu es chanceuse ma fille. Tu as une maman incroyable. Avec elle à tes côtés, tu pourras gravir tes montagnes. On ira très loin avec elle.

Je regarde Juliana qui dort. Enfin qui fait semblant de dormir.

-Bon, je t'avoue qu'elle est quand même très chiante. Elle gueule fort, pisse la porte ouverte. Mais surtout elle pète, et mon dieu qu'elle pu.

-T'es un mytho.

-Dit elle alors qu'elle fait semblant de dormir.

-Je voulais pas vous déranger.

-Donc tu écoutes les secrets que je racontes à ma fille?

-Oui. Et j'aime beaucoup ces secrets. Mais tu as oublié le plus important.

-Le plus important?

-Que son papa et sa maman l'aime déjà très très très fort.

J'embrasse ma fille, Lia fait de pareil et je vais la couché.

-Tu as dormi toi?

-Un peu ouais. Il faut qu'on appel la France.

-Nan, on la garde encore pour nous.

-C'était pas mon idée de la gardée pour nous?

-Mais ça me plait plus que bien. Dors toi. je dis. Je veille sur mes deux petites femmes.

-Je veux un câlin.

-Tu me fait un place?

Je m'allonge à ces côtés et je vais me couché avec ma copine. J'ai dormi que très peu, c'est rapidement l'heure du biberon.

Tentation FRAMALWhere stories live. Discover now