Je voulais vous partager ma note d'intention pour un sujet en multimédia et photographie. Le sujet est sur l'identité. Sentez-vous libres de me faire des remarques, car ce sujet sera présenté à mon bilan de fin d'année et je veux qu'il soit parfait (au même titre que les autres, que je vous partagerais bientôt.) J'ai décidé de répondre à tous les sujets en m'inspirant d'un conte de fée, pour garder une ligne directrice le jour de l'exposition (le bilan : on expose tous nos sujets de l'année en essayant de faire une scénographie cohérente.)
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Alice au Pays des Merveilles, par Lewis Carroll, est souvent lu comme le récit initiatique d'une enfant passant à l'âge adulte, ou, en tout cas, à l'adolescence. Ainsi, nombreuses des lectures possibles de ce récit classique de la littérature fantastique anglaise font d'Alice au Pays des Merveilles une quête d'identité.
Dans le livre, il est vrai qu'Alice ne cesse d'être interrogée par les créatures qu'elle rencontre : « Qui es-tu, toi ? » fut la première question posée à Alice lorsqu'elle rencontra la Chenille. Alice a d'ailleurs bien du mal à répondre : Elle s'interroge elle-même sur son identité : serait-elle elle même Ada ? « Je suis sûre que je ne suis pas Ada", a-t-elle dit, "car ses cheveux vont dans de si longues boucles, et les miens ne vont pas du tout dans des boucles ». Elle ne cesse de se transformer : rapetissant et grandissant sans arrêt, peinant à trouver la bonne taille ; soit pour passer par une petite porte, soit pour sortir d'une maison, soit pour récupérer une clef placée sur une table, soit pour retrouver sa véritable taille. Elle change si souvent de grandeur qu'elle ne sait plus qui elle est. La thématique de l'identité traverse tout le texte de Lewis Carroll (« Lewis Carroll » étant un pseudonyme, d'ailleurs, rappelons-le, ce qui fait écho également à la question de l'identité par le nom).
« Je sais qui j'étais en me levant ce matin, mais je crois que j'ai changé plusieurs fois depuis ».
Ce qui fait la force de cette œuvre, c'est qu'alors qu'on ne jure aujourd'hui plus que par la quête, la défense et l'affirmation de l'identité supposée fixe, stable, Alice nous invite à penser à l'absurdité et à l'inutilité de cette recherche. Alice ne se définit pas elle-même, on la contraint à se définir. Et elle parvient à chaque fois à se défiler de son assignation. Elle se questionne sur son identité, mais elle ne lui donne ni contenu fixe, ni substance claire. Elle est tout au plus une enfant qu'on force à se définir, alors qu 'elle se transforme sans arrêt. Alice ne se définit alors que comme une petite fille qui ne fait qu’émettre des hypothèses sur qui elle est. Alors qu'au fond, elle ne cherche qu'à rejoindre son chat et sa sœur pour le goûter, le reste étant bien futile. Le livre conclue donc que la quête de l'identité est une activité inutile ; la quête d'identité d'Alice est aussi fuyante que le Chat du Cheshire, et c'est bien ainsi.
J'ai décidé de répondre à ce sujet en m'inspirant de ce livre. Ayant déjà exploré d'autres problématiques liées aux contes de fées et aux histoires merveilleuses destinées initialement aux enfants dans mon travail, le récit de Lewis Carroll, qui est entré dans la catégorie d'Histoire Merveilleuse, de Conte, après ses nombreuses adaptations (théâtre, films, peintures, musiques...), me semblait être une bonne réponse à ce sujet. Pour exprimer les questions que pose cet œuvre sur l'identité, je réaliserai donc une série de photographies inspirées de l'aventure d'Alice.
« Les deux Alice ne sont pas des livres pour enfants mais plutôt les seuls livres pour lesquels nous devenons enfant. »_Virginia Woolf.
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Voilà ! Je vous montrerai l'avancée du projet ! En attendant, un truc qui va vous intéresser un peu plus : le teasing du prochain conte de fée dans le recueil one piece !
Voici une de ses illustrations, qui est également une de mes préférées :
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Ça promet... :)
(OH OUI DONNE MOI DU THÉ BÉBÉ, TOUT LE THÉ QUE TU VEUX, METS LE DANS MA BOOUUUUUCHE AAAAAH)
euh... Pardon. Crise aiguë de fangirlisme sur mon propre dessin...
À très vite !
(L'image de référence qui va avec, parce que c'est quand même vachement drôle !)
(Oui, c'est moi qui ait galéré à faire des poses improbable pour avoir une référence... j'ai mal aux hanches et au genou, je vous le dit....)
On dirait que je me la pète sur quelques photos, mais en fait je suis juste TRÈS CONCENTRÉE pour pas faite tomber une de mes théières de collection (oui j'ai une collection de service à thé.) avant la fin du compte à rebours.
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c'est une duckface de concentration.
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Expression faciale aléatoire dans quelques secondes, sous vos yeux ébahis :
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BAHAHAHA LA SOUPLESSE !
Y'en a une où je me casse la gueule parce que je me crois beaucoup trop souple et que je pars en acrobatie, mais.... Je vais pas vous la montrer. Elle est trop honteuse. Déjà que mes tronches sont aléatoires sur les photos au dessus... Là... Ouais, non.
😭😂😂😂
Bref bye, j'aurais perdu le peu de dignité qu'il me restait pour votre amusement 😂😂😂
