Quarante-six

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Moi : AMIR ! AMIIIR ! Non écoute moi ! Je meurs mais j'te laisse pas partir

... : Isra lève toi y sont là y'a les ambulanciers

Moi : JE M'EN FOU JE VEUX PARTIR AVEC LUI ! Amir réveille toi !

J'ai vu 3 hommes venir le récupérer.

Le temps qu'il arrive cela m'a paru comme une éternité.

Moi : FAITE ATTENTION PUTAIN

Ambulancier : Madame on fait notre travail s'il vous plaît

Je suis monté de force avec eux, il était hors de question que je reste ici à attendre comme une conne.

Tout les gars du quartier étaient la autour du camion, j'ai vu un bon pote à Amir récupérer le moto pour la mettre sur le côté et les portes du camion ce sont fermées.

J'arrêtais pas de pleurer dans le camion, je me retenais de hurler. J'avais une main sur mon coeur comme si ça apaisait ma douleur.

Je souffrais comme j'ai jamais souffert et j'ai cru en perdre mon coeur.

On est arrivé environ 15 minutes plus tard, ils l'ont descendu au urgence et je les suivais partout.

Je tenais sa main et je voulais absolument pas la lâcher.

J'aimerais vous passer les détails trop inutiles mais ils m'ont fait attendre 3 heures en salle d'attente. Zak était venu avec Naim.

La maman d'Amir n'a pas tardé à venir avec sa soeur et sa nièce.

Elle m'a prit dans s'est bras et elle pleurait, sa nièce pleurait... les larmes que j'avais réussi à sécher avaient recommencé à couler.

Sa soeur essayait de résonner sa mère mais c'était sans succès. Elle était tellement bienveillante et calme !

Zak venait toute les 5 minutes pour me ramener de l'eau, un cappuccino, etc...

Je pouvais lire l'inquiétude sur son visage, il allait embrouillé les infirmières qui passaient, il en pouvait plus.

3 longues heures et enfin le verdict ! Le médecin avait dis qu'il avait eu un choc au niveau cérébral, je pourrais jamais vous dire exactement ce qu'il avait, je pourrais pas m'en rappeler.

Mais c'était assez grave sur le coup, il avait décidé de le plongé dans un coma artificiel pour le moment.

Ses blessures au jambes et bras n'étaient pas plus grave que ça, elles avaient juste besoin de cicatrisation.

J'étais soulagé et d'un autre côté non...

Il s'en était sortie plutôt bien .. le médecins avait dit qu'il n'aura probablement pas de séquelles... mais du à la douleur il était dans un coma.

Al Hamdulillah, je remercierais jamais assez Dieu de l'avoir protégé ce jour là.

J'ai soufflé de soulagement mais sa maman a recommencé à pleurer, elle pensait que coma = mort.

Nadia a du lui expliquer pendant 1 heure que il allait bien.

Je m'occupais de Rihem sa nièce pour lui changer les idées mais surtout les miennes aussi.

Il était 4 heures quand Zak ma forcé à rentré, j'en pouvais plus, mes yeux allaient explosé, on pouvait pas aller voir Amir, demain.

C'est seulement pour cette raison que j'ai accepté de rentrer.

Je me suis prise une longue douche et Ines s'était réveillé direct, elle m'a prit dans ses bras et s'est excusé de pas être venu mais elle avait aucun moyen de savoir où nous étions.

Chronique d'Isra, pas l'un sans l'autreحيث تعيش القصص. اكتشف الآن