Chapitre 23...

Depuis le début
                                    

Il se fiche de moi ou quoi là ?? 
Elle a voulu tuer notre fils mais je vais en faire de la charpie de cette skýla (pét**se), je me mords la lèvre énervé de le savoir mais refusant de hurler pour ne pas réveillé Ayoub.

- Une des servantes a son service devait t'empoissonner mais au moment de le faire elle n'a pas pu s'y résoudre mais quelques gouttes sont tombés dans un plat sans qu'elle ne le voit ni ne sache lequel.
- La cible c'était moi ?? Tu es en train de me dire que Ayoub n'était pas vise mais qu'il aurait pu quand même être blessé à cause de moi si je l'avais eu dans les bras.

Les larmes aux yeux je n'arrive pas à croire que tout cela est possible, je vais avoir peur à chaque fois qu'il sera avec moi. Tout ça c'est de la faute de cette folle, je vais la tuée !!

- Oui je sais cela aurait pu être plus grave mais la servante n'a pas pu le faire c'est ça qu'il faut retenir, c'est un accident. 
- Tu es en train de la défendre là où je rêve ?! 

Il se fiche de moi ce n'est pas possible autrement, elle a voulu me tuer et maintenant il prend son parti comme avant. Je commence à le repousser ne pouvant pas croire ce que j'entends, je pensais que l'on avait fait des progrès, je pensais qu'il commençait a tenir à moi mais il se fout juste de moi depuis le début. Essayant de sortir de ses bras pour m'éloigner tellement je suis déçue et choquée de son comportement je ne comprends pas quand sa prise sur mes hanches se resserrent jusqu'à me coller de nouveau à lui. A quelques centimètres de son visage je ne bouge plus, ne sachant pas quoi faire ni comment réagir. 

- Ne dit pas de bêtises enfin, je ne l'a défends pas du tout j'essaye juste de t'expliquer ce qu'il s'est passé. Cette servante et son mari ont été envoyé dans les prisons du palais et demain je réglerai le problème que constitue cette femme une bonne fois pour toute. 
- Mais... 
- Tu es ma femme, ma souveraine, mon tout, tu es la seule qui compte Athéna, la seule et l'unique comme ça aurait toujours du l'être.  

Il glisse sa main sur ma joue lentement gardant ses yeux dans les miens, à moitié couchée sur lui je sais ce qu'il va faire mais n'est absolument aucune volonté de l'arrêter quand je le vois s'approcher de moi. Ce premier baiser en deux ans de mariage est extrêmement doux, il n'y a rien d'urgent et la délicatesse est surprenante. Il me relâche gardant toujours son regard dans le mien avec un léger sourire aux lèvres alors que je me sens rougir comme une adolescente, je n'avais pas imaginé ça comme ça. Je pose mes doigts dessus alors que je ressens toujours cette pression qui est bien plus plaisante que je ne l'aurais cru. 

- Merci. 

Merci ??
Pourquoi il me remercie ?? 

- Merci de m'avoir accordé assez de confiance pour ce premier baisé, j'en suis honoré. 

Je baisse la tête gênée qu'il dise ça mais elle est rapidement relevée par ses soins. 

- Ne sois pas aussi timide habibti, tu es magnifique et je regrette de ne pas avoir vu plus tôt quelle sublime personne tu étais. J'ai perdu un temps monumentale alors que tu étais celle qu'il me fallait dans ma vie, j'espère que tu sais a quel point je suis désolé et que je m'en veux. 
- Je le vois, aujourd'hui dans tes yeux je vois tes erreurs et tes regrets. Je ne sais pas si je pourrais les pardonner tous un jour mais je vois que l'homme d'il y a deux ans n'est plus le même. 
- Je suis impardonnable pour certains de mes actes et de mes paroles mais je passerais ma vie a m'excuser pour ce que je t'ai fait subir. 
- Je t'écouterais a chaque fois. 
- A chaque fois ?? Même si tu es en colère ou que tu veux me planter une fourchette dans l'œil, promis ?? 

Je souris en l'entendant dire ça mais oui je peux bien lui promettre ça quand je vois tout ce qu'il a fait pour moi.

- Promis je t'écouterais toujours.  

Il m'attire de nouveau à lui scellant cette promesse par un nouveau baiser mais il est bien différent de celui qu'il m'a donné il y a quelques minutes, plus passionné, plus ardent. Passant sous lui en quelques mouvements sans que nos lèvres ne se lâchent je frissonne de me retrouvé collé à ce corps si chaud. Essayant de récupéré notre souffle nous ne pouvons nous quitter du regard et avant d'avoir pu m'en remettre qu'il reprend de nouveau mes lèvres, passant de nouveau un cap sa langue s'invite et je bouillonne d'être si enflammé par un simple baiser. N'ayant jamais pu connaitre ce genre de sensation avant aujourd'hui je ne sais pas quoi faire mais il semble le comprendre en me guidant. 

- Tu es si inexpérimenté, si fragile... 
- Je ne peux pas m'excuser pour ça.
- Ne le fait jamais, tu ne sais pas a quel point c'est jouissif de t'apprendre a connaitre les réactions de ton corps en face du mien. 
- Je... 

Ne pouvant parler quand ses lèvres se glissent dans mon cou laissant quelques baisers se déposés sur ma peau. 

- Même si tu réagis très bien à mes baisers, ton corps lui n'est pas encore prêt à s'abandonner à moi et je sais très bien pourquoi. 

Ses yeux se plongent dans les miens alors que je me mords la lèvre de voir qu'il l'a remarqué, je ne suis pas prête à faire ça. 

- J'ai peur... 
- De moi ?? 
- Non, j'ai peur de ce que moi je pourrais penser. 
- Comment ça ?? 
- Une part de moi veut être a toi, dans tout les sens du terme mais une autre partie plus conséquente a peur d'être abandonnée encore une fois. 

Allongé à mes côtés il ne me répond pas tout de suite et je ne sais pas comment il peut prendre cette phrase, après tout avec lui je dois quand même m'attendre à tout. 

- Je ne pourrais pas te laisser Athéna. 

Les yeux au dessus de moi il semble perdu dans ce qu'il veut dire et ce qu'il peut dire. 

- L'envie que tu me donnes, je ne l'ai jamais ressentit avec une autre femme. Le simple fait de te regarder enflamme chacun de mes sens, la seule chose qui me fait peur c'est de céder au péché que tu constitues. 
- Pourquoi ?? 
- Car je ne pense pas pouvoir m'arrêter de me perdre en toi une fois que je t'aurais gouté, tu m'inspires les meilleurs fantasmes, ton être, ta douceur, ton sourire font de moi un adolescent prépubère qui sent ses hormones chauffés. 

Je souris de le voir comme ça, jamais je n'aurais cru le rendre si fébrile alors que je n'ai rien fait de bien particulier. 

- Ne te moques pas de moi Habibti tu ne sais pas ce que cela peut faire à un homme comme moi, le jour ou je prendrais ton innocence je serais un homme doux pour faire de ce moment unique quelque chose de merveilleux à tes yeux mais ne compte pas sur moi pour me retenir après ça car jamais tu ne ressortiras de notre lit. 

Blottis l'un contre l'autre je me rends compte qu'il a réussi a faire changer mon humeur et fait redescendre mon stress, nous avons fini de manger deux ou trois pâtisseries avant de rejoindre le lit. Couchée avant lui je blottis notre fils qui dort toujours contre moi douteuse de me retrouvé de nouveau dans ce lit mais cette fois ci accompagné d'un homme qui ne m'a pas caché son désir pour moi. Je n'ai pas le temps de me poser milles questions sur si je dois rester ou partir qu'un corps chaud et dépourvu de sa chemise se colle à mon dos. Passant un bras autour de moi pour venir le poser sur le dos d'Ayoub avant d'embrasser mes cheveux tout en chuchotant. 

- Repose toi Athéna, je suis là et je veille sur vous deux ce soir... 

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Voilà le chapitre 23.

Le Destin d'une Sultane T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant