𝐂𝐇.𝟖

Depuis le début
                                    

J'envoie ensuite un message à Yunho après avoir enregistré son numéro dans mes contacts.
En espérant qu'il ne finisse pas dans mes favoris.
Il me répond rapidement dans les secondes qui suivent.


Yunho :
Je viens tout juste de sortir de cours, t'as besoin de quelque chose ?
Je t'attends à la sortie de la fac.


Fourrant le reste de mes affaires dans mon sac, je referme le cylindre et ce dernier provoque un bruit sourd dans cet auditorium vide.




Levant les yeux au ciel après être sorti du bâtiment, les alentours s'assombrissent bien rapidement.
Il ne va pas tarder à pleuvoir et il vaudrait mieux que j'évite de trop traîner à l'extérieur, au risque de choper un de ces rhumes qui durent trois semaines. 

— Tu me cherchais ? Me dit Yunho assit sur l'un des bancs que j'allais franchir.

— Ah, ouais.

Il se lève, range son téléphone dans son sac et d'un simple mouvement de tête, il me propose de le suivre.

— Dis-moi, t'as besoin de quoi ?

Je crois que personne ici à l'université oserait miser sur le fait que Yunho soit un dealer.
Quand on le regarde, ce n'est pas la première chose à laquelle on pense.

Signe que bien trop souvent, les apparences sont trompeuses.

Car quand je le regarde, je vois quelqu'un de bienveillant, d'attentionné qui fait attention à ses proches. Et ce serait mal le connaître, au bout du compte.

Non pas qu'il n'est rien de tout cela, juste que ces traits là venant de lui, se manifestent beaucoup moins que ce je pensais.
Yunho, n'a rien à faire de tout ce qui l'entoure à partir du moment où il n'est pas concerné.

Cela ne l'empêche pas pour autant de s'assurer que ses amis et que ses fidèles acolytes ne manquent de rien, surtout en termes de drogues.

— T'as de l'ecstasy sur toi ? Je demande en fourrant mes mains dans mes poches.

Surpris, il tourne vivement la tête vers moi alors qu'un sourire aux apparences choqué, prend place sur son visage.

— Je croyais que t'en utilisais que quand t'en avais besoin, il se moque.

Je lève les yeux au ciel et me pince la lèvre inférieure.
Ils ont tous un humour bancal qui laisse vraiment à désirer dans ce groupe de potes.

— Si j'en avais pas besoin je ne serais pas en train de te le demander, je soupire légèrement.

Il rigole et retire son sac à dos de ses épaules alors qu'on arrive enfin à proximité du parking.
Toujours en continuant à avancer, il l'ouvre et ressort un de ces sachets qui avec lequel je commence à me familiariser.

— Tiens, c'est tout ce qu'il me reste sur moi.

Il me tend le sachet et je le prends, avant de sortir des billets froissés de la poche de mon jean.

Il prend les billets et les comptes sans même avoir à les déplier.

— Tu m'en as donné trop, il me dit.

— Garde la monnaie, comme ça quand j'aurais besoin de quoi que ce soit, j'aurais pas à m'inquiéter de ne pas avoir assez d'argents sur moi, je souris légèrement.

Il pouffe, avant de les laisser tomber dans son sac. À la place, il me tend un sachet d'herbe, avec des filtres, regular et des feuilles slim à l'intérieur.

𝙀𝘾𝙎𝙏𝘼𝙎𝙔 ; hongsanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant