Salut,
je commence par dire que j'ai bien reçu ta lettre
Elle m'a touché droit au cœur je dois l'admettre
J'ai bien aimé ton cœur sur le i couleur verte
Un peu moins quand tu me dis vouloir disparaîtreLe froid d'ton cœur est venu imprégner la lettre
Rien qu'à palper la feuille j'ai senti ton mal-être
Il est là, il est bien profond, il te lâche pas
Comme une trop vieille sangsue accrochée à ton bras
Il pompe, il draine, il s'amuse à te vider l'âme
Il endort comme les doux moulins à vent d'Amsterdam
Quand je t'vois t'as l'air si drôle si heureuse si jolie
Dur de se dire qu'la seule pensée qui berce tes nuits
C'est de laisser ton corps mourir, seul, sous la pluieJ'ai cherché des heures j'ai pas trouvé les bons mots
La bonne formule la belle phrase le joli propos
Je voudrais par la parole pouvoir guérir tes maux
S'il te plaît laisse moi chasser ces vilains corbeaux
Tu n'espère plus qu'une chose, qu'arrive le grand repos
Il pleut mollement sur tes joues, foutue météo
tes peurs tu les a caché sous ton gros manteau
S'il te plaît laisse moi toucher ton cœur en lambeauSent la douceur du vent sur tes jolies pommettes
Sent tes poumons se remplirent d'air sous ta couette
Écoute la symphonie des pulsions de ton cœur
Enlève cette aiguille piquante qui cause tes frayeursArrête un peu de penser le soir que t'es seule
Observe, contemple le ciel enveloppé dans son linceul
Et Même si tu ne vois que le noir qui l'habille
Oublie pas qu'y a quand même des étoiles qui brillentLe temps passe, le monde avance on peut rien y faire
Monte dans le train, laisse pas passer ta chance
Reste pas plantée là sur le quai à rien faire
Coure, marche, rampe, vole, mais je t'en supplie avanceCette lutte acharnée que tu mène à chaque instant d'vie
Les coups sont forts ils fondent sur toi tel une furie
Quand la lune s'enfuit, ils tiennent mauvaise compagnie
Cette lutte acharnée, gagne là, je t’en supplieQuand on est à côté je semble être loin de toi
Je t'attends au prochain arrêt, vite, rejoint moi
Promis tu verras j'ai pas menti c'est bien meilleurTu connaîtra cette douce chaleur,
Par ici on l'appelle bonheur