Partie III : Citation 57

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Puis Essindra disparut de son esprit et elle embrassa Edwin Un baiser brûlant à l'improbable parfum de miracle.

Un baiser douceur tout en promesses d'éternité

Un baiser aveu. Peur, ténèbres et solitude. Passées.

Edwin la serra contre lui, enfouit le visage dans son cou, se perdit dans son parfum et les cheveux fous derrière sa nuque. Sentir son corps, percevoir les battements de son cœur... Il revint doucement à la vie.

- Je t'aime.

Ils avaient chuchoté ensemble. Tressaillirent ensemble en entendant l'autre énoncer ce qui était l'origine, le centre et l'avenir du monde.

-Je t'aime.

Autour d'eux l'univers avait pâli devant cette évidence

-Je t'aime.

-Ne meurs plus jamais. S'il te plaît. Plus jamais.

-Je ne peux pas mourir, je t'aime.

Leur étreinte devint plus pressante, leurs lèvres se cherchèrent pour un nouveau baiser, plus intense, plus sensuel, plus...

Destan, coincé entre son père et sa mère, émit un petit cri de protestation.

Sans que leurs âmes ne se détachent, Ellana et Edwin s'écartèrent pour contempler leur fils. Peut-on mourir de bonheur ?

La question avait déjà été posée.

Si les larmes qui embuaient les yeux d'Ellana et celles qui roulaient sur le visage d'Edwin avaient su parler, elles auraient sans doute répondu.

Edwin, Ellana et Pierre Bottero dans Ellana la prophétie

Recueil de citations EllanaWhere stories live. Discover now