Dernier Verre

Rencontre avec la touffe d'herbe

J'ouvris les yeux avec un mal de crâne pas possible. J'étais dans une chambre. La pièce est illuminée par la lumière du soleil. En entendant mon ventre crier famine, je me dis qu'il était certainement midi.
Sur les murs verts de la chambre se trouvaient des posters d'escrimeurs. On dirait une chambre de mec vu tout le bordel qui traînait par terre, dont un pull vert sur le bord du lit. Ce qui me rappellai qu'hier mon t-shirt était tacher de sang du au coup de poing que j'avais reçu.
Quelqu'un avait changé mes vêtements. Le petit problème c'est qu'ils étaient trop grands.

Je me redressai et regardai autour de moi, histoire de voir où est mon portable. Je suis sûr que Zeff m'a appelé plus de 50 fois.
Mais à la place, je vis une touffe verte qui dépassait du lit. Qui met de l'herbe au beau milieu de sa chambre ? Je tirai dessus jusqu'au moment où je réalisai que je tirais sur des cheveux. C'est donc lui qui m'a ramené ici... Il a l'air d'être normal (si on oublie ses cheveux verts) : l'homme semblait avoir mon âge. La chose qui me sauta aux yeux était à quel point son visage était carré. On dirait un cactus !
La touffe d'herbe ne se réveillait pas. Je décidai alors de me lever sans bruit pour partir au boulot.

" Oi, tu vas où ?", fit une voix rauque derrière moi.

Je me retournai et vis le cactus qui me regardait en se frottant les yeux.

" Merci de m'avoir hébergé et soigné mais je dois partir travailler. Excuses-moi.

- Tu crois pouvoir partir avec mes vêtements ?, fit le géant vert en me pointant du doigt.

- Merde!, j'enleva mon haut, Où sont mes affaires ?

- Dans la machine à laver.

-  Je crois que je vais devoir rester ici en attendant que mes affaires soient lavées..., dis-je en remettant le pull, Au fait, je m'appelle Sanji. Enchanté !

- Moi c'est Zoro. Ravis de faire ta connaissance!, il sourit.

- J'espère que tu as enlevé mon portable de ma poche avant de laver mon pantalon...

- Bien sûr que oui, tu crois je suis débile !, s'exclama le Marimo tout en se levant.

- Dis moi où il est, je dois appeler mon boss.

- Atrends deux secodes, il s'éclipsa quelques instant dans la pièce voisine et revint en se grattant la tête. Heu, je ne le retrouve plus...

- T'es sérieux ? Il faut que absolument que je l'appele, sinon je vais me faire tuer..., fis-je désespéré.

- Bah donne moi ton numéro je vais le faire biper...

Je suivis son ordre et donnai mon numéro de téléphone.

- Ça sonne..., dit la touffe d'herbe le téléphone collé à son oreille.

C'est à ce moment que je remarquai qu'il avait 3 percings sur l'oreille. Ça lui allait bien.

Je fus sortit de mes pensées par la sonnerie de mon téléphoné. Ce qui me fit penser que je devais changer la car elle était beaucoup trop violente : la touffe avait failli faire une crise cardiaque.

" Ah! Il était dans ma poche, ria le Marimo

- Baka ! "

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Je me suis fais crié dessus comme jamais. j'ai essayer de dire au vieux que je ne pouvais pas venir parce que j'étais coincé chez un mec que je ne connaissais qu'à peine mais il n'avait rien voulu savoir...

Puis je sentis une odeur de brûler provenant de la cuisine du Marimo. Affolé, je fis glisser la porte violement.
Qu'est ce que je vois? Le cactus qui essayait de faire des nouilles instantanées... Dans une poêle et qui plus est sans eau... 

"T'es fou ! Les nouilles instantanées ne se font pas cuirent à la poêle et sans eau, la fumée me fit tousser à plusieurs reprises,  arrête, ça sa pue!

- Ok", dit-il en fesant un pas en arrière, impassible.

Sérieusement... Tout le monde sais préparer des nouilles... Je pris alors les choses en mains.

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"Voilà! Plat du jour présenté et fait par le chef Sanji ! Alors nous avons : des crevettes accompagnées d'un risotto "fait avec les moyens du bord", m'exclamais-je avec enthousiasme tout en déposant les assiettes sur la table.

- Woa ! Ça a l'air trop bon... ITTADAKIMASU !

- Merci ! Ittadakimasu! "

Nous mangeâmes en silence. Un silence qui commencait à devenir embarrassant. C'est vrai que l'on vienait à peine de se rencontrer. Je me raclai la gorge : que l'interrogatoire commence.

"Sinon, tu fais quoi dans la vie?

- Je suis professeur de kendo depuis trois ans. Et toi?

- Moi je suis cuisinier au Baratie, le restaurant qui se trouve en ville.

- Je m'en doutais. Tu cuisine vraiment bien !, il souria de toutes ses dents

- Merci du compliment !", je lui rendis son sourire.

Dès que la touffe verte eu fini de manger, je pris son assiette et je fis la vaisselle. Je jetta un coup d'oeil à l'horloge : 16h36. Que le temps passe vite!

" Hé! Mes vêtements sont lavés?

- Je vais voir mais ça devrait être bon, il se leva.

Il revint avec mes affaires qui venaient de sortirent du sèche linge.

- Merci. Je vais me changer."

Je sais pas si vous aussi, mais j'adore mettre des habits qui sont touts chauds.

Je sortis de la salle de bain et mets ma veste sous le bras car il fait sûrement plus de 25 C° dehors.

" Merci de m'avoir hébergé et soigné Marimo ! Bon c'est l'heure de se dire au revoir.

- Yo Sanji, on se revera !", dit-il un sourire jusqu'aux oreilles.

- Ok si tu veux... Bye. "

Une personne bien étrange ce gars... J'ai quand même une dette envers lui... Il y a peu de chance qu'on se recroise parmis les nombreuses personnes qui habitent Tokyo.

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Alors dans ce chapitre il ne se passe pas grand choses mais il fallait bien qu'ils fassent connaissance ^^; !

Fanfly