Chapitre 2

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Je me réveille dans les bras de mon amant, nous avons fait l'amour toute la nuit, putain, j'ai mal partout, je n'ai jamais autant baisé de toute ma vie, il cartonne le gamin, d'ailleurs je lui ai trouvé un petit surnom, l'increvable.

Je dépose un baiser sur ses cheveux en bataille, je me lève, je remets ma serviette autour de ma taille, je retourne dans ma chambre, je prends une bonne douche, mes pensées dérivent sur cette nuit, je sens le désir m'envahir de plus en plus, le feu s'immisce dans mon bas ventre, je prends la bête entre mes doigts, je commence mon long va-et-vient doucement puis plus rapidement, ma semence arrive, elle s'éjecte sur le carrelage, je tombe à genoux dans le bac de la douche, je reprends mon souffle, ce gamin m'a littéralement envoûté...

Je reprends mon souffle, je me relève, je me savonne, je me rince, je m'essuie, ensuite je revêts mes vêtements de businessman, je me regarde dans la glace, j'ai beau avoir passé une nuit torride, j'ai l'air plutôt détendu, qui pourrait croire que Livaï Ackerman se ferait un jour culbuter par un Gamin, à mon avis personne...

Je descends prendre mon petit déjeuner, je me prépare pour partir quand une folle rentre sans en être invitée dans ma demeure, elle me saute au cou, elle m'embrasse sur la bouche, je la repousse vivement, je lui tends la main.

- Quoi ! Que veux-tu ?

- Les clefs Alexandra.

- Quoi les clefs !

- Rends-moi les clefs de la villa, c'est fini entre nous.

- Tu mens. Hier, tu disais encore m'aimer tout en me faisant l'amour.

- C'était un mensonge, je ne t'ai jamais aimé et je n'aurai jamais dû accéder à ta demande.

- Espace de sale goujat, tu t'es bien foutu de moi, pourtant tu avais l'air d'apprécier et maintenant tu me jettes. C'est qui hein ! C'est qui !

- Cela ne te regarde pas.

- Va te faire foutre Livaï.

- Merci c'est déjà fait.

- Tu es homo ?

- J'ai toujours été homo.

- Alors pourquoi tu as fait l'amour avec moi !

- Je viens de te le dire cela ne te regarde pas, à présent dégage de cette maison, je ne veux plus t'y voir.

- Va te faire, sale ordure.

Elle s'avance vers moi, elle me crache au visage, ensuite elle me fout une baffe, celle-là je l'ai bien méritée, je m'essuie avec mon mouchoir, elle me jette les clefs, je les rattrape, puis elle quitte la villa en claquant bruyamment la porte...

Je relève la tête, je vois Ehren en haut de l'escalier, je le rejoins, je le prends par la taille, je l'embrasse et je lui mets une tape sur les fesses.

- À ce soir beau gosse, révise bien et pas de bêtises en mon absence.

Il me regarde toujours sans rien dire, je me retourne pour partir, il attrape mon écharpe, il me tire à lui, il saute d'assaut sur mes lèvres, je réponds à son baiser, on se sépare, il descend vers mon cou, puis il me fait un suçon à la Jäger.

- Petit cadeau.

Il me fait un de ses plus beaux sourires, je me jette à mon tour sur son cou et je lui fais la même chose, il reprend mes lèvres avec passion, je laisse tomber mon porte-documents, je l'entraîne dans la chambre, je le plaque contre le mur, en à peine cinq minutes on se retrouve les fesses à l'air, il me dit de le prendre, je le pénètre, je lui donne de puissants coups de reins qui le font gémir et crier de plaisirs, lorsque je touche la cible, nous atteignons ensemble le Nirvana...

Notre semence s'écoule lentement, lui sur mon bas ventre et moi dans son intimité, nous restons ainsi l'un contre l'autre pendant plusieurs minutes, ensuite nous nous séparons avec regret, je me nettoie, je l'embrasse dans le cou et je pars à mon bureau.


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Je me dirige vers la salle de bain pour prendre ma douche, je me laisse glisser sous la douceur de l'eau, pendant quelques instants, je pars dans mes rêves les plus fous, je finis par me savonner et me rincer, je m'essuie, je m'habille d'un caleçon noir, de chaussettes blanches, d'un jean noir, d'un tee-shirt, d'un pull vert, je me coiffe, je mets ma montre, ma clef autour de mon cou, je me regarde dans la glace, on voit un peu les suçons de Livaï, tant pis...

Je descends, je prends un café, je préviens un des serviteurs que je pars en ville rejoindre mes amis et que je rentrerai vers dix-huit heures, je les salue, je prends le bus en cachette jusqu'au centre-ville, je regarde l'heure sur ma montre, parfait, je suis dans les temps, je descends, j'aperçois un blondinet me faire de grands signes, je me dépêche, j'arrive près de lui, on s'embrasse sur la joue...

Mes amis, Armin, Mikasa, Sasha et Conny sont venus jusqu'ici pour venir me voir pendant les vacances, ils restent une semaine, ils m'ont téléphoné hier après-midi et nous avons décidé de passer toute la journée ensemble...

Nous entrons dans un petit restaurant, j'embrasse mes autres amis, je suis heureux de les revoir, ils me manquent tous tellement, je suis ému que j'en pleure de joie, Armin me serre dans ses bras, je me calme, nous finissons par commander, je leur demande ce qu'ils deviennent, j'apprends qu'Armin est en couple avec Mikasa et que Conny et Sasha se sont mariés, je suis heureux pour eux tous, malheureusement pour moi la question fatidique arrive...

- Et toi Ehren !

Je leur raconte tout, ils m'embrassent, nous payons la note, nous sortons de l'établissement, nous nous promenons dans la ville, nous prenons des photos souvenirs, nous riions, puis nous allons dans le parc, nous faisons un peu de patin à glace, ensuite nous prenons un chocolat chaud dans un petit café, je regarde ma montre, il se fait tard, je les embrasse et je rentre...

Je reprends le bus en sens inverse, je descends, lorsque j'arrive devant la porte de la maison quelqu'un m'attrape par derrière, je sens une horrible douleur au niveau de mes côtes, puis je m'écroule inconscient sur le sol...


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À suivre...

TRAHI **Where stories live. Discover now