CHAPITRE 2

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    Après que les garçons aient récupéré mes affaires dans le coffre pour les monter, nous sommes rentrés dans la maison pendant que Joseph, un bon collègue de travail de ma mère qui m'a amené à Princeton Beach, parlait avec Laura sur la véranda. Elle n'a pas pu m'amener à cause d'un meeting important dans le New Jersey, elle bosse très dure pour obtenir la reconnaissance qu'il lui ait dû. Alors elle a fait appel à Joseph, un excellent collègue, un homme particulièrement charmant et serviable (en bien). Cela fait quelques années que je le côtoie, on peut dire qu'il fait parti de la famille d'un certaine façon. Il vient passer thanksgiving avec nous des fois. Il s'agissait d'un brun de taille moyenne, brillant et férue d'anecdotes de culture générale en tout genre. Ça le rendait admirable.
Ce foyer était parsemé de souvenirs sur les murs et sur le sol. Il y avait les marques de tailles de chacun des enfants ayant vécu ici sur le mur qui séparait la cuisine et le salon. La dernière taille enregistrée est la mienne, à un mètre soixante-neuf, c'est celle de l'an dernier en violet, ma couleur préférée. Il y avait celle de Gab est bleu au mètre quatre vingt et celle d'Alexis en rouge au mètre soixante dix-huit.
Les garçons ont vite monté mes affaires en haut pendant que je me re-familiarisais avec ce lieu.

L'odeur de cookies au four me chatouillait le nez et l'ouvrait l'appétit. Ça doit être Laura qui les a préparé pour l'occasion. Ça sentait très bon.
Le canapé en cuir avait un peu jauni depuis la dernière fois, mais personne ne s'en rendrait compte si on ne passait pas chaque année de sa vie ici. En fait, le premier jour de retour à Princeton Beach, c'est le jeu des 7 différences. J'essaye de repérer tous les changements qui ont été effectué pendant 300 jours d'absence. De nouvelles plantes étaient apparues un peu partout en guise de décoration dû à la nouvelle passion de Laura. Je quittais le salon pour rejoindre l'étage après mon examination du rez de chaussé. Je montais les escaliers en glissant ma main sur la rembarre en bois clair. Il commençait à apparaître les portraits bébé des garçons. La maman de cette maison tenait beaucoup à garder en souvenirs les instants les plus fugaces et spontanés. C'était ce qui les rendait beaux. Je connaissais chaque cadre par cœur, pas besoin de trop s'attarder sur eux. Mais je jette un discret coup d'œil au mien bébé qui montrait mon appartenance à cette famille.
Je me suis dis que ceux qui étaient invités des Richards devait se poser des questions sur la petite fille asiatique qui était un peu partout encadrée sur les murs. Il y avait de quoi se questionner.

Je m'attardais sur une photo de l'été de mes 10 ans. Dessus, on y aperçoit de nombreux personnages qui forment une famille. Il y a mes parents, amoureux et heureux, il y a Laura et monsieur Richards, souriant puis au milieu, il y avait le trio infernal. Gabriel, Alexis et moi, on avait été obligé de se tenir la main pour la photo. On peut facilement deviner qu'on était pas très content. Mais c'était candide, très naturel. C'était un de mes étés préférés, parce que papa avait enfin pris des vacances du boulot  pour rester pendant 1 mois entier. C'était de l'or pour moi à l'époque.
Je souriais et continuais mon chemin jusqu'à ma chambre située entre celle de Gabriel et celle d'Alexis. L'avantage de vivre chez des gens aisés, c'est d'avoir une chambre attitrée à son nom et que personne n'a le droit d'y séjourner à part moi. Même si je doute que ce serment a été respecter pendant mes absence annuelles.

Lorsque je passais le pas de ma porte déjà entrouverte, j'ai trouvé deux individus posés de chaque côté de mon lit et mes affaires posés près de la commode. D'un rapide coup d'œil, j'examinais la pièce. Le vieux papier peint à motif fleurit pastel fleurissait toujours au mur et mes affaires datant de l'été dernier n'avaient pas bouger d'un poil. Mais je remarque quand même que la chambre a été nettoyer, dont le grand miroir en face de la porte d'entrée, les fenêtres ne laissent pas apparaître un grain de poussière ainsi que les meubles et aussi que les draps ont été changé à mon plus grand plaisir. J'avais à ma disposition une incroyable chambre plus grande que celle que j'avais à New York, moins décorée c'est sur, mais elle n'en restait pas magnifique. Je me demande qui a pu se charger de cette corvée d'entre les trois Richards.

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⏰ Last updated: Aug 01, 2022 ⏰

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