-Moi : ta pas l'droit dire ça idriss.. 

-Lui : « ta pas l'droit idriss » (mimitant toujours) BIEN SUR QUE J'AI LE DROIT ! Wech t'es qui toi ? Comme tu l'as dis j'assume ! Et j'vais être daron donc j'assume et j'fais ce que j'ai à faire.

-Moi : ça veut dire quoi ça ? 

-Lui : j'vais aller khtob l'autre là et faire tout pour que mon gosse i sois bien 

-Moi : ... 


En une phrase il à détruit mon coeur, geh j'tremblais j'me disais amel calme toi haychek ! J'essayer de me calmer toujours, mais rien n'y faisait et j'ai fini par exploser : 


-Moi : PUTAIN IDRISS TU SAIS PAS CE QUE TU VIENS DE FAIRE LES YEUX DE MA MERE QUE TU TE RENDS PAS COMPTE LA ! WALLAH LAHDIME J'ME SUIS DECHIRER POUR TOI, POUR TA GUEULE ,J'PASSAIS DES SOIREES A T'ECRIRE DES LETTRES ET A PLEURER ! J'ME SUIS DECHIRER POUR TA GUEULES ET TU M'DIS J'SUIS RIEN, WALOU ?! TU SAIS QUOI.. T'AS RAISON TU MERITES MEME PAS, TON FILS SE SERA UN FILS DE PUTE ET J'VAIS PAS DIRE COMME SON PÈRE PARCE QUE J'AI TROP DE RESPECT POUR TA MERE MAIS T'ES LE ROI DES BATARS. BSTARTEK T'A PRIS CONSCIENCE QUE T'ALLAIS ETRE PÈRE.. PFF.. 


J'suis partis limite en courant, je l'entendais crier, taper : « SALE KEHBA TU CROIS J'SUIS QUI MOI ATTENT TOI WALLAH QUAND J'SORS ATTEND ! » 


J'me suis assise sur un trottoir et j'pleurais comme une miskina, j'me répétais. J'ai pris mon téléphone et j'écoutais en boucle « il y avait les mots », j'me reconnaissais dans chacune de ses paroles. 


[ Il y avait les mots, 

M'a rendu accro

Je voyais déjà l'avenir dans ses bras 

Je ne savais pas

Je ne le connaissais pas 

Je n'avais plus de vie 

Je ne pensais qu'a lui. ] 


Quand Amir il est venu me chercher il était choqué miskin : 


-Amir : amel putain c'est quoi ta tête ? Y c'est passé quoi ? 

-Moi : rien 

-Amir : wech dis zeubi

-Moi : idriss il veut khtob l'autre kehba là il veut faire sa vie, j'men balle les couilles moi il croit sa m'touche, JE M'EN TAPE ! 


Je regardais le sol, et je prenais sur moi pour pas pleurer, j'faisais tiep mais j'voulais rester forte zehma. 


-Amir : ça te vas pas d'mentir wallah viens 


Il m'a levé par le bras, puis il m'a pris dans ses bras, wallah c'était rare des moments comme ça, mais sa m'a fait du bien. C'étais court, mais le peu de temps, ça m'a redonné de la force. 


-Amir : azy monte j'te ramène chez toi

-Moi : si ma daronne elle me voit dans cette état

-Amir : azy tranquille elle va pas te voir, tiens mouche ton khnouna et monte. 


Il me tend un mouchoir et je monte dans la voiture. 

chronique d'Amel : ghetto loveWhere stories live. Discover now