- T'es toujours obligé d'être grincheux, l'air de New-York t'a pas fait changé. lui faisais-je remarquer en déboulant dans le salon, fourrant quelques petits trucs dans ma pochette. Dis au fait, tu trouves pas que ça fait too much ?

Grimaçant légèrement, je posais mes mains à plat sur mes hanches puis sur mon ventre, m'inspectant sous tous les recoins en essayant de trancher un avis clair sur ma tenue. Certes on était aux États-Unis, certes les gens avaient l'air plus relax par rapport aux tenues chics et aux trucs bling-bling, mais ce n'était pas pour autant que je voulais passer pour une cruche à hauts talons.

Quelques secondes plus tard, je levais la tête vers Mathieu qui était assis sur le canapé du petit salon et, à qui, les yeux semblaient faire défaut. Un coup il fixait ma taille et la seconde d'après, ses prunelles brûlantes venaient s'aimanter aux miennes. Il avait carrément lâché son portable du regard et ça, c'était une grande victoire pour moi.

- Alors ?

Mathieu - Ça te va bien. déclarait-il finalement en acquiesçant, passant sa main dans ses cheveux en se penchant légèrement en arrière, m'analysant de manière plus approfondie.

- D'accord mais ça fait pas trop ?

Mathieu - Trop quoi ?

- Bah je sais pas. Trop, trop quoi !

Mathieu - J'sais pas ce que ça veut dire mais moi je t'aime bien comme ça, 'fin t'es canon.

- Je t'ai vu sortir une chemise de ta valise, j'ai su qu'il ne fallait pas que je merde sur le coup. plaisantais-je en suivant des yeux le rappeur qui se levait du canapé avant de faire quelques pas pour être tout pile à quelques centimètres de moi, son ventre touchant le mien et ses mains se liant aux miennes. Et j'ai bien fait de mettre des talons. riais-je en remarquant que même avec mes chaussures, Mathieu restait un peu plus grand que moi.

Mathieu - Tu t'es mise à mon niveau, pour une fois. je roulais des yeux en râlant avant que cet idiot s'amuse à caler sa main autour de mon cou afin de me secouer un tout petit peu pour au final me lâcher une poignée de secondes plus tard. T'as de la chance d'être une be-bom sinon tu s'rais déjà avec ma main autour de ton cou à force de tout le temps faire la chieuse comme ça.

- D'ordinaire ça ne te gêne pas.

J'adressais un clin d'œil complice à mon futur mari qui se mettait à ricaner avant d'embrasser le bout de mes lèvres, me tapotant la fesse pour me faire comprendre qu'on devait bouger. Perchée sur mes petits talons, je resserrais la ceinture de ma robe autour de ma taille et remettais bien mon sac sur mon épaule, attendant Mathieu qui recentrait sa chaîne autour de son cou.

Mathieu - Allons-y madame Polak. je pouffais de rire en enroulant mon bras autour du sien alors qu'on quittait la petite location dans un appartement new-yorkais.

À la base, Mathieu avait réservé un autre logement pour la petite semaine qu'il passait seul avec deux gars de son staff et vu que, d'après lui, c'était pas super romantique comme endroit, il avait préféré nous faire crécher autre part.

Et je ne regrettais pas du tout son choix, l'immeuble où on était envoyait du lourd.

- Putain arrêtes je vais avoir des marques ! m'exclamais-je quand cet abruti s'attaquait à mon lobe d'oreille une fois que l'on se retrouvait dans la grande cabine d'ascenseur.

Mathieu - Tu sens trop bon. me complimentait-il en encerclant mes hanches de ses bras, collé à mon dos, son biceps droit soutenant ma joue.

𝘶𝘯 𝘱𝘦𝘶 𝘥'𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant