PARTIE UNE ❥ Casey

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La sonnette de la porte d'entrée me tire de mon sommeil. Je regarde l'heure sur mon téléphone. Il est quasiment neuf heures du matin. J'ai rarement aussi bien dormi. Depuis qu'Ash s'est occupé de changer les serrures, il y a une semaine et d'ajouter une chaîne de sécurité et un verrou, je me sens en sécurité. Je passe des nuits calmes et paisibles alors qu'avant, à six heures, j'étais debout, avec très peu d'heures de sommeil au compteur. Je me laisse un peu aller en démarrant mes journées plus tard, mais ça me fait un bien fou. De plus, j'ai travaillé très tard cette nuit.

Je m'extirpe de mon lit en bâillant, j'enfile une robe de chambre et j'ouvre la porte après avoir vérifié qui c'était à travers le judas.

— Bonjour, Colton, je peux vous aider ?

Je suis encore à moitié endormie. J'ai du mal à garder les yeux ouverts. Une heure de plus ne me ferait pas de mal, bien au contraire.

— Bonjour, mademoiselle Cooper. J'ai laissé un avis de passage dans les boîtes aux lettres avec mon planning de passage pour les détecteurs de fumée. C'est votre tour.

— Un avis de passage ? Je ne m'en souviens pas.

Je suis même presque certaine de ne pas l'avoir eu, toutefois, je ne préfère pas insister. À l'occasion, avec la fatigue, je l'ai eu entre les mains et je l'ai consulté avant de le jeter à la poubelle. Je travaille beaucoup trop en ce moment. J'ai l'impression qu'il y a un déferlement de courriers pour ma rubrique.

Je m'efface afin de le laisser entrer.

— Je vous en prie, faites comme chez vous, lui dis-je en rejoignant la cuisine. Vous voulez un café ?

— Avec plaisir ! répond-il, d'un ton enjoué, dans le vestibule.

Je le lui fait couler et je le dépose sur l'îlot, avec à proximité, du sucre et du lait. Je ne sais pas comment il l'aime. Je m'en prépare un que je savoure. La caféine qui se propage dans mon sang est ce que je préfère, au réveil. Même quand ma nuit est interrompue.

— Quand vous avez terminé, n'oubliez pas de claquer la porte. Je file à la douche, j'ai beaucoup de travail, l'avertis-je, mug en main, dans l'entrebâillement de la porte.

— Pas de problème. Bonne journée !

— Et n'oubliez pas votre café, lui rappelé-je en disparaissant.


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