Meurtre au lycée

Chapitre 7 : Lénaïs mène l'enquête

Lénaïs entra dans le bus, elle vit Juliette en descendre et Gabriel qui était en plein débat avec ses amis pour savoir qui était le plus grand.

Elle reçut un message de Jeanne disant qu'elle s'était absente pour la journée. Dorian rentra dans le bus juste avant la fermeture des portes, il avait son sac de cours entre les mains.

- Salut, dit-il d'un air plus heureux que l'autre jour

Cela surprit Lénaïs qui envoyait un message à son amie. Elle lui répondit en souriant :

- Coucou !
- Ca va ? Tu as l'air... dans tes pensées...
- Euh... Oui, oui, t'inquiètes. C'est juste que Jeanne est absente et que j'avais quelque chose à lui demander...

Lénaïs ne remarquait que maintenant que le garçon qui était devant elle était prêt à aller au lycée. Dorian ne l'était pas... En effet, il n'était pas retourné au lycée depuis la mort de sa petite sœur.

- Tu retournes au lycée ? demanda Lénaïs
- Oui, c'est difficile mais... je ne veux pas rater mon année
- C'est compréhensible...

Le bus arrriva a l'arrêt du lycée. Les élèves en descendirent. Lénaïs était toujours en train de discuter avec Dorian quand Aurore lui tapota l'épaule. Elle s'excusa :

- Excuse-moi de te déranger mais tu saurais pas où Elle est ?
- Elle est malade et t'inquiètes pas tu ne me dérange pas, ajouta-t-elle. Enfin, j'espère ?
- Oui, c'est bon, de toute façon je dois aller prévenir la Vie Scolaire, même s'ils connaissent la raison de mon absence, rigola-y-Ok

Il parti puis Lénaïs se retourna vers la blonde qui lui demanda :

- C'était qui ? Je ne l'ai jamais vu, il n'était pas là depuis le début d'année...
- Ah oui... C'est le frère de Bellinda. Il était en effet absent pour des raisons plus qu'évidentes... dit-elle d'un ton ironique

***

- Coucou !
- Salut, dit Dorian, le regard vide
- Ca va ? Pas trop dur le retour en cours ? demanda Lénaïs
- Non, non, c'était tranquille, les profs étaient indulgents
- J'imagine. Sinon, j'avais une question à te poser, mais... euh...
- C'est à propos de ma sœur ? l'a coup a-t-il. Ne te gêne pas, vas-y

Lénaïs sourit légèrement, tout de même nerveuse.

- Oui... Je voulais te demander si elle avait eu un comportement bizarre avant...
- Un comportement bizarre ? Euh... Non, je ne crois pas... Enfin si, elle passait beaucoup plus de temps au téléphone qu'avant et elle stressait beaucoup et facilement. Elle sursautait beaucoup aussi...
- C'est tout ? lui demanda Lénaïs. Une discussion ?

Dorian fit mine de réfléchir avant de lui répondre :

- Oui, je m'en souviens. Une discussion étrange avec son petit copain...
- Ezzio ?
- Oui, c'est ça...

***

« Dorian se préparait pour sortir avec ses amis quand il entendit un mot qui l'attira vers la chambre de sa sœur. Elle parlait d'une secte ? Il écouta à sa porte. Elle discutait avec Ezzio, son petit ami.

- Ecoute-moi bien, dit-elle avec une voix sanglotante. Ils vont venir me chercher !
- Ce sont qui en fait ? Ton histoire n'est pas claire Belli, répondit-il d'une voix sérieuse
- Mais je ne sais pas ! C'est une secte magique, quelque chose comme ça !
- Mais qu'est-ce qu'ils ont contre toi ?! hurla Ezzio, en colère.

Un froid s'installa entre le couple. Bellinda pleurait, alors que son petit ami avait les traits déformés par la colère. Il reprit :

- Et puis ça n'existe pas les sectes magiques ! Tu deviens FOLLE !!
- Ils veulent mon pouvoir, ils vont me tuer !
- Un pouvoir ? Qu'est-ce que c'est cette histoire encore ? J'en ai marre, je m'en vais.

Sur ces mots, Ezzio prit ses affaires et partit en claquant la porte, ne laissant à peine le temps à Dorian de se cacher ».

***

- J'étais inquiet pour ma sœur mais je ne pensais pas qu'elle était vraiment en danger. J'ai tout raconté à la police mais il n'ont pas donné de suite à cette histoire...

Il baissa les yeux, se sentant coupable. Lénaïs sourit doucement pour lui intimer, sans paroles, de continuer.

- De plus, j'avoue, je n'ai pas insisté... Je l'ai trouvée un peu folle moi aussi... Mais je la croyais quand même...
- ...

Lénaïs ne savait pas quoi répondre.

- Tu me prends probablement pour un fou maintenant, souffla-t-il
- Mais non ! C'est juste que... ça me trouble...

Lénaïs, toujours perplexe, ne savait pas s'il fallait lui révéler. Lui révéler qu'il n'était peut être pas d'où, lui révéler ce qu'elle savait. Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua même pas que Dorian lui glissa une lettre dans sa main et partit. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle le déplia, intriguée :

« Quand je suis avec toi,
Mes pensées ne sont plus pareilles.
Quand je te regarde, je te vois,
Comme un beau rayon de soleil.

Veux-tu sortir avec moi,
Car ensemble tout changera,
Et rien ne nous en empêchera ».