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Cho était assise sans réelle conviction de son importance ce soir. Elle était seule, assise à une table à l'autre bout de la Grande Salle. C'était un endroit stratégique car elle voyait tout le monde, bien que la population de Poudlard était plus que large.

Son regard ne pouvait se détacher de lui. L'Élu. Le Survivant. Il avait tout ce dont elle avait une fois rêvé, avec Cédric. Une bande d'amis fidèles, un partenaire attachant, une protection particulière. Mais elle ne se sentait plus jalouse.

Le sourire sur le visage de Harry Potter la fit sourire à son tour. Ils avaient brisé leur couple l'année dernière, suite aux événements soudains et à la mort du supposé parrain d'Harry, le grand Sirius Black, mort par les mains de sa propre cousine.

Elle soupira en reprenant une gorgée de la boisson alcoolisée dans son verre, rêvant d'être à la place de Ginny.

Harry aurait pu lui dire- Que son cœur était brisé, qu'il était en train de se décimer en morceaux à cause de cette fameuse prophétie qu'il avait entendu ce jour-là. Mais au lieu de communiquer, le garçon à la cicatrice passait à côté d'elle comme si rien ne s'était passé, de vrais inconnus.

De son côté, Harry souriait. Il avait un sourire au visage, tandis qu'il sentait le regard du monde sur lui. Tandis que Ginny n'avait d'yeux que sur ses lèvres, et ne comptait pas réellement rester à ses côtés très longtemps, vu que c'était le type de femme à s'ennuyer d'un homme rapidement. La preuve, elle a sauté de Dean à Harry en un clin d'œil. Potter n'avait jamais réellement voulu d'elle non plus, mais son meilleur ami étant le frère de cette chose, il devait l'accueillir bras ouverts avec un sourire au visage.

Honnêtement, il hait les bals. Surtout ceux organisés en l'honneur de fêtes telles que "La fin d'année", "Le début de l'hiver", "Début de l'année scolaire".. Harry se sent obligé à venir. Il n'y a rien de réellement intéressant. Les gens avaient leurs regards scotchés sur lui car ils étaient curieux, comme si Potter était une bête de laboratoire. D'autres, surtout la gente féminine et ceux d'une ou deux sexualités particulières, qui le fixaient comme s'ils allaient le manger avec leurs yeux. Harry avait horreur de ça. C'est une des grandes raisons pour laquelle il aime tant le quidditch. Voler dans l'air lui permet d'oublier ses soucis temporairement, ce qui l'aide déjà beaucoup afin de ne pas perdre sa tête, sa raison, et devenir fou.

Car si tout continuait ainsi, il allait vraiment finir avec une santé mentale endommagée.

Maudit Potter.

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