Partie 13 : j'abandonne !

Depuis le début
                                    

Adolf lui demande de se lever et de se mettre devant lui pour une dernière épreuve .
Cette fois lui dit-il  nous allons faire le jeu de la claque .

- écoute ! Je te gifle , tu me gifles ainsi de suite jusqu'à ce que quelqu'un demande d'abandonner . Mais attention celui qui abandonne donne à l'autre 100000 fcfa !

Et ça commence !
C'est  ismaila qui gifle en premier . Il croit que c'est en étant indulgent avec le vieux qu'il le sera . Il le gifle légèrement et c'est au vieux d'y aller .
Celui ci prend un élan et de toutes ses forces il giflt ismaila tellement fort que sa tête pivote .la main de adolf qui a fait tant de guerre et de battaille semble être fabriquée avec du ciment chez dangote .

Ismaila est vraiment frustré et il prend son courage pour se venger .
Au tour de ismaila , main d'un pauvre médecin réputée pour être douce car censée soigner et non blesser .
Son gifle ne fait pas trop de bruit .
Le vieux reprend encore : encore un élan de 2 mètres .
Il lui donne PANNNN
Ismaila perd connaissance et tombe mais il arrive à parler :

- Lève toi et venge toi !
- Non
- Lève toi jeune homme
- J'abandonne!
- Super je vais monter , appeler patra , laisse mes 100000 sur la table
- Non
- Non quoi ?
- N'appelle pas patra je dois partir ! Une prochaine fois inshalah  j'aimerais pas qu'elle me voit dans cet état
- Comme tu veux ! Ravi de faire votre connaissance!

Il laisse 100000 sur la table et sort . Il ne prend pas le risque de conduire . Il prend alors un taxi et laisse sa voiture devant la porte de chez patra .
Il a mal au dos , aux bras , à la tête , au visage
Il lui faudra toute une pharmacie pour se soigner .

Ismaila a souffert !

Lundi soir :


Le boulot était difficile mais l'énergie  de chaque père de famille  prend source dans   L'idée qu'en rentrant le soir , on trouve des personnes qu'on aime .

J'ouvre la porte et Fatima m'ouvre , elle prend mon cartable et me dit

- bissimilah Aladji ! Bienvenue à la maison !
- Merci madame !

Elle est la , la Fatima que je connais rien n'a  changé je me faisais juste des idées .

Je passe a la chambre de badiene la saluer mais je la trouve sur la natte de prière . Surpris j'attends qu'elle termine et je lui demande :

- badiene tu pries ?
- Avec ta  femme qui ressemble à l'application muslimpro que faire ?
- Manchalla!
- Elle ne veut que je touche à rien , elle satisfait mes moindres désires avec une politesse qui me dépasse.c'est une femme pieuse que tu viens de trouver!
- J'en suis ravi alors ! Mais j'ai eu écho que Sadiya n'a pas laissé terminer la fête hier !
- Non ! Je ne veux pas entrer dans les détails mais depeche toi de nous faire un petit-fils et tout le monde verra si cérémonie y'en  aura ou pas en attendant je sais quoi faire pour fermer la bouche de cette femme .
- Mdr badiene  tu ne comptes pas changer ! Bref je vais rejoindre ma femme !

Fatima a préparé et servi du bon dieboudjeune  ( riz au poisson) même Badiene n'a pas  critiqué le plat . Elle me sert du bon thé à la menthe .

Résumé cette journée avec Fatima et badiene c'est dire que si les choses prennent  cette allure elles iront bien .

À 21 h  après le dîner , au salon suivant le match , j'ai senti  l'odeur bizzare de l'encens alors que j'ai même pas encore remis mon cadeau à Fatima .

Ça sent bon en tout cas .

Badiene est allée dormir et je continue mon match quand je sens quelqu'un passé devant la porte du salon , je porte mes lunettes pour être sûr que ce que je vois c'est bien ce que je vois .

Ah non li dou deug way ( ah non ce n'est pas vrai ça)

Fatima qui entre dans le salon en Robe de nuit rose , avec une fente qui lui arrive aux cuisses . Laissant ses cheveux visible et deux binebines autour des reines plus un pot de Thiouray à la main .
Marchant
Déhanchant
En direction de la télévision pour mettre le Thiouray !

Elle se penche et j'aperçois un Petit pagne (bethio) , tissu de soie  porté autour des reins.

Je suis visiblement séduit mais à la fois dans le doute . comment s'est elle métamorphosée aussi vite ?

Elle me regarde puis sourit avant de sortir du salon . Je ne comprends plus rien du match , impossible de vous dire si l'arbitre est le gardien de but ou encore si le gardien de but est l'entraîneur de l'équipe adverse .

Elle a chamboulé ma tête et je veux vraiment savoir plus sur ce qui se passe avec ma femme si ça se trouve , elle est en danger .
J'éteins la télé et je cours rejoindre Fatima dans la chambre .

Je ne reconnais pas ma chambre , elle est garnie de fleurs et l'odeur qui s'y dégage m'enivre .

Elle est là couchée me tendant la main comme pour me dire bachir vient .

Je deviens si tôt poète , je ne peux m'empêcher d'avancer vers elle .

Il me faut l'avouer, j'ai l'âme versatile,
Esclave de mes sens je demeure sournois
Car dès que se dessine un attrayant minois
Je dois dissimuler mon ardeur érectile.

Mes élans sont régis par un fervent désir.
L'odeur de Fatima je cherche partout
Le respect, la pudeur, ennemis du plaisir.
Niak diom je cours vers elle jusqu'au bout

Certains m'ont honoré de mots censés cruels,
De lubrique et pervers, flatteuses invectives,
J'affiche un matay sans complexe faut que je vive
Pour n'avoir éconduit les promesses lascives
D'égrillardes beautés aux charmes sensuels.

Il  faut vraiment que je sois poète,
Romantique ou rêveur, insensible aux émois
Des libres privautés d'un me nuit  grivois,
Pour promouvoir, ici, des  mes goûts et mon moi .

Je lui demande alors:

- Fatima ? C'est toi ?
- Bachir tais toi !
- Je me demande si c'est toi ?
- Et moi je t'exige de la fermer et de venir te mettre prês de moi .


À suivre

Fatima, la femme timide !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant