Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 32

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Eh mais ce n'est pas la faute si les parents ont toujours refusé que mes amies viennent rester à la maison ou même que j'aille chez eux.

Et puis bon, je n'avais pas de bons amis à l'époque, moi-même si j'étais ma maman je n'allais pas me donner la permission.

Dans le taxi je regarde quelques photos.
Ça m'apaise de me promener dans ma galerie, je retrouve de beaux souvenirs.
Sauf que j'ai mis les photos avec ma sœur et ma mère dans un album avec pour titre "n'entre pas si tu veux pas pleurer". C'est juste parce qu'elles étaient de ma famille que je n'ai pas encore supprimé les photos.

- Mais qu'on est bête, soufflais-je amusée en regardant une vidéo.

Ce jour-là on avait décidé de faire un jeu de baccalauréat oral avec les gars et genre lorsque tu n'arrives pas à trouver un mot tu devais boire une mixture bizarre faite avec tous les ingrédients bizarre qu'on a trouvé dans la cuisine mdr.

Sasha et Jonas ont vite abandonné mdr.
En parlant de Jonas ça fait un bail hein.
Le taquiner sur le fait qu'il soit en pull over H24 me manque un peu, sauf quand il me traite de soulard.

J'arrive enfin à la cité des Shémmaya là. Ils sont aux rosiers programme 4, ce n'est vraiment pas loin de l'appart que Philippe m'a offert et c'est très bien, je peux marcher pour venir les voir.

Ah oui, en parlant de Philippe le gars a disparu. Bon non, il est parti rendre visite à ses frères aux States et voir les trucs pour l'université aussi je crois.

- Bonsoir, entrant dans la cour.

Chez Madame Kouamé le portail est toujours ouvert, elle vend oh donc affaire ils vont taper et puis ils doivent venir ouvrir là ils n'aiment pas oh.

- Gadji ! Dit maman Akira pour me taquiner.

- Tata.

- Quoi ? C'est ton nom. Un peu comme l'autre baoulé là bas, Emlaw viens on va voir habit là maintenant !

- Je ne m'appelle pas Emlaw, répond justement Shémmaya en nous rejoignant dans la cour.

- C'est toi qui donne les noms ou c'est moi ?

- Tsss, on en parle du tien, Silvie ?

- Eh eh eh eh eh, je suis ta camarade ? Fronçant les sourcils.

- Ah donc ça fait mal ? Réplique t-elle alors qu'on éclate de rire.

Quelle audace. Moi j'aurai parlé comme ça à maman mon père m'aurait déjà donné une paire de gifle mdr.

J'en profite pour regarder sa tenue.
C'est un pantalon qui épouse bien sa forme guitaristique – la forme de la guitare quoi, et un haut avec un décolleté carré un peu plongeant quand-même.

- Belle tenue, dis-je avec un petit sourire.

- Tu as remarqué non ?

- Tu as quoi ? Tu as trois minutes pour te changer sinon on part sans toi, intervient le grand gars blanc, musclé et hyper joli qui est là.

Il s'appelle comment déjà ? Ah oui, Asaël. Il est vraiment joli. Mais moi je préfère les noirs, tant pis hehe.

- À ce rythme on ira nulle part, ça fait combien de fois que je me change hein ? Se plaint-elle.

- Mais toi aussi cherche des habits décents, ajoute Matthieu.

- Tu vas aussi parler de décence ? Le regardant mal.

La fille du pasteurDonde viven las historias. Descúbrelo ahora